Ma tête me faisait mal, mes paupières étaient lourdes, néanmoins, je parvins à les ouvrir. De légères secousses me firent immerger rapidement de l'état dans lequel je me trouvais.
Un état un peu léthargique je dirai.
J'essayais de voir l'environnement dans lequel je me trouvais. Puis, mes souvenirs revinrent et la réalité fut brutale.
Affolée, je regardais tout autour de moi, mon corps endolori allongé sur la banquette arrière d'un voiture. L'intérieur était noir et je ne pouvais voir le conducteur puisqu'une vitre tintée noire me séparait de celui-ci. Je me redressais et essayais de voir à travers mais en vain, elles étaient tintées. J'essayais alors d'ouvrir les portes mais :
"Tout est verrouillé inutile d'essayer petite. me dit une voix.
- Laissez-moi sortir ! dis-je en me retournant.
-Non et d'ailleurs où est la politesse demoiselle ? me dit-il.
- Mais laissez-moi sortir, je, je n'ai rien fait, laissez-moi partir ! Et puis, qui êtes-vous, montrez-vous ! dis-je en m'écriant.
- Premièrement Scarlett, je te prie de baisser d'un ton et de surtout parler mooins fort. Ensuite, je t'interdis de t'adresser à moi de cette manière, et, je fais ce que je veux. Donc tu vas te taire, patienter, et ensuite, je te dirai.
- Bien je vous écoute.
-Ah voilà qui est mieux"
Qu'il m'énerve, que me veut-il ? En plus je ne peux même pas le voir. Qu'est-ce que je fais ici ? Je dois m'énerver ? Essayer de m'enfuir ?
J'essaye de penser rapidement. Réfléchis Scarlett, tu es toute seule et il t'a dit de te taire alors attends.
J'attends.
Le véhicule s'arrêta. Une portière claqua et la mienne s'ouvrit, sur un grand brun, cheveux mi-longs avec des mèches qui lui tombaient sur le visage. Une raie séparait le milieu de ses cheveux et ses yeux, ses yeux. Des yeux verts.
Il était beau.
Des yeux qui vous font frissonner, une expression qui ferait glacer le sang de n'importe qui. Une taille impressionnante, je dirai un mètre quatre-vingt-dix. Je n'avais pas pu distinguer correctement son visage, ni son apparence lorsque j'avais essayé de lui échapper et j'étais très loin de ce que je m'imaginais. Non cet homme me faisait peur et dans tous les sens du terme. Je n'ai peur de rien et de personne normalement, mais là je ne me la ramenais pas.
Mais cet homme était irrémédiablement beau, il était même magnifique.
De sa voix sombre et grave, il me demanda gentiment de sortir de sa luxueuse voiture.
Je sortis et m'aperçus de l'environnement. Nous étions en bordure de forêt, je ne voyais rien qui puisse m'aider à m'échapper. Rien ni personne, mon cerveau réfléchissait à toute vitesse. J'essayais de calculer la distance entre la voiture et la foret. En observant l'environnement qui m'entourait, j'aperçus alors clairement un mur à plus de vingt mètres, je me demandais ce qu'il y avait derrière...
Le psychopathe, voyant que je scrutais autour de moi ne perdit pas de temps et me dit :
"Ne pense même pas à essayer de t'échapper, il n'y a personne pour t'aider donc enlève cette idée de ta tête gamine.
Ses yeux magnifiques me scrutaient, son demi-sourire me narguait. J'avais l'impression de le connaître. Il était trop beau pour que je ne l'ai jamais vu de ma vie.
-Mais, je... tentais-je de riposter.
- Je n'ai malheureusement pas le temps pour tes protestations, je vais vérifier que tout est en ordre, tu restes là, tu ne bouges pas. Si tu essayes quoi que ce soit, je te tue directement et tu pars au paradis ou en enfer qui sait."
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SCARLETT
RomanceDans les ténèbres il persiste une once de paradis. Tu étais mon ange démoniaque. Dans tes verts se reflétaient mes noirs, Je te déteste mais t'aimerais-je ? Tu m'as brisée. Je suis morte pour toi. Mais quelle seront les différences entre mensonges e...