Je me réveillai dans cette splendide bibliothèque.
Il fallait que j'aie cette discussion avec James.
Je sortis alors de mon coin lecture et me dirigeai vers son bureau. Il n'était toujours pas couché... Pourtant, il se faisait tard. Il devait être aux alentours d'une heure du matin.
La lumière de son bureau était allumée, il avait du laissé celle de son bureau et celle du côté près de son canapé allumées.
J'entrai alors, après avoir faiblement toqué à la porte. Je savais qu'il m'avait entendue.
Il ne me regarda pas. Ses yeux étaient rivés vers sa table de bureau. Il était statique, plongé dans son travail.
Je décidais de l'interpeller.
« James. »
Pas de réponde provenant de sa part.
Je réitérais mon action.
« James ».
Toujours rien.
Je vais le tuer.
« Il faut que l'on parle, que l'on ait une réelle discussion ».
Il commençait à m'énerver, la conversation n'avait même pas démarrée qu'il me mettait déjà à rude épreuve.
Je n'avais pas d'autre choix, car ma phrase n'avait de nouveau pas eu de réponse.
Je me dirigeai vers le canapé.
Je le déplaçais. Il était lourd mais ça allait, ce n'était pas non plus un gigantesque canapé comme ceux de notre salon.
Je le plaçais juste devant le bureau de James. Je voulais être à l'aise. Je mettais les chaises loin derrière et m'installais.
J'étais allée chercher mon doudou entre temps et je prie dans la panière un plaid.
« James, je sais que tu ne veux pas me parler. Je comprends que tu sois énervé. Mais tu n'as pas le droit d'être le seul énervé.
Si je suis partie c'est bien pour une raison. Je ne suis pas partie sur un coup de tête. Je n'aimais juste plus vivre à tes côtés. »
Il ne me regardait même pas, ses beaux yeux verts- que j'avais envie de crever sur l'instant présent- étaient concentrés à scanner son écran. Encore et toujours son travail.
Je reprenais quand même car je savais qu'il m'écoutait. Ça faisait plus de trois ans que l'on se connaissait.
« James, je sais que tu m'écoutes mais tu peux me regarder aussi.
Je soupirais.
Je disais donc que tu n'es pas le seul à être en colère. Pour qui t'es-tu pris pour me ramener de la sorte ici. Et en plus, tu ne me calcules même pas. Certes je suis libre de faire ce que je veux. Mais tu te dois de me parler.
C'est dans tes obligations.
James, écoute...
Je ne sais même pas par où commencer, il y a tant de choses à dire.
Lorsque j'ai pris ma décision de partir, c'était pour une vraie raison. James, ton travail me fait peur, j'ai peur quand je suis avec toi.
Les deux personnes que tu as tuées devant moi, les images sont toujours encrées dans ma tête. Elles ne veulent pas partir.
Je sais que c'était pour une mission, je le sais ça, mais je ne veux pas de ça dans ma vie.
Je sais aussi que tu es un homme d'affaire, que ce n'est pas ton business principal, que ton business, celui que tu es actuellement même en train de travailler représente les sociétés, les actions, les hôtels et les restaurants étoilés que tu as. Je sais tout ça James.
VOUS LISEZ
SCARLETT
RomanceDans les ténèbres il persiste une once de paradis. Tu étais mon ange démoniaque. Dans tes verts se reflétaient mes noirs, Je te déteste mais t'aimerais-je ? Tu m'as brisée. Je suis morte pour toi. Mais quelle seront les différences entre mensonges e...