Chapitre 69

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Les semaines suivantes se passent à merveille. Christelle et moi faisons l'amour le plus souvent possible, j'aime particulièrement quand elle vient me rendre visite la nuit, en douce (elle ne l'a pas encore dit à ses parents, qui sont apparemment assez stricts). Le rituel est toujours le même : elle m'envoie un texto, j'ouvre la porte, et en douce on fonce vers notre chambre, ma main sur son joli petit cul. Et on fait l'amour. Miam. Christelle est toujours demandeuse, et assez ouverte en la matière. J'adore plonger ma tête (voire autre chose) entre ses deux gros seins que j'aime tant. Elle adore qu'on s'en occupe, alors ce serait bête de s'en priver, non ? J'aime également quand elle me prend en bouche, jusqu'à la dernière goutte. J'adore me sentir me vider dans son orifice buccal.... J'aime aussi, bien sûr, son joli petit cul. Je ne perds jamais une miette de l'admirer, dénudé ou bien moulé, j'aime le caresser, l'embrasser et bien sûr, lui rendre une petite visite avec mon engin qui ne demande que ça. Un vrai bonheur. Bref, j'adore faire l'amour avec elle, entendre ses petits gémissements. L'embrasser aussi, tendrement, sensuellement, fougueusement ou même « sexuellement ». Parfois je me dis que s'il fallait ne garder qu'un seul contact physique avec une fille, ce serait le baiser. Jouer avec la langue d'une fille, c'est tellement bon.

Ce que j'affectionne aussi chez elle, c'est l'admiration qu'elle me porte. Tout ce que je fais est fabuleux, elle aime tout chez moi, physiquement, mentalement... Cette idéalisation est classique, de la part d'une fille de 16 ans qui sort avec un mec de 19. J'ai l'impression d'être un dieu vivant, et ça me convient pas mal, à vrai dire. C'est bien sympa, et si on ajoute le fait que j'adore faire l'amour avec elle et que c'est une petite bombe, je ne suis vraiment pas à plaindre ! Mais peut-on dire que j'en suis amoureux ? Je ne crois pas, en fait. C'est juste un coup de cœur comme ça, une relation aux multiples avantages mais qui ne peut être considérée comme vraiment sérieuse. Ce qui ne m'empêche pas d'adorer ce rôle que je joue avec elle : celui du mec plus « expérimenté », puisque cela me met en valeur. D'ailleurs, j'ai également cette impression quand ma belle m'invite à une soirée, comme c'est arrivé il y a peu. J'ai vraiment eu l'impression qu'en me présentant à ses copines, elle brandissait un trophée, l'air de leur dire : « Vous avez vu, je sors avec un mec plus âgé, et vous ils ont quel âge vos mecs ? 16 ans ? Ah ah ! ». J'ai senti chez ces filles un mélange d'admiration et de jalousie vis-à-vis d'elle. Et de moi, aussi. Du moins de l'admiration. Elles me faisaient du charme, c'était bien sympa. D'autant qu'il y avait de jolies petites nanas dans cette soirée, et comme elles avaient un peu picolé, elles étaient parfois un peu cash.

Me concernant, je jouais mon rôle de grand ténébreux à la perfection, l'œil dans le vague, usant de mots avec parcimonie, les prononçant avec un air grave, comme si ce que je disais était d'une grande profondeur. Bref, je jouais au vieux sage un peu mystérieux et détaché, ce qui ne m'empêchait cependant pas de mater les jolis petits derrières qui se dandinaient devant moi. Mais bon, je savais rester à ma place, hein. Au bout d'un moment, on a fini par partir, j'ai donc fait la bise à toutes les nanas, et je peux vous dire que certaines me lançaient des regards langoureux, quand d'autres se montraient plutôt tactiles (pas trop non plus, hein, qu'allez-vous chercher, mais un peu quand même). Bref, je me suis rendu compte une nouvelle fois à cette occasion à quel point le besoin de séduire et de plaire reste profondément ancré en moi. J'ai vraiment l'impression que je ne pourrai jamais me passer de séduire. C'est trop dur de se priver de ces petits moments uniques, et puis c'est tellement bon de se voir confirmer que l'on plaît... Et j'avoue que je ne ressens pas ça avec les filles plus âgées, qui me paraissent dans l'ensemble plus blasées, prétentieuses, ennuyeuses. Il n'y a qu'à voir les filles de la fac – Audrey mise à part, bien entendu. En parlant de la fac et d'Audrey, je reçois un petit texto de sa part, me disant : « Fini la glande ! La grève est terminée. On va pouvoir commencer le deuxième semestre normalement. Alors on se réveille, Paulo ! A lundi ! ». Mince, après deux mois de glandouille, il va falloir recommencer à bosser...

En ce début de février, me revoilà donc sur les bancs studieux de la fac. À vrai dire, ça ne me dérange pas tant que ça d'y retourner. Je commençais un peu à tourner en rond à ne rien faire de mes journées. Enfin, pour les moments où j'étais seul, du moins. Et puis c'est l'occasion pour moi de revoir la belle Audrey, toujours aussi sympa, et sexy, aussi, même s'il ne se passe plus rien entre nous depuis que je suis avec ma jolie voisine. En revanche, je dois avouer que les cours en eux-mêmes sont toujours aussi gonflants. Histoire de passer le temps, je passe en revue toutes les étudiantes dans l'amphi, j'y trouve de nouvelles têtes. Plutôt jolies d'ailleurs. Au bout d'un moment, je bloque sur quelqu'un, que je vois quasiment de dos : je reconnais sa chevelure, son style vestimentaire, et même les traits de son visage quand elle se retourne subrepticement. Cette fille, mais c'est bien sûr : c'est Lola !

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant