Chapitre 36

177 3 3
                                    

Je revois ma belle le lendemain pour le petit déj. On s'embrasse profondément, ce qui me met tout de suite en appétit. On mange et, comme à notre habitude, on lézarde un peu à la piscine. Après quelque temps passé à flirter dans l'eau, on prend racine sur les transats. On prend tranquillement le soleil, quand le téléphone de Coralie se met à sonner. Elle répond : « Allô ? Hey mon chéri, ça va ? Toi aussi tu me manques mon bébé. Ouais les vacances sont super ici et toi ? ... hmmm moi aussi. Hmmm ça me manque aussi. Arrête tu me donnes envie là... »

La coquine ! Elle parle avec son mec – j'ignorais qu'elle en avait un, mais ça ne m'étonne pas, et à ma grande surprise, cela ne me rend même pas jaloux. Après tout nous n'avons qu'une relation purement physique et c'est très bien comme ça. En tout cas, je ne sais pas précisément de quoi ils parlent (j'ai bien dit « précisément », car j'ai quand même une petite idée de l'idée générale), et la belle a l'air de plus en plus émoustillée. Ça m'excite pas mal de la voir gigoter comme ça. J'écoute avec la plus grande attention la suite :

« Par pitié bébé, arrête de parler de ça, j'adore tellement quand tu me le fais... Cela dit, je te rassure, j'ai trouvé de quoi m'occuper ici, dit-elle en me faisant un petit clin d'œil, et il se débrouille pas mal en plus. Non, arrête tu vas me rendre folle ! Allez il faut que je coupe. Bisous mon chéri. Je t'aime. Je t'aime. »

Elle raccroche, me sourit, et me dit : « Bon, mon petit Paulo, il va falloir que tu me soulages.

- Attends, tu m'as pris pour ton objet sexuel ? Tu crois vraiment que ça va se passer comme ça ?, lui réponds-je d'un ton faussement offensé.

Elle me jette un regard provocant et me rétorque :

- Je crois bien, oui.

- Bon, alors puisque je n'ai pas le choix... » lui dis-je avec le sourire, avant de l'embrasser sensuellement et de lui adresser quelques caresses poussées.

- On va dans ma chambre ? Normalement il n'y a personne... », me propose-t-elle.

Alors je la suis, ma main sur sa hanche. Je dois dire que, embarrassé par mon érection, j'ai bien du mal à marcher, mais heureusement on y est vite. Au moment où elle tape le code d'entrée au seuil de la porte de sa chambre, je ne peux m'empêcher de caresser son ptit cul et même d'y mettre une petite claque. On entre et on s'embrasse direct. On s'installe sur son lit, assis l'un à côté de l'autre, et on s'embrasse toujours plus goulûment, avec voracité, ce qui me fait bander de plus en plus fort. Je caresse ses seins et ses fesses à travers son bikini. Je lui enlève son haut pour m'occuper de ses seins, puis le bas, ce qui me permet d'avoir une vue imprenable sur sa jolie petite chatte qui ne demande qu'une chose... De son côté elle enlève mon maillot pour prendre ma bite en bouche. Elle y va franco, avec une ardeur impressionnante. Puis elle sort de son tiroir une capote, qu'elle enfile sur ma queue. Elle s'empale sur moi, dans la même position qu'hier, en m'embrassant avec gourmandise, puis se détache pour changer de position.

Alors que je suis toujours assis, Coralie se met de dos et s'assied sur ma queue en feu, qui, grâce à la mouille de sa petite chatte, entre parfaitement dans son cul. Je lime ma partenaire tout en caressant ses seins, dont la dureté des tétons m'excite toujours plus. Je me régale. Je suis incroyablement chaud et Coralie tout autant. Et le fait que l'on puisse être surpris en flagrant délit par une fille de la chambre qui passerait par là ajoute à l'excitation de la situation... Elle gémit de plus en plus fort en disant « c'est trop bon ! », quant à moi je grogne des trucs du type « j'adore ton cul, bébé ». J'accélère la cadence jusqu'à la jouissance : une dizaine de secondes d'orgasme ultime, de pur bonheur : quel pied de s'occuper du petit cul de Coralie ! Elle se retourne, me sourit, on s'embrasse un peu et je lui caresse les cheveux et la joue. On quitte assez vite la chambre (il ne faudrait pas qu'on nous surprenne !), et on retourne à la piscine pour piquer une petite tête. Elle me demande :

« - Et toi au fait Paulo, t'as une copine ?

- Yes. Elle s'appelle Lola.

- Ça se passe bien ? Elle est mignonne ?

- Ça oui, très mignonne. Mais pour être honnête, j'appréhende un peu son retour de vacances. Elle ne connaît pas ton existence, sans parler des autres filles que j'ai rencontrées tout récemment... Et toi alors ton copain ? Vous avez l'air d'avoir une relation un peu spéciale.

- Je l'adore. Ça peut paraître surprenant, mais c'est du sérieux avec lui. On a une relation tout en complicité et provocation, mais aussi en douceur et tendresse. Je tiens beaucoup à lui, et je pense que c'est pareil de son côté. Ça fait presque un an qu'on est ensemble et jamais je n'ai été aussi bien.

- Et ça te dérange pas de te dire que chacun va voir ailleurs pendant les vacances ?

- Au moins il n'y a pas de cachotterie ni d'hypocrisie. C'est une sorte de jeu entre nous, comme tu l'as vu tout à l'heure. Et puis on est jeunes ! Je n'ai même pas 18 ans, et lui est à peine plus âgé que moi. Il faut en profiter ! Et ce n'est pas parce que j'ai des petites amourettes sans importance – désolée pour toi, ne le prends pas mal, hein – que mes sentiments pour lui ne sont pas réels. Et de toute façon, lui comme moi sommes des séducteurs dans l'âme. On adore ça, c'est dans nos gènes, ce serait trop bête de s'en priver ! Et puis en m'amusant comme je le fais, je me fais plaisir, et je fais plaisir à quelqu'un d'autre, en l'occurrence toi. C'est une bonne action finalement de faire ça, non ? D'autant que ça a des répercussions positives sur notre couple. Si on se restait fidèles, on finirait par en vouloir à l'autre et à notre couple, qu'on considérerait comme une prison.

- Et si tu tombes amoureuse de ton amant ?

- Ça n'est jamais arrivé. Ce qui est normal : Antoine est le seul garçon que j'aime. Il y a plein de mecs que je trouve charmants, avec qui je me verrais coucher – ce que je ne manque pas de faire avec certains, d'ailleurs –, mais lui c'est autre chose, ça dépasse l'apparence et le physique. On passe à la dimension de l'« âme ». Elle est là, la différence. Et puis comme je te l'ai dit, il faut profiter, faire en sorte de ne pas avoir de regrets, car les regrets, tu restes bloqué dessus et ça t'empêche d'avancer. Donc il faut y aller !

- T'as bien raison, ma belle ! Malheureusement, je ne suis pas sûr que Lola ait précisément la même conception des choses... »

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant