CHAPITRE 30 : A.AJ

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Je me sentais malade, la soirée d'hier soir m'avait bien amochée le cerveau.

Je me sentais faible. J'avais l'impression de ne pas être moi-même.

Les rayons du soleil éclairèrent ma cuisine et éblouissèrent mes iris. Je m'appuyais sur le plan de travail et prenais un simple déjeuner. Mes jambes tremblaient légèrement et mes mains n'arrivaient pas à prendre mon verre de jus d'orange correctement.

Je décidais alors de m'allonger dans mon canapé et d'allumer la télévision. Je connaissais la cause de cette faiblesse. Je savais que l'alcool y était pour quelque chose. Je savais que si je ne faisais rien dans les mois qui allaient suivre, j'aller y passer et je ne serai plus. Ou alors j'allais plonger tellement bas que je n'allais pas réussir à me relever.

Je n'en avais parlé à personne mais je devais profiter avant d'aller me soigner. Je décidais d'envoyer un message aux garçons et Miro me répondit. Je devais les rejoindre.

Je m'habillais rapidement, pris mes clefs et commandais un Uber. Nous nous rendions proche de la frontière Italienne. Enfaite, dans l'Italie, nous allions dans une magnifique ville que j'avais déjà visitée. San Remo. Il y avait beaucoup de touristes mais j'aimais cette ville, elle possédait un charme non discutable. Nous descendîmes sur la plage, le seul inconvénient était que les places sur la plage étaient payantes comme dans toutes les belles villes sur la côte italienne.

Heureusement que nous avions rapporté de l'argent, nous nous installâmes et je pris mon livre. Je ne voulais pas forcément me baigner et une bonne darkromance ne me ferait pas de mal. Je commençais donc cette croustillante lecture, je me perdais à travers chaque page que je tournais et mon esprit s'imagina chaque image que ce livre me transmettait. Je fus coupée dans ma lecture par un de ces beaux garçons que je venais de rencontrer. Je levais paresseusement mes yeux vers lui, lui montrant qu'il venait me déranger dans ma lecture.

Miro.

Je sentais qu'une connexion se faisait et s'établissait entre nous deux. J'étais sûre que je l'avais déjà vu car un physique et une apparence aussi magnifique ne s'oubliait pas. Tout dans ses habitudes, sa manière de regarder les gens... J'avais réellement l'impression de le connaître entièrement. Mais d'un autre côté, il était tellement mystérieux. Comme si une aura sombre et mélancolique planait autour de lui.

- Alors cette maison ?

- Magnifique, c'est une maison de rêve !

- Tu m'étonnes !

- Je l'ai vraiment bien choisie !

- Je n'en doute pas, mais ducoup, tu as pu régler le problème de propriétaires ?

- Quel problème ?

- Ta mémoire te fait défaut !

- Je ne vois pas de quoi tu parles Miro !

- La boîte aux lettres de ta maison était à ton nom, tu ne trouves pas cela bizarre ?

- Non, ils ont dû le mettre pour que je puisse recevoir du courrier non ? Au vu du prix, que je l'ai louée !

- Hm oui, tu as sans doute raison !

La journée se passa tranquillement comme les jours qui suivirent.

La semaine était passée vitre, très vite et trop vite ! J'avais fait la fête trop de fois et mon coeur me l'avais fait savoir.

On sonna à ma porte, je me déplaçais parmi ces belles pièces noires. J'ouvris la porte et tombais sur cette boîte noire qui portait mes initiales. Une lettre était posée dessus. Je regardais aux alentours mais ne voyais personne. Je pris alors la lettre et l'ouvris.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant