CHAPITRE 18 : Je te déteste

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James conduisait vite, très vite et même trop, cependant, je ne pouvais rien dire. L'ambiance était glaciale et fortement déplaisante. Je n'avais jamais été dans une Lamborghini auparavant et c'était la voiture que je rêvais de m'offrir après avoir développé mon entreprise. Sans le savoir James avait réalisé et brisé mon rêve à la fois.

Je ne comprenais pas ce qui m'arrivais.

Nous arrivâmes devant un grand bâtiment en verre, une gigantesque tour, et, je me demandais comment il pouvait se rendre ici sans être arrêté. Nous entrâmes dans le bâtiment, et je devais reconnaitre que c'était magnifique, un dôme s'étendait sur plusieurs mètres se dressait devant moi.

Une fourmilière de personnes travaillant était en train de s'activer.

Lorsque James entra, un homme vint vers lui et lui dit quelques mots, je ne savais pas de quoi ils parlaient, mais je ne voulais pas savoir. Cela ne m'intéressait pas. Après tout ce sont ses affaires et son travail.

Non, ce qui m'intéressait c'était ce que faisait tous ces gens. Comme s'il lisait dans mes pensées, il me dit.

- Ces gens travaillent réellement pour moi, mais ils ne savent pas pourquoi exactement enfin pour certains... Tout l'argent que l'on se fait de nos affaires me revient mais ce n'est pas de l'argent blanchi. C'est de l'argent propre que toi ou moi pourrions gagner tels de simple citoyens lambda. Le QG se situe dans le sous-sol. Me dit-il.

J'hochais la tête. Mais James, je compte rester une citoyenne lambda espèce d'idiot.

Il me prit le bras et m'intima de me diriger vers l'ascenseur. Il plaça sa main sur un boitier ainsi que ses yeux devant la caméra et appuya sur un bouton qui l'amena ver le moins cinq. Moins cinq ? Je vais sous terre, mais vraiment ?

Je ne sais pas pourquoi mais je n'aime pas ça, je n'aime pas me savoir loin de la terre proche, c'est quoi ces locaux tout pourris. En fait, je déteste les ascenseurs, c'est tout. Je n'aime pas être enfermée dans un endroit sans lumière.

On arrive sur un espace gigantesque, il faisait toute la surface au sol de cette tour en verre. Des ordinateurs, écrans plats, des hommes armés nous entouraient. Et c'est là, c'est à ce moment précis que je prenais davantage conscience de la noirceur du monde dans lequel j'avais été plongée. Je les hais et je hais James car je n'étais pas prête de voir ce que je voyais.

Femme et hommes étaient équipés d'armes de la tête aux pieds, je ne serais pas étonnée qu'ils n'en cachent pas d'autres sur leurs jambes, bras, pieds.

Chacun avait des tatouages, je crois que c'est celui de la mafia de Eichi. Oui, après tout le chemin que j'ai pu parcourir aux côtés de James, je vais finir par croire qu'il fait parti d'une mafia.

Celui-ci me laissa plantée là et alla directement à ses affaires, plusieurs hommes et femmes lui parlaient. Ses sourcils étaient froncés, il valait mieux pour moi que je ne vienne pas l'embêter ou lui poser ne serait-ce qu'une seule question. Alors, je me tus.

Je cherchais des yeux un endroit où je pouvais m'assoir, apercevant une petite porte, je partie en sa direction.

Il n'y avait presque personne dans le couloir et donc, au lieu d'aller dans cette pièce-ci je décidais de me diriger vers une autre plus enfoncée dans la pénombre.

Je l'ouvrai donc et tombais sur un immense canapé en cuir noir et un bureau noir. Des étagères d'alcool sur le côté, le bureau se situait au centre de la pièce. Je décidais d'aller m'installer dans le canapé et pris la télécommande de la télévision pour me regarder quelque chose.

Je suis déçue, il n'y avait pas Netflix dessus. J'éteins donc cette dernière et m'allongeai confortablement sur le grand canapé et pris le plaid. Sommeil, je t'attends, prends-moi !

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant