Aujourd'hui (six mois plus tard)
Annabelle.
La construction du centre hospitalier de mes parents avance à grand pas. La fondation a été mise sur pied et quelques bâtiments ont déjà été levés. J'en suis très heureuse car aujourd'hui Andréa m'a laissée superviser les travaux. J'ai passé ma journée à contrôler les travaux. À m'assurer que les règles de construction étaient respectées. À veiller à la bonne mesure des pièces, bref au respect du canevas du plan de construction. Quant à lui, il s'est mis en tenue de travail et s'est tué à la tâche avec les autres ouvriers.
Je suis légèrement en arrière adossée à une voiture de service et contemple mon homme. Je souris à cette pensée. Cela fait déjà six mois qu'Andréa et moi sommes en couples . Je l'aime chaque jour un peu plus et je crois que pour lui aussi c'est pareil.
Il se tient juste en face de moi et verse du ciment et du gravier dans une machine. Les muscles de son corps se dessinent merveilleusement sur sa tenue de travail toute tachée . Il est concentré sur sa tâche et ne me voit pas le dévorer du regard. Il dégouline de sueur. Ses cheveux complètement mouillés sont collés sur son front, ce qui accentue sa virilité. Il se mord la lèvre inférieure tellement il est concentré sur ce qu'il fait. Ce côté de lui me rend folle et me donne des idées pas catholiques dans la tête.
Je soupire et me dis que j'aimerais bien que ces pensées ne soient plus juste l'effet de mon imagination mais une réalité bien et bel concrète.
Depuis six mois, Je vis avec lui un amour platonique. On s'embrasse c'est vrai, on se caresse aussi mais nous n'allons jamais bien loin. Quand je lui dis que je suis prête à me donner à lui car je l'aime. Il me répond que je ne peux pas offrir à seulement six mois de relation un cadeau que j'ai gardé pendant vingt six ans. Il me demande à chaque fois d'attendre, de me faire confiance et à lui aussi car notre relation est bien plus qu'une histoire de sexe. J'en suis ravie quand il parle ainsi mais cela n'enlève pas mes doutes.
Je me demande parfois quand je suis dans l'intimité de ma chambre après qu'on ait passé une énième nuit ensemble sans que rien ne se passe s'il m'aime vraiment, s'il pense encore à elle.
Myris. Son premier amour.
Il n'aime pas beaucoup quand l'on parle d'elle et moi ça me fait me questionner. S'il ne l'aime plus pourquoi est-il si pénible pour lui de me parler d'elle ? Sa trahison est-elle encore difficile pour lui à accepter ? A-t-il vraiment mis une croix sur elle ou est-ce simplement la découverte de son histoire actuelle qui l'a décidé à tourner la page ? Là sont les questions qui me saturent le cerveau quand je suis seule, que ce soit dans ma chambre ou ailleurs. Je l'aime énormément et j'ai peur que jamais il ne m'aime comme moi je l'aime
La nuit commence à tomber et quelques travailleurs se préparent afin de quitter le site de construction. Je passe un regard circulaire et trouve qu'ils ont bien avancés pour cette journée. Une nouvelle bâtisse à été levée et je pense, si mes prévisions sont bonnes qu'on aura terminé au milieu de l'année prochaine soit exactement en Mai. Selon la feuille de route, nous allons accueillir nos premiers patients au mois d'août. L'équipe médical est en train de se mettre sur pied et le staff médical que nous avons en ce moment est très compétent. De même, sur le site Internet de l'hôpital qui est déjà en ligne, nous avons déjà quelques personnes bienveillantes qui se proposent comme pouvant être des donneurs potentiels. Nous n'avons pas encore de patients en liste d'attente mais cela ne saurait tarder car nous attendons que les travaux avancent encore mieux.
Je suis interrompue dans mes digressions quand je sens qu'on me caresse la joue.
- Hé bébé, où es-tu ? Andréa me demande de sa voix de velours.
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Si J'avais Osé
RomanceHier, Andréa , un jeune grec avait 20ns et était tombé amoureux pour la première fois. L'amour, il n'y croyait plus, ayant grandi avec une mère qui ne lui a jamais témoigné que mépris et indifférence. Un soir, Un soir d'exil pas comme les autres...