Chapitre 28: Bon retour... mon amour.

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Six ans plutôt.

Myris.

Sept mois après le départ d'Andréa.

- Hé Myris tu es prête ? Me demande ma camarade de classe et amie Sonya.

- Dans deux secondes S'il-te-plait. Je range mes affaires.

C'est mon dernier jour d'école. J'ai eu ma licence. Nous sommes venu faire un cours d'orientation. Nos enseignants du département de littérature se sont préparés à nous organiser cette séance pour nous aider à mieux faire nos choix de carrière. Pour ceux qui ne veulent pas continuer en cycle Master.

Je range mes affaires en me demandant bien à quoi cela m'aurait servi, car je me sens toujours aussi perdue qu'au premier jour. Moi j'aurais aimé faire une école d'art mais mes parents ne considèrent pas l'art comme un métier. Et me voilà condamnée dans une orientation qui ne me convient qu'à défaut.

De plus, Je suis si perdue. Mon avenir aussi. Je ne sais plus si je dois toujours attendre Andréa qui jusqu'aujourd'hui ne m'a pas donné davantage signe de vie que la dernière fois. Dois-je penser à me préparer une carrière, une vie ici sans lui ? Ou respecter ma promesse et l'attendre ?

La seule réponse que j'ai eu de lui était un mail qui répondait au dernier que je lui avais envoyé il y a plus de sept mois. Il m'y disait simplement ces quelques mots.

<< Quand tu verras le signe, Tu comprendras.
Attends-moi Myris. Je t'aime...>>

Et depuis je ne fais que ça. Attendre.

Je l'aime Andréa. Énormément. Et ce n'est un secret pour personne. Et ce n'est que sur cela que repose ma foi. Mon amour pour lui.

- Hé dépêches-toi Myris. À quoi tu penses comme ça ? Où plutôt à qui tu penses comme ça me demande mon amie.

Je ne réponds pas. Je me contente de sourire et de mettre mon sac sur mon épaule et la suivre.

- Si c'est à ton blanc que tu penses. Je te trouve bien idiote de toujours l'attendre. Elle me dit en me prenant la main pour que je presse le pas.

Nous sortons de l'amphi et nous dirigeons vers la sortie. Il y a tellement d'élèves qui se dirigent en même temps vers la sortie ce qui fait que nous avons du mal à nous parler quand on suit la foule. Elle réussit à nous sortir de la masse et nous empruntons un autre chemin pour trouver la sortie.

Quand nous sommes séparées des autres et que la voie est plus libre, Elle continue:

- Tu es une belle fille Myris. Pourquoi te pouris-tu la vie à attendre un homme qui est parti et qui depuis te donne à peine signe de vie. Pourquoi ? Tu sais pourtant comment ils sont les mbenguistes* et combien de fois un blanc lui-même ?

Ses paroles me font mal mais je ne dis rien. Il y a trop de vrai dans ce qu'elle dit. C'est vrai que c'est dur. Si au moins Andréa me donnait quelque chose sur quoi m'accrocher, quelque chose sur quoi fonder mes espoirs. Mais je n'ai rien de lui. Juste une promesse. Celle qu'on s'est faite de s'attendre jusqu'à ce qu'il me fasse venir auprès de lui et un mail qui me rappelle la même promesse.

Mais aujourd'hui ça fait neuf mois qu'il est parti et que je ne sais plus à quels saints me vouer. J'écoute les paroles de mon amie et me sens si stupide et seule. Et si elle avait raison ?

- En plus regarde tous les mecs que tu repousses. Tous ces hommes beaux et riches qui ne jurent que par toi. Tu ne sais pas quelle chance tu as Myris. Si tu savais combien je t'envie.

Si J'avais Osé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant