Chapitre 50

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Vous l'aurez sans doute deviné : la fille à laquelle je pense n'est autre que la belle Lisa. Je dois admettre que cela me démange assez de goûter à nouveau à mes premières amours – qui ne remontent il est vrai qu'à quelques mois. Je n'ai jamais cessé de trouver Lisa très désirable, et ma condition de célibataire assoiffé de sexe accentue grandement ledit désir ! C'est donc pourquoi j'ai décidé d'inviter la belle à prendre un verre. J'arrive en premier au café. Lisa me rejoint quelques minutes après. Elle est toujours aussi appétissante : du classique en termes de pantalon, mais néanmoins très efficace, puisqu'elle porte un bon petit jean comme je les aime, qui la met diablement bien en valeur. Quant à son haut, il est encore plus sexy, avec un décolleté plongeant qui me laisse rêveur. Lisa m'adresse un sourire chaleureux et on parle de tout et de rien. Très vite, je dois avouer que je suis un peu ailleurs dans la conversation.

Je suis de plus en plus obnubilé par cette majestueuse paire de seins que je rêve d'avoir de nouveau entre les mains. Je m'en lèche les babines. Mes pensées vagabondes se multiplient, et elles se font de plus en plus osées. Si cela ne tenait qu'à moi, je me lèverais pour embrasser à pleine langue ma séduisante interlocutrice. Lisa passerait ses bras autour de mon cou, et mes mains deviendraient vite sérieusement baladeuses : elles s'aventureraient sur ses seins, par-dessus son haut, alterneraient avec ses hanches et ses fesses, en allant chercher l'arrière de son string... Je ferais tout cela en continuant à l'embrasser fougueusement, bien entendu. Elle pousserait des petits gémissements comme je les aime, mmm... Et j'enlèverais son haut pour m'occuper de sa poitrine de toutes les façons possibles, avec les mains et la bouche... Puis elle libèrerait ma queue en feu en baissant ma braguette et mon caleçon. Elle m'adresserait un regard coquin avant de prendre en main mon engin, de le frotter à ses tétons puis de le prendre en bouche. Et puis...

« - Ça va Paulo ? T'as l'air ailleurs ? On peut savoir à quoi tu penses ? »

Mince ! C'est bien vrai que j'étais ailleurs. Loin, très loin de la situation actuelle ! Je réalise que j'ai une trique d'enfer, additionnée à un petit sentiment de culpabilité, dû au fait d'avoir des pensées aussi coquines, voire salaces, dans un cadre aussi neutre et amical qu'un verre pris dans une terrasse de café...

« - Hein, non non, à rien. Je pense à rien.

- Ah bon, même quand tu matais mon décolleté comme un mort de faim, tu pensais à rien (clin d'œil) ? Bon alors Paulo, qu'est-ce que tu me racontes de beau ? Jusqu'ici c'est surtout moi qui ai fait la conversation.

- Ben écoute, rien de spécial. Le célibat c'est un peu dur, parfois. Mais tu dois connaître ça, toi aussi ?

- Eh bien non, plus maintenant ! J'ai trouvé chaussure à mon pied !

- Ah !

- Comment ça, « ah ! », c'est tout l'effet que ça te fait ? ... Attends une minute, je viens de comprendre. Si tu es déçu de cette nouvelle, c'est que tu attendais plus de ce petit verre amical, je me trompe ?

- Aïe, je suis démasqué ! J'avoue tout !

- Ah là là, avec toi, rien n'est jamais gratuit hein, Paulo ? Et moi qui me disais que pour une fois, tu prenais de mes nouvelles sans rien me demander en échange, juste pour me faire plaisir... Enfin, c'est pas bien grave, t'as de la chance que je sois de bonne humeur ! Bon, je t'explique : c'est un mec que j'ai rencontré il y a quelques jours à une soirée. Je sais, c'est pas super original, mais ça n'empêche pas que je la sens bien, cette relation. Je pourrais pas trop te dire pourquoi, mais il y a un petit je ne sais quoi indéfinissable, quelque chose en plus, quelque chose de spécial. Pas trop déçu, Paulo ?

- Non, ça va. Enfin, si tu veux que je sois vraiment honnête, si, je le suis un peu. J'avoue que j'aurais bien aimé que tu sois libre comme l'air (clin d'œil). Mais au global, je suis content pour toi, Lisa. C'est cool que t'aies fait une belle rencontre. Et ça me fait plaisir de te voir comme ça, je n'avais jamais vu tes yeux pétiller à ce point ! En espérant que ça dure ! »

On discute encore un peu, de tout et de rien, et on se quitte peu après. Évidemment je reste un peu sur ma faim, même si je n'ai pas menti : ça m'a vraiment fait plaisir de voir Lisa radieuse comme ça. Mais du coup, je me retrouve à la case départ... Et ces pulsions qui n'en finissent pas de me harceler ! Vivement que Coralie débarque ! Malheureusement ce n'est pas pour tout de suite... J'en suis à ce stade de réflexion lorsque je reçois un texto : « Salut Paulo, c'est Édouard de la colo. Je suis sur Paname ce week-end, alors toujours chaud pour une virée en boîte ? ;) ». Chaud ? Bouillant, même ! Vivement ce week-end !

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant