CHAPITRE 37 : Nostalgie

59 3 1
                                    

Mes retrouvailles avec Emilie et Victoire s'étaient bien passées. j'avais du me baigner en maillot une pièce pour cacher ce qu'il y avait à cacher et me maquillais certaines parties du corps avec le maquillage que j'avais acheté. Elles n'y avaient rien vu.

Je n'avais pas encore pris contact avec Eva pour vérifier qu'elle soit bien vie. Je l'espérais.

Je profitais pour l'instant des moments qui m'étaient donnés.

Durant ces vacances nous avions rencontrés un groupe de garçons qui passaient leurs vacances en Italie comme nous. C'était bien sur des italiens qui nous sortaient spaghettis à chaque fin de phrases. J'avais toujours aimé l'italien et je le comprenais d'ailleurs car je l'avais pris en langue pendant tout mon lycée.

Ils étaient très sympas et ça faisait du bien de rencontrer de nouvelles personnes. Nous avions fait des randonnées, des ballades au bord des plages. Ils nous avaient fait découvert la gastronomie italienne. Des pizzas excellentes !

Le temps était au rendez-vous comme la bonne ambiance et c'était génial. Mon cur ne souffrait plus, j'allais mieux, beaucoup mieux. Enfaite pour la première fois j'oubliais James. J'oubliais tout.

- Scarlett !

Je me baissais mes lunettes pour regarder qui m'appelait. C'était Emilie.

- Oui ?

- Tu viens pour te baigner ? Les autres sont déjà dans l'eau !

- D'accord j'arrive.

Je jetais un rapide coup d'il aux personnes autour de moi, par simple précaution. C'était un réflexe que j'avais depuis quelques semaines maintenant. Un regard derrière mon épaule et je marchais droit devant moi.

L'écume venait caresser mes chevilles, le tulle blanc me rappelait celui d'une belle longue robe blanche. Une robe de bonheur qui ne faisait que rappeler la saison de ma naissance.

Le soleil tapait contre mes joues, je tenais mes lunettes de soleil et rejoignais mes amies.

Les garçons s'amusaient à faire couler les filles, je ne tenais pas spécialement à être mouillée de la tête aux pieds, alors je me faisais discrète.

Mais un manque de chance pour moi, des mains se retrouvèrent sur mes hanches et mes cuisses tapèrent contre un buste, ma tête se retrouva engloutie par les vagues.

Mes narines respirèrent l'air, de nouveau mes poumons se gonflèrent et je ris. Je ris. Je me jetais alors sur celui qui avait osé me défier. Je me jetais sur lui et le coula. Il me projeta de nouveau dans cette eau bleue.

Des sourires sur les visages de ceux que jamais, je les voyais partout. J'avais l'impression de revivre, alors je riais. Il me prit dans ses bras et nous nageâmes. Tout les deux, dans cette eau quelque part en Italie. Je regardais les bateaux, mon bateau qui ne devait pas être loin.

Je profitais. Je regardai les filles, je tournais la tête vers Fernando qui arrivait en vitesse vers nous pour nous embêter. Je sautais alors des bras du bel homme qui me tenais compagnie et toujours avec mes lunettes sur la tête je nageais du plus vite que je pouvais. Mes rires m'empêchaient de me concentrer. Je n'étais pas assez rapide mais j'atteignais presque la plage. Fernando m'agrippa par les hanches et me fit tournoyer dans les airs. Projetant ainsi des billes d'eau autour de moi. Mes cheveux perlaient de ce liquide invisible qui nous permettant pourtant de vivre.

Il me dit tournoyer comme si je possédais l'avenir, comme si j'avais encore tout à vivre.

Alors oui, si vous vous sentez triste, si vous vous sentez seul, revenez à votre source, à votre essence. Pour ma part c'est l'eau.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant