SCARLETT

CHAPITRE 50 : Aimez

Le temps passe tellement vite, il file. Les actions s'enchaînent aussi rapidement que du papier froissé et aussi dynamique que les satellites qui ne cessent de briller autour de nous. Ma vie a défilé sans que je ne puisse réellement en avoir le contrôle, au fond, nous sommes tous sous son emprise, nous ne pouvons rien lui refuser sous peine de se voir octroyer la sanction du regret. Je me suis toujours dit que jamais je ne regretterai ne serait-ce qu'une seule chose. Je me suis toujours dit que j'essaierai de vivre ma vie à fond. Car tout passe, tout se transforme mais rien ne reste réellement tel qu'il est. Il ne faut pas compter sur les autres pour transformer des pierres en précieuses. Je devais être maître de mes instincts, de mes envies et je me devais de vous montrer le sens. Vous savez, une flèche à une direction, notre vie n'en a pas réellement, on vit, on nous donne la vie. Parfois on ne sait pas qui nous donne la vie mais l'Homme cherche tout le temps une origine, une source...certains le voient dans la religion, dans les croyances, dans les superstitions ou dans les mantras. Enfaite c'est toute une philosophie que personne ne pourra jamais expliquer. Au fond faut-il toujours avoir des réponses à des questions si continues. C'est comme demander l'éternité ou chercher l'infini. Je n'ai jamais été fane de la philosophie, bien que j'aie pu avoir quatorze à mon bac, je n'ai jamais adhéré à ces théories toutes faites car la manière de penser ne fait qu'évoluer de générations en générations. Comme je vous l'ai dit, tout, tout change. Demain ne sera jamais comme aujourd'hui et moi, moi je ne serai jamais comme hier, car nous avançons dans notre vie. Nous faisons les choses pour demain, nous ne cessons de vivre dans le futur. Mais ne vous a-t-on jamais dit qu'il fallait profiter du présent ?

Ce que je veux vous dire par là c'est que vous devez profiter de ce qui vous fait vibrer, moi je l'ai fait et je vous ai emmené avec moi. Mais je ne vous ai pas tout dit, vous vous en doutez bien que j'adore les secrets et que j'ai une forte passion pour garder de grandes choses pour moi.

Je n'aime pas que les choses soient dans les standards. J'aime l'originalité, je déteste la banalité, peut-être que c'est ce qui me différencie des autres, je suis atypique et je m'en rends de plus en plus compte en grandissant. Je le sais. Je le sens. Et je vais vous faire une confidence, c'est jouissant, cela me rend fière de le savoir et de m'en rendre compte. Il y a bien des choses que les gens ne pourront jamais vous prendre, mais vous, vous êtes qui vous voulez être, mais le mieux c'est de le sentir et de le choisir.

Je sais que je déteste ressembler aux autres, je fais une crise quand j'entends quelqu'un porter le même prénom de moi et je me renfrogne quand j'entends mes expressions chez les autres. Je suis unique, je suis une perle rare et j'en ai conscience. C'est ce qui est beau.

Je suis belle.

Mais revenons au sujet, la banalité dans sa complexité m'est bien connue. J'aime la pratiquer, en user pour retourner les choses en ma faveur. Vous pourrez me dire que je suis manipulatrice, non, je sais seulement jouer avec les esprits pour les aiguiller vers ma direction. Je suis comme un enfant de sable, je suis celle qui joue de la flûte, je suis celle qui élabore puis qui agit. Enfaite, vous pourriez me dire que je ressemble à James. Mais attention, vous ne me flatterez pas, car je vous le redis je suis unique.

Alors oui, je suis paradoxale, car mon Histoire commençait à partir d'un anniversaire en soirée puis d'un enlèvement... Nous sommes d'accord que ce n'est absolument pas commun, mais je vais vous dire une chose, ça l'est. Seulement dans une certaine industrie. Vous avez tous lu de la Darkromance ou de la pseudo Darkromance. J'en suis certaine, je ne vous les citerai pas mais je vous laisse place à votre imagination et à vos souvenirs.

Mais je vais poursuivre ma pensée tout de même, je déteste cette introduction. Je déteste cette romanisation du romantisme violent déguisé. Je la déteste.