Chapitre 33

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Je rentre au centre en pensant à cette petite heure passée avec la belle et entreprenante Coralie. Elle me plaît beaucoup, cette petite. Sur le plan physique, évidemment, mais pas seulement : j'apprécie son côté « rentre-dedans » (même si cela s'avère un peu déroutant), mais aussi sa « présence ». Je ne peux pas dire que j'en sois amoureux, mais il me faut reconnaître que cette fille a quelque chose de spécial que j'apprécie particulièrement. Sans parler du désir que j'ai pour elle... Arrivé dans ma chambre, je fais une courte sieste (cet après-midi m'ayant usé, surtout mentalement), et vais prendre un verre sur la terrasse du centre. Je suis dans mes pensées, lorsque je réalise que Coralie est dans la piscine, qui se situe juste à côté. Elle est avec un mec (pas le même que celui de la dernière fois), qui essaie de la « noyer » (vous savez, ce petit jeu de séduction qu'affectionnent tant les mecs).

Une nouvelle fois, je dois dire que je sens monter en moi un zeste (voire plus) de jalousie : il y en a un peu marre de tous ces mecs qui tournent autour d'elle ! Au bout d'un moment, la belle m'aperçoit et m'invite à me joindre à eux. « Je ne suis pas en tenue et la piscine va bientôt fermer », lui réponds-je. Alors elle continue quelques instants son petit jeu avec le mec. Je me dis que j'aurais peut-être dû me joindre à eux. Elle finit par sortir de l'eau. Quelle belle fille, je la dévore littéralement du regard : j'admire le galbe de ses jambes, ses fesses et ses jolis petits seins... J'aimerais tellement en savoir plus sur ce qui se cache sous son bikini... Elle quitte la piscine et m'adresse un léger sourire quand elle passe à proximité. Quant à moi, je continue à siroter quelque temps mon verre, avant de descendre dîner.

Je mange avec des mecs de mon groupe de tennis, discute de tout et de rien avec eux, puis remonte. Je vois, au bar du centre, Coralie en compagnie du même mec avec qui elle était à la piscine. Je m'incruste avec eux. Je fais connaissance avec le mec en question, il s'appelle Hugo. Comme vous pouvez vous en douter, je ne l'aime pas trop. Il a une casquette vissée de travers, sans doute pour faire « caille-ra » (heureusement que le ridicule ne tue pas...), et quel moulin à parole, en plus ! C'en est vite fatigant ! Et attention, hein, je précise que ce jugement est totalement objectif : cela n'a rien à voir avec le fait qu'il s'intéresse à Coralie, qu'est-ce que vous allez chercher. Hugo finit par prendre congé, expliquant avoir un coup de fil à passer. Je me retrouve donc en tête-à-tête avec la belle, qui se passe rapidement mais sensuellement la langue sur ses lèvres puis me demande : « Alors, t'as réfléchi à ce que je t'ai dit tout à l'heure, j'espère ? », avec un petit sourire complice et légèrement coquin. Il ne m'en faut pas plus pour ressentir un effet qu'il n'est pas utile de préciser... « J'attends le bon moment », lui réponds-je mystérieusement, sans évidemment savoir quand sera ce bon moment, même si je sais que celui-ci doit arriver vite, car ce n'est pas la concurrence qui manque !

« - Tiens, on est à la bourre pour le spectacle, dit-elle.

- Quel spectacle ?

- Un truc organisé par les monos. Ça a l'air un peu naze, mais ça vaut peut-être le coup d'aller jeter un coup d'œil.

- Alors c'est parti ! »

On y va, mais la salle est déjà comble. Je me retrouve donc tout au fond de la salle, debout, à côté de Coralie. Pas de bol de ne pas avoir de place assise, me dis-je, en plus on ne voit pas grand-chose du fond. Mais je me rends vite compte que ce « manque de chance » est peut-être en fait une vraie aubaine pour moi. Eh oui, je suis avec Coralie... dans le noir... tout au fond... Personne ne fait donc attention à nous. C'est donc pour moi l'occasion ou jamais d' « attaquer ». Mais comment ? Dois-je la prendre par la main ? Non, ça fait trop « romantique », ça ne colle pas vraiment avec la personnalité de la belle. Il faut que je fasse preuve de plus d'audace ! Alors j'aventure, après un temps non négligeable de tergiversation, ma main sur sa hanche, dans un doux mélange d'excitation et de crainte : j'ai peur qu'elle ne réagisse de façon négative. Mais bonne nouvelle, Coralie se laisse faire docilement, elle esquisse même un petit sourire, tout en continuant à regarder le spectacle. Je reste comme ça pendant quelque temps, mais la tentation devient grande pour moi de passer à la vitesse supérieure et de descendre ma main... Ce que je finis par faire. Les fesses de Coralie, que je caresse par-dessus son legging, sont, comme je pouvais m'en douter, un délice au toucher.

Puis je finis par pivoter ma petite Coralie afin qu'elle se tienne face à moi : je pose mes mains sur sa taille, et elle entoure, toujours avec un sourire complice, mon cou de ses bras, pour un baiser langoureux dont je me délecte. Un baiser qui ne dure pas plus d'une demi-minute, mais qui n'en demeure pas moins d'une réelle intensité. Ce contact intime achevé, elle me prend par la main et se dirige vers la sortie. On va dans ma chambre, où à mon grand soulagement, il n'y a personne. On s'installe sur mon lit, et on s'embrasse longuement et sensuellement. Je joue avec sa langue avec bonheur, tout en lui caressant les cheveux et la joue. J'ai une de ces envies d'elle ! Je caresse aussi un peu ses seins et ses fesses, puis Coralie fixe d'un air coquin ma braguette. Ça m'excite ! Elle finit par ouvrir ladite braguette pour palper ma queue par-dessus mon caleçon tout en se mordillant légèrement les lèvres et en me fixant du regard. Elle enlève ensuite le caleçon pour regarder ce qui s'y cache : « Hmmm, appétissant », me dit-elle avec un petit clin d'œil. Elle empoigne ma queue toute dure, approche son visage et embrasse mon gland. Je pense avec délice au moment inoubliable qu'elle va me faire passer, jusqu'au moment où elle lâche mon engin. Elle se met à bâiller, avant de dire : « Bon, j'ai un petit coup de barre, là, je vais aller me coucher, je te dis à demain ? ».

- Attends, tu déconnes !!!

- Désolée, j'imagine que c'est dur pour toi, me dit-elle avec un sourire. C'est le cas de le dire d'ailleurs. Mais c'est aussi dans ton intérêt que je fais ça. Il faut que tu sois en forme demain.

- Pourquoi, qu'est-ce qui se passe demain ?

- Tu verras... », me répond-elle avant de me souhaiter bonne nuit et de m'embrasser bien goulûment. Elle quitte la chambre. Pourtant je suis chaud comme la braise, là ! Je suis obligé de me soulager dans les toilettes. Puis la rêverie l'emporte : je pense à tout ce que cette fille pourrait me faire demain. Je ne sais pas ce qui m'attend, mais j'ai vraiment envie d'y être...

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant