CHAPITRE 52 : Naboo

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Il devait être dans les alentours d'une heure du matin lorsque nous sommes arrivés. Scarlett avait dit à sa famille de ne pas l'attendre pour se coucher. J'ai donc monté une magnifique allée qui montait sur une espèce de petite dune. La maison formait la lettre L et elle était à plat, sans escaliers. Le jardin était en pente avec des magnifiques fleurs et arbres.

Nous sommes rentrés, j'ai porté nos valises et elle m'a montré le chemin. A notre gauche se trouvait un grand couloir qui menait vers les toilettes, la salle de bain, la chambre de ses frères, la chambre de son père et enfin notre chambre et celle de sa mamie.

Il y avait un lit et un ancien bureau en bois massif et des photos de sa tante. Dans la cuisine, elle m'a servi un verre d'eau. La table de la salle à manger avait été dressée pour le dîner et le salon était magnifique.

Nous sommes partis nous coucher car elle était très fatiguée. Elle a rangé ses vêtements et j'en ai fait de même avec les miens. Elle était dans le lit à répondre à ses messages, ses copines avaient dû lui envoyer des messages par sms vu que je lui avais dit de ne pas correspondre par Instagram le temps que le problème soit réglé.

Je lui jetai son pyjama ce à quoi elle me répondit par un « eh ».

Je lui souris et elle se changea. Elle me balança son t-shirt, son pantalon que je pliais. Et son sous-vêtement. Je mis tout dans le placard. Elle se glissa sous la couette et m'attendis. J'enlevais à mon tour mes vêtements en la regardant. Elle me regardait, dans les yeux. Et elle souriait et son sourire était magnifique et je ne regrettais pas de l'avoir mariée. Même dans son pyjama ridicule avec des petits cœurs partout elle était ravissante.

J'hésitais à mettre mon haut de pyjamas.

« Tu devrais le mettre, je me fais souvent piquée ici et...

Elle fit la grimace et se releva instinctivement. Elle regardait partout autour d'elle et je ne comprenais pas ce qu'elle faisait.

- Il y a toujours des araignées dans cette chambre. M'expliqua-t-elle. Et j'ai pour l'habitude de vérifier à chaque fois que je viens ici qu'il n'y en ait pas. Elle fit le tour de la chambre, des quatre coins.

- C'est bon, il n'y en a pas !

Elle était rassurée. Elle me faisait rire avec sa peur ridicule. Je la soulevais et la portai jusqu'au lit.

Je nous emmitouflais sous la couette et je lui fis un bisou sur le front. Elle cala sa tête dans mon cou et je fis une petite place, je dis bien une petite place pour que son doudou puisse être également calé.

Je lui dis bonne nuit.

Lorsque je me réveillais il devait être neuf heures et elle dormait encore. Je pris mon téléphone et répondait à mes mails. Il fallait que je passe à l'entreprise de la défense avant que l'on ne reparte pour les Etats-Unis, il y avait beaucoup à régler. Je donnais mes instructions à tout le monde. Bien que je sois en vacances je devais m'assurer de tout. Je demandais des rapports sur chaque activité de chaque entreprise que je possédais. Je sais que Scarlett en avait parfois marre que je travaille autant. Elle aimerait que je donne les rennes de mon organisation à mes frères et que je ne devienne plus que le propriétaire car elle a peur. Mais je ne suis pas encore prêt à laisser ce bébé. Je demandais des nouvelles de mon service juridique. Je pense que je la réveillerai vers dix heures.

Elle bougeait légèrement, toujours agrippée à son doudou. Elle ne le lâchait jamais. J'en étais presque jaloux. Mais elle était belle, mignonne et gentille. Et ça me brule de l'admettre mais je l'aime.

J'entendais déjà du bruit dans la maison. Je ne stressais pas du tout à l'idée de rencontrer sa famille. Je ne stresse pas pour ce genre de choses, je ne stresse pas du tout à vrai dire. A part, à part quand cela concerne sa sécurité.

SCARLETTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant