SCARLETT

CHAPITRE 23 : I'm a rider James

J'avais une sensation de vague, je sentais que je bougeais mais je rêvais, je dormais. Mes yeux s'ouvrirent et je n'étais plus dans mon lit. Ma tête rencontra celle de l'homme qui me tourmentait et il en profita pour me faire un bisou sur la joue.

Nous n'étions plus à la maison, en observant les alentours je me rendis compte que James s'apprêtait à monter dans un avion. Non, son jet privé ! Que dis-je.

Je n'adhérais pas spécialement aux courts trajets inutiles que faisaient sans cesse James avec son jet. D'ailleurs, ce sont les personnes les plus riches qui émettent les plus grandes empruntes carbone.

Je me gardais cette réflexion pour moi mais un jour, un jour je lui ferai part, que son comportement envers la planète est désastreux.

Je fronçais les sourcils, je ne comprenais en rien à ce que je faisais ici, dans ce jet, loin de la villa, en direction d'une destination inconnue.

James me déposa sur un siège et m'attacha ma ceinture, je grognais de mécontentement. Il l'avait déjà fait lors de notre première rencontre, si je puis appeler cela comme ça. Mais, en sentant l'effluve de son parfum je ne dis plus rien et laissais un sourire béat prendre place sur mon visage. Que je suis niaise !

James rit suite à ma réaction et se décida à parler :

- Enfin réveillée princesa ?

J'acquiesçais de la tête et il poursuivit.

- Tu dois te demander où nous allons...

- Mhmm, oui !

- Nous partons pour Londres.

Londres, Londres, Londres, Londres, j'ai toujours aimé cette ville, j'y étais partie en vacances avec ma famille un été et j'avais adoré cette ville. Mais le mieux était d'y aller en hiver et, Février correspondait tout à fait à la température froide qui allait m'accueillir et que j'aimais !

James sourit face à mon sourire et je décidais de décrocher ma ceinture pour aller rejoindre ses bras.

Nous avions décollé et je crois que cela faisait une heure que je m'étais assoupis, sa chaleur me réconfortait et m'apaisait. Je devais profiter de ces derniers instants de bonheur avec lui, oui je devais profiter.

Je ne savais pas pourquoi nous quittions les Etats-Unis, j'aimais ce pays peut-être même plus que Londres mais autant que la France.

D'un côté je voulais retourner en France mais d'un autre je ne voulais pas, je devais choisir entre la sécurité et le brin de folie qui m'emparait depuis quelques mois déjà.

Je regardais James discrètement et essayais de lire en lui. Je n'étais pas bête je savais qu'il y avait un gros problème avec moi, qu'il devait régler des choses me concernant mais il ne voulait pas me dire quoi. Et, c'est bien pour cela qu'il devait me garder mais je ne voulais être une distraction pour lui, il n'en était pas question.

Mes oreilles commencèrent à se boucher et je devinais que nous allions atterrir.

Sans un mot, je délaissais James et me levais, récupérais mon sac, je ne savais même pas ce que Eichi avait mis dedans puisque je n'avais rien à moi.

En descendant de l'avion, je remarquais une jolie voiture, oui, une plutôt belle voiture verte. Une Lamborghini. Je regardais rapidement James en réfléchissant à toute vitesse. Je ne savais pas si j'allais réussir à lui demander...

J'en avais marre de faire comme si cela me plaisait d'être passagère. Je le regardais de nouveau, me retournais.

Il remarqua que je cogitais et me dit :