CHAPITRE 41 : Un jour comme un autre ?

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J'avais froid. J'étais frigorifiée. J'avais aussi envie de dormir. Je n'arrivais pas à totalement à me rappeler de tout mais je savais où j'étais.

Je sentais tout ce qui m'entourais, ma bouche était pâteuse, mais il ne fallait pas qu'il se rende compte que j'étais réveillée. J'entrouvrais alors mes paupières de la manière la plus discrète possible.

J'étais attachée comme une enfant.

Et, petit à petit tout me revenait. Je souriais mentalement et j'avais un peu honte tout de même... Mais bon, il m'avait anesthésiée sans mon accord.

Je réfléchissais alors.

- Tu sais que tu peux ouvrir les yeux.

Grillée, il m'avait grillée. Sa manière de tout le temps tout savoir ne m'avait pas manquée.

- Sans blague, encore heureux que je n'ai pas besoin de ton accord pour le faire.

- Habitue toi à avoir besoin de mon accord pour faire de nombreuses choses Scarlett.

Je balayais sa réplique du revers de ma main et le regardais droit dans les yeux.

- Je peux aller aux toilettes.

Il leva un sourcil, s'il pensait que j'allais être polie il pouvait toujours rêver.

- Oui.

- Bah décroche moi alors.

Il appuya sur un bouton pas loin de son siège et les ceintures qui m'entouraient se défirent.

Je pris une grande inspiration.

- Tu as des vêtements de rechange ?

Il leva de nouveau son sourcil essayant ainsi de lire en moi.

- Quoi, j'ai dit une bêtise ?

- Bah non, mais pourquoi tu as besoin de te changer, tu es très bien comme ça, on arrive dans une heure.

- Ta porsche, elle va bien ?

- Oui, parfaitement pourquoi ?

- Et le siège blanc de cet avion, comment il va ?

Il se tendit un peu, comprenant où je voulais en venir.

- J'ai essayé de te le dire mais tu m'as trahie-

- Oh, ne parle pas de trahison je pense que tu es assez mal placée pour utiliser les mots dont tu n'imagines pas la portée significative qu'ils ont.

- Ta gueule.

- Je trouve que tu es devenue bien impolie Princesse.

- Fallait pas m'abandonner et arrête de m'appeler comme ça, tu n'en as plus le droit.

- Je pense que tu es très male placée pour me donner des leçons de morale. Va te changer je m'occupe de ton siège. Laisse tes vêtements dans la corbeille.

Je ne lui adressai pas un regard et allais me changer dans la salle de bain.

Je détestais qu'il ait raison, je détestais comment il était. Je le détestai tout court. Je voulais l'étriper et l'égorger.

Je prie une douche, nettoyais mon visage et enfilais de nouveaux vêtements et tout ce qui allait avec.

Je sortis de la salle de bain et allais m'assoir juste à côté de James.

Je prie son verre et bus d'une traite l'alcool qu'il y avait. Je ne voulais pas le regarder mais je voulais savoir.

- Comment ?

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant