CHAPITRE 29 : Fields

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J'avais certes pu lui parler et répondre à ses messages. Il avait le caractère que je recherchais chez un, homme de mon âge. Il me faisait rire, il me faisait du bien. Il était différent, était lui.

J'aimais qu'il soit lui.

J'avais appris à le connaître, je le connaissais presque Il m'écoutait autant que je l'écoutais. Il m'avait écoutée. Je lui avais tout raconté. Il était au courant de tout. Il savait tout. Autant que moi je savais de nombreuses choses sur lui. La moi de dix-sept ans aimait cette personne. Elle était presque tactile avec lui, elle jouait avec lui, et elle aimait ça.

Il m'avait dit de ne plus me prendre la tête, de ne plus autant réfléchir, d'arrêter de me torturer psychologiquement et de me questionner sur des choses, sur des sujets, sur des personnes qui n'en valaient pas la peine.

Il m'avait complimentée, parfois indirectement comme moi je le faisais.

Je me souviens qu'il m'avait piquée la place du milieu dans le bus, je m'étais alors assise sur lui pour me venger. Bien que je connusse son point faible qui était ses cheveux, il avait trouvé le mien. Mais je pense qu'il n'avait pas compris encore qu'en me chatouillant sur n'importe quelle partie de mon corps où j'étais sensible je me tordais dans tous les sens.

Il avait donc pincé mes côtes et m'avait portée pour me jeter sur le siège d'à côté. Je le cherchais autant qu'il me cherchait. Je ne lui parlais pas trop par message, je préférais lui parler dans le bus le matin et quand je terminais tôt le soir.

C'était un moment où on ne se prenait pas la tête. C'était un moment où j'étais complètement moi. Où je jouais avec lui.

Mais il avait une copine alors je faisais attention à moi. Je ne voulais pas revivre une expérience désastreuse comme avec l'autre. Lui était au-dessus.

Il était lui. Et j'aimais cette personnalité. Je lui avais parlé des tatouages que j'aimerai faire. Je me les étais d'ailleurs faits. Un en-dessous du sein, un sur le haut de la hanche, un sur la cheville. Et il m'avait dit qu'il aimait lorsque les filles s'en faisaient là car seul leur mec pouvait le voir. C'est d'ailleurs le raisonnement que j'avais eu.

Il m'avait dit de faire attention à l'encre que j'utilisais car certaines pouvaient dégrader ma santé.

Viktoria m'avait dit que l'autre avait dit à un mec de mon lycée que j'étais énervée de ne pas avoir pu être déléguée. Je m'étais pour le coup énervée dans le bus parce que l'autre je le détestais. J'en avais marre qu'il ne se mêle pas de ses affaires.

J'avais tellement été énervée qu'il voulait savoir ce qui c'était passé avec lui et je lui avais tout raconté. Il était au courant de tout. Je lui avais tout dit à ceur ouvert mais j'étais tellement énervée.

Je n'arrivais pas à l'écouter, à écouter ce qu'il me disait. Je ne voulais pas lui faire entendre raison. Je voulais moi avoir raison. Il avait donc mis sa main sur ma main qui était sur mon genoux. J'avais par ailleurs mis une jupe avec des collant, le matin il m'avais dit que j'étais très bien habillée mais que mes chaussures orange cassaient tout. Je lui avais dit d'aller se faire voir.

Il avait donc posé sa main sur la mienne pour que je me reconcentre sur lui et il avait réussi.

Il m'avait dit que cela ne devait pas m'affecter, que je devais m'en foutre. Que je devais faire comme lui, ne pas accorder de l'importance aux choses qui n'en ont pas.

Je l'ai écouté. J'avais décidé de pardonner mon amie qui m'avait planté un couteau dans le dos pour ces élections. C'était mon amie et dans tous les cas je n'aurais pas pu lui en vouloir. Je n'en veux que très rarement à mes amies. C'est rare, très rare que je m'énerve contre elles.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant