Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)

Chapitre 60

C'est au cours d'un TD particulièrement ennuyeux qu'il se passe enfin quelque chose d'un peu différent. Un cours de Théorie économique. Un vrai régal. Le TD se termine. Ayant une pause avant le cours suivant (macro-économie, miam...), je traînasse. Je vois une fille du TD parler au prof. C'est drôle, je ne l'avais jamais vue, elle doit être nouvelle. Je ne peux pas dire qu'elle soit sublime, son visage n'est pas parfait, mais elle est quand même assez séduisante, elle a un visage plutôt attirant et sympathique (c'est bizarre à expliquer), et puis elle a une assurance et une présence qui lui ajoutent un petit quelque chose. C'est une blonde d'environ 1,65m. Cheveux longs, corps a priori intéressant, même si c'est difficile à juger précisément, puisqu'elle s'habille de façon plutôt ample. Au moment où je suis sur le point de partir, elle vient me voir pour me demander mes cours depuis le début de l'année. Elle m'explique qu'elle vient de débarquer et qu'elle a tout le programme à rattraper. La pauvre n'a pas frappé à la bonne porte. En lui montrant une copie double remplie à moitié, constellée de ratures, avec une écriture illisible, je lui explique que je n'ai que ça à lui proposer. Pour que vous vous rendiez compte de l'ampleur des dégâts : voici quelques bribes de ma « prise de notes » :

« PIB → Etat %↗en fonction dettes, dvp ↗ ↘/ ⅝, taxe non prop. fluct. éco
//isme taux ± ∑ imp.renteΔ ‰
Important : flux √ inc. comp. mic. inst. const. dom. ex. sksj,v »

D'un ton amusé, elle me dit : « Bon, je demanderai à quelqu'un d'autre ». J'aime bien son naturel. D'ailleurs elle a un naturel tellement... naturel que la conversation s'enchaîne facilement. Comme on a une demi-heure à tuer avant le prochain amphi de macro, on va se prendre un petit café, et on fait plus ample connaissance. Elle s'appelle Audrey, est un peu plus âgée que moi (puisqu'elle m'explique que cela fait quatre ans qu'elle a eu son bac, depuis elle a été vendeuse dans une boutique de vêtements, boulot qui ne lui déplaît pas, mais qu'elle ne se voit pas faire toute sa vie, raison pour laquelle elle renoue avec les études). J'apprécie le fait de discuter avec elle. C'est bête mais je m'ennuyais tellement jusqu'ici que je suis presque moins content de parler avec une fille (en plus pas mal) que de parler avec quelqu'un. Ça me fait bien plaisir. Même si au bout de quelques jours seulement mon imagination me voit partager des moments plus qu'agréables avec elle, si vous voyez ce que je veux dire. Je n'ai pas spécialement de sentiment pour elle, plutôt de l'attirance, du désir, et de la complicité. Bref, je rapprocherais plutôt Audrey d'une Coralie que d'une Lola. J'espère en tout cas fortement que ma relation avec elle sera aussi physique et bon esprit qu'elle l'était avec Coralie.

Elle m'attire de plus en plus. Quand je m'assois à côté d'elle, je n'ai désormais plus qu'une envie : la prendre par la taille pour l'embrasser sensuellement. Et c'est particulièrement vrai quand elle s'habille plus sexy que d'habitude c'est-à-dire rarement. Quand elle se met en valeur, faisant ressortir ses formes voluptueuses, c'est un vrai régal pour les yeux, la promesse d'instants enivrants. Si ses fesses sont plus que sympathiques, j'ai un plus grand faible encore pour ses seins parfaitement formés qui ne demandent qu'à être croqués. En fait elle n'a pas un corps parfait au sens « académique », c'est-à-dire comme on en voit dans les magazines. Elle doit avoir 3 ou 4 kilos « en trop » par rapport aux standards, ce qui me va très bien, car je n'affectionne pas tellement les filles maigrichonnes. Autant dire que lesdits kilos « superflus » ne sont pas du tout à jeter de mon point de vue ! Bref, depuis deux semaines qu'on se connaît, j'ai de plus en plus envie d'en savoir plus sur elle. Je remarque également qu'elle se montrer de plus en plus tactile avec moi, passant assez fréquemment sa main sur mon avant-bras. Bon, peut-être qu'elle est comme ça avec tout le monde, me direz-vous. La seule chose certaine, en tout cas, est que la petite Audrey envahit toujours plus mes pensées de jour... comme de nuit.