Chapitre 22: Inauguration

211 28 12
                                    

     
En média.  Une très belle chanson.  Écoutez la en lisant vous m'en direz des nouvelles.  Trop d'émotions.

               Voilà...

                           

                             Aujourd'hui ...

                    Andréa.

Il paraît que la vie soit très courte pour perdre du temps. Très courte pour vivre dans le doute.  Qu'il est préférable de vivre pleinement les moments que la vie nous offre.

Alors je peux dire que c'est ce que je fais jusqu'ici. Quand je la vois,  c'est la vie que je vois.  Quand je suis avec elle je suis en paix.

Elle dort pendant que moi je la contemple.  De la fenêtre où je me trouve,  les rayons de soleil se déploient sur tout l'horizon. Ils repoussent les ténèbres comme elle le fait dans ma vie. 

Quelques oiseaux laissent entendre leurs chants mélodieux et au loin d'autres espèces que je n'arrive pas à définir la nature se joignent à cet orchestre matinal.

C'est beau,  c'est apaisant.  Comme ça l'est de la regarder.

Elle se tourne sur le lit et inconsciemment me cherche.  Sa main se pose sur la place du lit que je viens de quitter.  Quand elle ne rencontre pas mon corps chaud, elle réitère son geste en fronçant les sourcils.

Je souris devant la moue qu'elle fait quand elle est contrariée.  Je décide de ne pas intervenir.  Je l'observe. 

Faute de pouvoir me toucher,  elle s'empare de l'oreiller qui doit sûrement garder mon odeur et y enfouie sa tête.  Et contre toute attente,  elle se met à pleurer. 

C'est silencieux.  Pas de bruits.  C'est déchirant.  Surtout qu'elle le fait souvent. 

Je l'entends parfois pleurer la nuit ou le matin quand elle me croit absent de notre chambre. J'aimerais bien savoir ce qui se passe. Lasse d'être si impuissant face à sa peine, je quitte la fenêtre et retourne vers le lit.  Je m'y assoie et passe mes doigts dans ses cheveux en les caressant légèrement.

Elle sursaute et ouvre ses grands yeux qu'elle plante dans les miens. Je  soutiens son regard triste et quelque chose en moi se tire.  Elle essuie une larme qui coule mais ne se détourne pas pour autant de moi.

- Qu'est ce qui ne va pas mon ange ?  Je lui demande en posant à présent le revers de ma main sur sa joue. 

Elle ferme les yeux pour savourer la douceur de mon toucher.  Et j'adore quand elle le fait. Et elle le sait.

- J'ai peur. Elle me répond dans un murmure.

Et je comprends.  Ses doutes,  ses appréhensions.  Mais je croyais que je l'avais déjà prouvé par tous les moyens que dans ma vie désormais il n'y avait plus qu'elle.

- J'ai rencontré tes parents hier Annabelle.

- Je sais.

- Pourquoi ne me fais-tu pas confiance ?

- Ce n'est pas ça.

- Quoi donc ?

- Je ne sais pas.  Parfois tu es pleinement avec moi,  Je sens que tu m'aimes.

- Et c'est le cas.  Je confirme.

- Mais des fois aussi tu t'egares,  Tu t'en vas.  Loin de moi.  Comme dans un autre monde,  dans tes souvenirs.  Vers elle.

Si J'avais Osé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant