Chapitre 39

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Le lendemain matin, j'ai tennis. On a même une petite compétition puisque c'est le dernier jour. Je me débrouille pas mal, je lâche bien mes coups, je joue dans la sérénité, c'est un vrai plaisir. Je passe l'après-midi seul à la piscine : normal, vu que Coralie joue à son tour. Je pense avec grand plaisir à cette semaine que je viens de passer. Franchement cette rencontre aura été un vrai bonheur : sexuellement c'est le pied, et humainement, j'apprécie également beaucoup Coralie. Sa simplicité, son assurance, sa vitalité... Je me dis que son mec en a de la chance, même si je n'en suis pas à proprement parler jaloux, puisque Coralie n'est pas vraiment mon type de fille sur le plan amoureux. Sur le plan « sexfriend », par contre, c'est la femme de ma vie ! C'est donc avec grand plaisir que je pense à tout ça, mais aussi, forcément, avec une pointe de mélancolie : eh oui, c'est déjà le dernier jour, et la nuit qui vient sera la dernière. C'est bien dommage. D'autant que Coralie n'étant pas parisienne (elle est de Lyon), il y a relativement peu de chances que je la revoie après ces vacances. Il va donc falloir profiter un maximum de cette ultime nuit, et de ce point de vue, avoir la chambre pour nous tout seuls est une vraie aubaine ! On pourra plus prendre notre temps, ne pas débarrasser le plancher de peur d'être pris en flagrant délit dès qu'on aura fini nos petites affaires. Je m'en lèche les babines.

Je passe donc une bonne partie de l'après-midi seul à la piscine, puis ma belle Coralie me rejoint. On flirte un peu dans l'eau, puis on passe à table. Après le dîner, on traîne un peu dans la grande terrasse du centre, avant qu'elle me dise « Attends-moi un moment, je vais me changer, il faut que je me fasse belle pour ce dernier soir ». Je poireaute une bonne demi-heure, partagé entre le fait de commencer à sentir le temps long et l'excitation de voir Coralie dans sa nouvelle tenue. Et je ne suis clairement pas déçu. La belle a choisi une mini-jupe particulièrement sexy et un haut plutôt décolleté. C'est surtout sur ses jambes que se dirigent naturellement mes yeux (et pas seulement les miens d'ailleurs : tous les mecs aux alentours dévorent littéralement du regard son galbe parfait ainsi que cette jupe diaboliquement courte...). Cette vision divine me fait d'ailleurs penser à cette petite blague selon laquelle un discours doit être comme une mini-jupe : assez court pour retenir l'attention mais assez long pour couvrir l'essentiel. Cette petite histoire propose une mise en parallèle amusante, ainsi qu'une définition percutante de ce vêtement si sexy, d'autant plus sexy d'ailleurs quand la fille qui le porte se nomme Coralie ! Quoi qu'il en soit, mes yeux se régalent, et penser que je vais passer la nuit avec cette créature me fait encore plus jubiler. Coralie vient s'asseoir à côté de moi. Je la complimente :

« - Hmmm, élégante et sexy : à croquer ! Tu ne passes pas inaperçue, dis donc !

- Non, surtout vis-à-vis du mec là-bas. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais depuis le début de la semaine, il n'arrête pas de me mater. Ce n'est pas le seul, évidemment, mais c'est encore plus frappant avec lui. J'imagine qu'il aimerait bien être à ta place ! J'ai envie de le chauffer un peu. Si on s'embrasse, je suis sûre que ça ne va pas le rendre indifférent. »

Alors je m'exécute : j'embrasse sensuellement ma belle Coralie, tout en passant ma main sur ses cheveux et sur ses cuisses dénudées. Après ce court mais intense baiser, je réalise en effet que le mec en question n'a pas l'air à l'aise. Il semble troublé, plus précisément très très excité : il aimerait tellement faire ce que je fais à Coralie : la peloter un peu, goûter sa langue, être assez près d'elle pour sentir son enivrant parfum, être le destinataire des ses petits regards coquins ... Et pour ne rien gâcher, la vue de cette mini-jupe, portée par une Coralie en position assise, doit bien stimuler son imagination... Je dépose également des baisers sur la joue et le cou de ma partenaire, puis on s'embrasse, encore plus profondément,cette fois. Coralie se débrouille pour que le mec puisse voir nos langues se mélanger, elle passe même rapidement la sienne sur mes lèvres, assez ostensiblement pour que le mec le voit, tout en étant suffisamment discrète pour que tous les autres à proximité n'y prêtent pas attention. Le mec a l'air toujours plus secoué, on imagine bien que ça bout à l'intérieur de lui, surtout à un endroit particulier... Constater que ma Coralie suscite tant de désir m'excite beaucoup, et plus encore le fait que je serai le seul ici présent à pouvoir réaliser mes fantasmes avec elle.

On continue quelques instants à s'embrasser goulûment, puis on finit par se lever. On passe lentement devant le mec, je prends soin de poser ma main sur le petit cul de Coralie. Au moment où on atteint les escaliers pour monter vers la chambre, on aperçoit au loin le mec qui se dirige vers les toilettes. On se demande bien ce qu'il va y faire, le bougre ! Après la vision de cette scène assez cocasse, on monte l'escalier, moi derrière elle. Je sais que c'est théoriquement impoli, mais cela me permet de mieux admirer les fesses de ma belle, et de les caresser de temps en temps, sous prétexte, lui dis-je d'un ton amusé, de la rattraper si jamais elle venait à tomber ! Je soulève même sa jupe pour caresser à même la peau son cul de rêve... On arrive finalement dans la chambre. La légère once de culpabilité que je ressens suite au petit plaisir sadique qu'on vient de s'offrir au détriment du mec est vite balayée par l'excitation : celle de passer cette toute dernière nuit avec Coralie, une nuit qui s'annonce plus que prometteuse...

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant