CHAPITRE 7 : Enfer ou douceur ?

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Je pensais mais maintenant je pense.

Mes yeux sentirent la lumière traverser mes paupières. J'immerge doucement d'un très long sommeil, ma jambe me fait légèrement mal. Mes deux iris s'habituent à la luminosité de la pièce.

Je scrutais celle-ci mais ne reconnus absolument rien, je ne sais pas où je suis mais mes souvenirs reviennent. Qu'est ce qui s'est passé ?

Je me souviens d'avoir tenté de fuir James, mais m'avoir faite retrouvée dans un monoprix ensuite. Puis, je me rappelle qu'il y avait James et une autre personne qui tentait de m'avoir. Et là, en me rappelant cela, mon sang se glace, et je devine que je ne suis plus en sécurité.

La pièce qui m'entoure n'est autre qu'une cellule en piteux état, mais, au moins, je me trouve dans un lit.

Je tente de me lever mais ma jambe me fait définitivement trop mal pour tenter quoi que ce soit. Je ne pourrais pas m'enfuir je le sais et je sais aussi que je ne suis pas là pour la courtoisie puisque que je me trouve dans une minable cellule.

J'entends des pas dans le couloir, je feins de dormir. Une personne entre dans la pièce. La chance d'avoir de longs cils, c'est que l'on ne peut pas vous voir lorsque vous ouvrez un petit peu vos yeux. Donc, c'est ce que je fais. J'aperçois un homme, plutôt musclé mais je dirais qu'il a plus de vingt-cinq ans.

Il s'avance vers moi et me dit :

« Je sais que tu ne dors pas, réveille-toi, mange et suis-moi. »

J'exécute ce qu'il me dit puisque de toute façon, je n'ai pas d'autres solutions et puis je suis trop faible et blessée pour tenter le diable.

Je le suis donc, à travers les couloirs de ce qui me semble être une plutôt jolie maisonnette, tout en n'oubliant pas que cet homme m'a menottée.

Nous entrons dans une pièce avec une table au milieu. Je ne sais absolument pas ce que je fais ici. Mais je commence à avoir légèrement peur.

L'homme me fait signe de m'installer sur l'une des chaises et m'attache à celle-ci toujours avec cette fameuse paire de menottes.

D'un coup, la porte s'ouvre, sur un homme d'environ trente ans je dirais. Grand, brun, grande masse musculaire et quelques tatouages mais moins que James.

Il s'avance vers moi et me dit :

« Tu te souviens de moi ?

- Non pourquoi, je devrais ? Lui répondis-je

Il rigole légèrement.

- Tu devrais éviter de jouer à la maline avec moi.

- Je fais quoi ici ? Dis-je en ignorant ses propos.

- Humm, disons que tu as quelque chose que j'aimerai avoir...

- Je n'ai absolument rien qui pourrait vous intéresser. Pas d'argent, rien.

- Pourtant si, mais d'abord tu vas me fournir des informations sur les affaires de James, puisque j'ai vu que tu le fuyais tu as dû faire un petit séjour chez lui...

- Je vous arrête tout de suite, je ne sais mais absolument rien à propos de James, ne me parlez plus de lui. Je vous suis d'aucune utilité.

- Bien sûr que si que tu sais des choses et si tu ne veux pas nous les dire on les obtiendra dans ce cas-là par la force.

- Hein quoi ? M'écriais-je Non, non, non, je ne sais rien.

- Bien on va commencer dans ce cas. Et qui suit gestes à paroles.

Il rapprocha sa chaise de la mienne. Son salon était plutôt joli.

- Je t'attends, je veux juste savoir ce que tu fais avec James. Ce n'était pas dans le contrat.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant