CHAPITRE 44 : Mes dix huit ans.

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J'immergeais lentement de mon sommeil, les rideaux étaient fermés, la pièce était faiblement éclairée.

J'aime quand il fait sombre.

Je me retourne donc, mon dos se repose sur ce canapé noir. Je regarde à mes côtés, James n'est plus là.

Je lève les yeux en direction de la grande fenêtre. Les rideaux sont ouverts et un petit carreau est ouvert laissant la brise du vent déposer des petits baisers sur ma peau.

Je décide alors de me lever et d'aller me doucher. Ma chambre est intacte, je ne sais pas où se trouve James.
J'ai entendu ce qu'il m'a dit hier mais ce n'est pas suffisant. Il faut que l'on ait une vraie conversation d'adulte.
Mais je vais attendre que ce soit lui vienne à moi.
Je ne veux pas m'imposer dans son esprit.
Il doit déjà être en train de réfléchir à mille à l'heure.

L'eau coule sur ma peau, je regarde ces petites perles d'oxygène descendre le long de celle-ci. Goutte après goutte j'espère qu'avec James tout redevienne comme avant.

Je me sèche rapidement. Aujourd'hui j'ai beaucoup de choses à faire.

Je m'habille d'un jean large, d'une paire de basket propre car je vais rester une partie de la journée dans notre maison.

J'opte pour un haut qui se noue sur les épaules, simple à mettre. Il est en coton ce qui me permet de ne pas avoir si froid que cela...
Je prends mon téléphone et réponds à tous mes messages, j'explique la réelle situation à mes amis et mens légèrement à mes parents en leur disant que je suis juste quelques temps aux Etats Unis avec James pour régler quelques affaires.

Je m'empare ensuite de mon ordinateur, je m'attelle alors à apprendre mes cours et à écrire les devoir à rendre que j'avais en retard.

Mon bureau est très bien aménagé.
Je mets un peu d'Elvis Presley en musique de fond.

J'ai toujours mon addiction pour lui, j'adore la musique. Ma musique préférée est la suivante : " if I can dream".

J'y suis addicte depuis que mes amies m'ont emmenée voir le film Elvis au cinéma le jour de mon anniversaire, de mes dix-huit ans. J'avais passe une incroyable journée.
Elles m'avaient organisé une journée entres filles où le programme était une surprise pour moi.

J'étais allée dormir chez Eva la veille car c'était plus simple pour prendre les transports. Il n'y avait pas beaucoup de bus desservaient dans mon petit village de France.
Eva et moi étions allées nous baigner dans sa grande piscine. Puis nous avions mangé avec ses parents.
On avait passé la nuit à rire, Eva est une amie en or, je l'adore et je regrette de ne plus autant la voir. Il est clair qu'avec nos vies bien différentes, il est compliqué de se voir...
Mais nous aurions dû faire plus d'efforts, j'aurais dû...
Bref, le lendemain, le vingt-quatre juin deux mille vingt-deux j'ai eu dix-huit ans.
Et c'était bizarre d'avoir enfin la majorité...
Nous nous étions réveillées tôt car nous avions un bus à sept heures et demie.

Nous devions retrouver Victoire chez Émilie pour après prendre le train à Saint germain.
J'étais tellement contente de faire cette journée avec mes amies.
Et il n'y avait rien a regretter...

Nous avions attendue victoire pendant une heure, mais c'était un rituel.
Emilie était un peu stressée car il ne fallait pas arriver en retard, je ne comprenais pas pourquoi car c'était une surprise ce que nous allions faire.

Dans le métro on n'a pas arrêté de courir, il s'agissait d'avoir le métro à l'heure, on ne pouvait pas attendre et on a bien fait de courir car nous sommes finalement arrivées pile à l'heure.

Arrivée dans le centre Beaugrenelle je savais ce que nous faisions, même à Bir-Hakeim je savais où nous allions, mais je ne savais toujours pas ce que nous allions regarder. Victoire avait essayé de me laisser des indices dans le métro en me disant que je devais ouvrir mes yeux mais rien...
Une fois sur le chemin du cinéma, elle m'avait dit que j'allais voir mon amoureux. Je ne savais vraiment pas à qui elle faisait allusion...
Puis, arrivées au cinéma, j'avais essayé de me boucher les oreilles le temps qu'Émilie scanne nos places mais j'avais regardé le grand écran.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant