CHAPITRE 8 : Poupée

205 5 1
                                    

La lumière traverse délicatement mes paupières, je cligne légèrement et m'étire.

Je regarde autour de moi et je suis bien dans une chambre. J'essaye de me lever or quelque chose m'en empêche. Ma taille est serrée, je peine à bouger librement.

C'est une sensation étrange, presqu'intime. Elle me fait de légers ronds au-dessus de mon chemisier. Le parfum qui flotte dans l'air semble à la fois étrange et singulier.

Je baisse mes yeux sur ce qui m'entoure et je vois deux bras tatoués m'encercler. C'est quoi ce bordel.

Surprise je me retourne en vitesse et je m'écrase sur le sol.

Pensant être de retour chez moi, dans mon appartement à Lille avec Victoire, je peine à me remettre les idées en place.

Peut-on m'expliquer ce qu'il se passe ? Pourquoi James est dans mon lit ?

Ou est-ce l'inverse ? Peut-être suis-je l'intruse dans cette magnifique chambre...

Non, Non, impossible.

Je m'approche de lui et regarde ses tatouages. En effet, je dois dire qu'il en a partout sur le torse. Ces magnifiques dessins remontent dans son cou. J'approche mon doigt pour tracer le contour de celui qu'il a sur le torse, je crois que c'est un symbole, mais je ne sais absolument pas ce qu'il veut dire. Je sais que ce n'est pas très polie de faire cela, j'en ai conscience. J'enlève alors ma main et décide de quitter cette chambre.

Je me rends alors dans la salle de bain et prend une bonne douche. Je préfère ne pas penser à ce qui s'est passé hier, je ne veux pas m'en rappeler.

C'était très étrange, il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées que je n'aurai jamais dû voir de toute ma vie. Je ne comprends toujours pas comment ma vie a pu basculer si vite...

Je prends mon shampoing et me masse délicatement le cuir chevelu, mes cheveux sont extrêmement sales et tout emmêlés. Depuis ma fin de terminale j'ai décidé de ne plus les couper, je les avais très courts... Enfaite, j'ai toujours aimé le changement alors sur deux ans, sur un coup de tête, j'ai choisi de les couper. Mais désormais je souhaite préserver ma longueur et les laisser ainsi pousser.

Je passe alors au démêlant. Puis au masque, dans le plus grand des calmes. Le ruissellement des gouttes d'eau me fait oublier le bruit des balles qui fusaient hier.

J'allais passer au gel douche lorsque des coups à la porte font réveillés d'un coup et m'ont sorti de la sphère parallèle dans laquelle je m'étais enfermée.

Point de vue de James.

Je me lève lentement et regarde autour de moi.

Un réflexe.

Le silence.

Du moins, je perçois des bruits d'eau. La douche.

Je me lève et m'enroule dans mon peignoir en soie noir.

Je descends, l'avantage d'une cuisine ouverte est qu'elle est facilement accessible. De là où je suis, je peux vois qu'elle est toute propre.

Les gars sont partis hier, je leur ai confié des choses impératives à faire.

J'ai eu une sacrée peur, enfin, pour mon business.

Je ne savais pas qu'ils étaient en colère que je ne leur en ai pas parlé plus tôt, mais ce n'était pas une raison de l'enlever comme ça. Elle a dû avoir un peu peur, un simple entretien avec eux aurait suffi. Brown a abusé, cela suffit, ils oublient qui tient les rennes et qui fournit les informations.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant