Chapitre 30: Dis le moi encore...

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Six ans plutôt.

Un mois après l'arrivée de Myris en Grèce.

Myris.

- Geia sou agápi mou (Bonjour mon amour)

Je me réveille avec dans mon oreille cette voix mélodieuse qui me donne de merveilleux frissons.  Je souris quand je sens sa main qui se pose sur mon ventre et remonte vers ma poitrine.  Je gémis tellement c'est bon et je me dis que je pourrais rester ainsi des heures juste pour sentir sur moi la douceur de sa main amoureuse et qui m'a tant manquée.

- Geia sou kardiá mou (Bonjour mon coeur)

Je lui réponds aussi mais en grec. 

Andréa se relève  avec empressement,  surpris de m'entendre parler sa langue.  Je me retourne et le regarde calé au chevet du lit,  la bouche et les yeux grands ouverts comme ceux d'un merlan frit. Je ris devant sa stupéfaction.

- Tu parles le grec maintenant Myris ?  Il me demande incrédule.

- Aplós xéro ta vasiká... morò,   típota polÿ períploko (je connais juste la base bébé,  rien de bien compliqué)

Je dis mécaniquement car je n'ai pas eu le temps de m'exercer beaucoup.  C'est pourquoi les mots peinent à couler de ma bouche.

- C'est merveilleux mon ange.  S'écrie Andréa en venant me prendre dans ses bras et en m'embrassant  avec ardeur.

Je l'enlace et lui rends son baiser.  Rapidement la température monte et le désir nous envahit.  J'ai encore besoin de lui. Depuis qu'on s'est retrouvé,  c'est un festival de passion entre nous.  Nous faisons l'amour comme si nous désirions rattraper tout le temps que nous avons passé loin l'un de l'autre.

Andréa passe son doigt sur mon téton droit et je me cambre pour offrir ma poitrine déjà nue à sa caresse.  Il me titille l'autre téton avant de le prendre dans la bouche. Je libère un râle de plaisir du plus profond de mon être  et il me suce encore plus,  en réponse à  ma réception.

Nous avons passé la nuit à nous aimer et ce matin rien n'a changé.  À  chacun de nos touchers,  on s'enflamme comme si c'était hier qu'on se retrouvait enfin et je n'en demande pas moins.

Il passe à  présent sa main dans mon entre jambe pour trouver ma fleur et je ferme les jambes comme pour retenir ce plaisir le plus longtemps possible en moi. Il me caresse amoureusement et je me laisse aller dans ses bras.  J'accepte tout ce qu'il me fait avec amour.  Andréa est l'amour de ma vie.  Comment peut-on  aimer à  ce point ?

Il se met au dessus de moi.  Magnifique dans sa nudité et sa beauté qui s'est accentuée me laisse sans voix.  Il me regarde dans les yeux.  Il me demande si je suis prête.  Et je l'adore encore plus.  Cette prévenance.  Ce besoin de toujours nous vouloir en harmonie avant de s'unir.  Je lui souris et pose ma main sur sa joue et la caresse.

- Pour toi je serai toujours prête kardiá mou.

Je lui dis et il entre. En moi.  Il me remplit pleinement et le tourbillon de plaisir qui m'inonde me projette dans ce monde merveilleux où seules les âmes soeurs ont accès. 

Il bouge et je l'accompagne de mes caresses.  Je l'embrasse tellement c'est bon et il fait de même. Nous ne sommes plus que plaisir et plaisir. 

Si J'avais Osé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant