SCARLETT

Poème Thriller

Mon coeur se brise.

Les jours défilent, les heures passent,
Je ne sais même pas où je serai demain.

J'ai peur.

Peur de ne pas devenir celle que j'aimerai être,
Je n'ai pas envie d'échouer.

La défaite n'a jamais fait partie de ma vie.

J'en ai malheureusement vécu une seule et ça sera l'unique. Je le promets.

Je vais toujours au bout, au bout de tout ce dont j'ai envie.

Je suis contente d'avoir fait tout ce que j'ai pu faire.

Mais j'ai peur. J'ai peur car j'ai tout accompli.

Je n'ai plus rien a regretter,
Je n'ai plus personne à qui m'accrocher...

Mais qu'est-ce de vivre dans un monde où nous ne sommes pas compris.

Un monde où ce que l'on pense doit toujours être scellé.

Je suis navrée mais je n'enfermerais jamais mon essence, je les raconterai toujours...

Mais comment fait-on lorsque l'on ne connait pas le lendemain.

Je te le demande,
Comment ?

On ignore, on regarde de loin, on n'apprend pas, on oublie et on laisse couler. Ça devient poussière, des souvenirs, des mots sur papier... Ça devient flammes puis invisible.

Comme toi.

Comme si je n'avais jamais existé,
Comme le papillon.

J'ai volé quelques secondes et je me suis posée car il était temps,

Temps de tout laisser partir.

J'étais ta princesse mais désormais ton papillon. Mon père adorait les papillons tu sais ?

Sur le fleuve, vers ces îles où je rêve d'aller,
Tu te souviendras de moi ?

Car moi non, je ne sais plus qui tu es,
On t'a effacé de mon esprit...
Je ne sais plus,
Je ne me souviens plus,
Qui étais-tu pour avoir marqué cet esprit ?

Je ne me souviens plus.

Et je voulais me souvenir, me souvenir de tout ce que tu as fait.

Je voulais me rappeler la douceur de ton regard mais également les éclairs avec lesquels tu as assassiné la dernière partie de ma bonté.

Je voulais me rappeler du chagrin que tu faisais sans cesse renaître dans mon coeur .

Je voulais me rappeler de notre rencontre.

Je voulais me rappeler de toi, de ta chaleur, de ta méchanceté.
Je voulais me rappeler de toi.

Au creux de la nuit, je voulais te voir.

Je ne voulais pas te perdre des yeux.

Je ne voulais pas t'oublier tu sais ?
Mais tu es parti... Alors il ne faut pas revenir, il faut avancer.

Et maintenant que tu es là, je ne veux plus savoir ta présence dans mes bras, je ne veux plus entendre parler de toi.

Je ne veux plus être celle que j'étais pour toi.

Je fuis oui, et c'est bien la seule et dernière fois.

Autant en emporte le vent, que tu soies une brise, un mistral, je ne veux plus que tu imposes ta présence dans mes horizons...

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Un poème simple mais je n'ai pas le temps d'écrire un chapitre, la suite arrivera dans une semaine à peu près.
Bisous