CHAPITRE 36 : Le bon choix

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Je ne souhaite à personne de suivre le programme que j'avais suivi. Je ne souhaite à personne de voir ses droits lui être enlevés. J'ai toujours détesté parler de ma personne aux autres. J'ai toujours aimé garder tout ce que je ressens pour moi...
Je n'ai exprimé qu'une seule fois ce qu'il se passait dans mon coeur, c'était à Hugo et ça faisait un an que je me mentais à moi-même, et, j'ai été déçue.

Je me suis rendue compte qu'il fallait que j'attende encore du temps pour me faire comprendre. Que personne ne comprendrait ce qu'il se passe dans ma tête.

Beaucoup de choses se passent dans ma tête.

Et cette semaine-là n'étais pas là semaine que l'on m'avait vendue. On m'avait menti.

Mais outre ces détails, je n'avais surtout pas été comprise.

Et je ne le serai jamais.

Sauf lui, lui pouvait me comprendre. Mais il m'avait envoyée là-bas..

Tout était de sa faute, tout avait toujours été que de sa faute.

Et je voulais qu'il paye ce qu'il avait fait.

Ils pensaient tous que j'étais bête. Mais loin de leur idiotie, j'avais beaucoup plus de baggage qu'ils ne le pensaient.

Je savais que la rentrée allait approcher.
J'avais hâte de passer à autre chose. Miro et Alexei allaient repartir chez eux. Me laisser enfin tranquille.

Mais, il y avait toujours un "mais", j'allais devoir rester résider au penthouse.
Deal que j'avais accepté si je pouvais de nouveau être seule.

Je n'allais pas leur pardonner leur attitude.
Le verre avait débordé.

Je n'avais jamais été comprise.
Que ce soit par mes amies mais également par les personnes qui avaient retenues mon attention. Pas une simple attention, une attention particulière.

Que ce soit pour ce garçon Hugo, qui avait fait traverse tous les climats. Du chaud des îles tropicales m'ayant accordé un bonheur d'un court répit pour me dépeindre par la suite le tableau des tonnerres et de la foudre de Zeus. La tristesse des larmes de l'océan puis le désert aride de l'entre deux pour finir sur un beau matin de rosée.

Mais la fin de l'histoire avait été par mon envie de mettre un point final décisif a cette succession sans fin. Je lui avais envoyé un dernier message avouant le mensonge que je tenais depuis plus d'un an enfermé dans les murs de mon esprit.

Je n'arrivais pas à me l'avouer par honte de moi-même après tout ce qu'il m'avait fait car cela ne se tenait pas à la morale.

Mais également car je le percevais encore et toujours comme un échec. Un échec de ne pas avoir réussi à avoir une relation stable et amicale sans engrenage rouillé avec lui.

Impossible.

Impossible...

Impossible.

C'était la conclusion qu'il fallait que j'admettes et je l'ai admise.

Alors, après plusieurs cours de philosophie sur le temps. Sur le fait que c'est la seule chose que est donné à l'homme. La seule chose dont il a le pouvoir d'organiser celui-ci à sa guise...

Mais qu'il n'arrive pas à en profiter car il préfère anticiper le futur qui n'existe pas encore et dont on n'a pas la certitude totale qu'il apportera du bonheur. Et qu'il préfère également s'attarder sur le passé en vivant ses souvenirs dans la nostalgie à travers sa mémoire.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant