CHAPITRE 20 : Je te reprends

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Je me réveillais dans une pièce sombre et sale. Je me souvenais de tout, oui de tout et, je crois que je regrette, oui c'est indéniable que je regrette.

Ma soif de liberté va probablement devenir une soif de vengeance. Je sais que James ne viendra pas me chercher, je me suis enfuie et je me suis fait prendre la main dans le sac de la pire des façons.

Je l'ai trahi, et je sens que je vais être conviée à le faire de la pire des manières. Je ne sais même pas chez qui je me suis retrouvée.

La liberté à un prix, la liberté ne fait qu'attirer les ennuis.

La porte de ma cellule s'ouvre, dans l'obscurité je parviens à deviner la silhouette d'un homme, un homme qui va me faire du mal, beaucoup de mal.

- Lève-toi et suis moi.

J'exécute ses ordres, ce n'est pas James.

Au bout de ces dédalles de couloirs, nous arrivons enfin dans un bureau. Cette maison n'est pas belle, à l'image de mon ravisseur je dirai.

Il me regarde, je le regarde, je soutiens son regard, il ne doit pas me faire peur, je ne dois pas avoir peur.

- Alors comme ça tu es la protégée de James ?

Je ne réponds pas, de premier abord, je dirai que non, il passe plus son temps à me crier dessus et à me punir que de me protéger.

- Bien, tu vas m'être très utile.

Je lève un sourcil, comment ça ?

Il comprend mon interrogation et poursuit.

- Vu que tu es la protégée de James, tu es mon moyen de pression.

- Je crois que non, je ne suis rien pour lui.

- Si, bien sûr que oui tu l'es. Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques. Je te propose de coopérer.

- Non.

- Dis, tu ne voudrais pas que ton joli visage soit amoché

- Non

- Bien, alors tu coopères ?

- Toujours pas.

- Bien, Sergio, prends-là et amène-la en salle.

Je ne cèderai pas, je ne cèderai pas.

Cela va faire une semaine, je ne sais pas que je suis enfermée dans cette salle, où je ne peux ni boire, ni manger à ma guise. J'en ai marre, j'en ai vraiment marre.

Ma peau est abimée, je le sens et je le vois, j'empeste le sang à dix kilomètres à la ronde. Je désespère de plus en plus, je ne pense pas que James viendra. Il m'en veut ça c'est sur. Je m'en veux aussi. Le problème c'est que personne ne viendra après moi, je n'ai plus de famille.

Il me semble de le voir très loin, la manière dont il se tient, son imposante carrure, ses bras, ses lèvres, son odeur me manquent, James, je suis tellement désolée. Mais, je ne pense pas tenir plus longtemps. Je ne sais pas si je vais y arriver.

Point de vue de James.

Cela fait une semaine et demie que cette idiote s'est enfuie et que couronne sur la tête elle s'est faite enlevée. Une semaine que j'essaye de hacker tout le réseau de la mafia mexicaine et ce n'est pas simple mais nous y sommes enfin arrivés.

- Cole, appelle tous mes hommes, on va bientôt partir à la chasse, la marée de sang ne va pas tarder à faire céder le barrage. On y va, on rentre, et vous tuez tout ce qui bouge sauf la fille. La fille vous me la laissez et Rayan je le tue de mes mains, c'est compris ?

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant