Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)

Chapitre 139

En guise de hors-d'œuvre en vue de ce prometteur plan à trois avec Diane et Christelle, celles-ci me proposent de commencer la soirée dans un bar dansant, qui comme son nom l'indique se situe à la jointure entre bar et boîte. Le scénario est on ne peut plus simple : je ne connais pas les deux demoiselles et dois les accoster. Seule restriction pour corser le jeu : on ne pourra pas s'embrasser durant cette première phase, histoire de bien faire monter le désir. Ce principe d'aller draguer des « inconnues » est assez classique mais franchement alléchant, cela me rappelle en plus la fois où j'avais fait semblant de flirter avec Coralie à la terrasse d'un café. C'était très sympa d'ailleurs, même si là, la difficulté est doublée, car il me faut cette fois aller voir deux filles en même temps ! Je dois bien avouer que j'ai un peu le trac à cette perspective. Même si ça ne me tracasse pas plus que ça non plus, j'ai quand même un peu de pression ! 

Mais bon, durant mon attente au bar (les belles sont évidemment en retard), je pense surtout aux délicieux moments que je vais passer en leur compagnie, ce qui me regonfle le moral (et pas que le moral pour être honnête !). Diane et Christelle finissent par arriver, bien sexy l'une comme l'autre. Chacune a mis en valeur son atout principal : Diane a opté pour un pantalon remarquablement moulant qui valorise diablement son petit cul, quant à Christelle, sans surprise, ce sont ses seins qu'elle a mis en avant grâce à un top particulièrement serré. Comme vous pouvez vous en douter, je suis loin d'être le seul à les dévorer du regard : tous les mecs du bar les suivent des yeux, elles ne passent pas franchement inaperçues ! Comme le veut le scénario, elles ne me regardent pas puisqu'elles sont censées ne pas me connaître. J'en profite pour observer l'effet qu'elles font aux mecs et c'est assez impressionnant : elles se font très vite aborder, mais les mecs en question se prennent à chaque fois un mur, ne sachant évidemment pas que les deux demoiselles sont déjà « prises ». Cela ne rendra que plus grand mon triomphe, du moins en apparence ! Au bout d'un petit quart d'heure, je décide d'aller les voir, avec un léger trac donc :

Moi : « - Salut, euh... Vous allez bien ? »

Christelle : « - Waw dis donc, t'es un vrai dragueur ! On sent que t'as fait ça toute ta vie ! Heureusement que t'es mignon, ça te sauve ! »

Diane : « - Clair ! Mais bon, c'est pas plus mal comme ça. Ça change des mecs trop sûrs d'eux. Ça te donne même un charme supplémentaire, je dirais... »

Moi : « - Bonne nouvelle ! Je ne savais pas que c'était une bonne chose de ne pas savoir draguer ! »

Christelle : « - Héhé, bon alors, c'est laquelle de nous deux que tu viens draguer ? »

Moi : « - À vrai dire... Disons que... je suis obligé de faire un choix ? »

Diane : « - C'est qu'il est coquin ! Ça devient intéressant (clin d'œil). Mais de nous deux, tu dois bien avoir une préférence non ? »

Moi : « - Pas tellement. Vous êtes toutes les deux magnifiques ! »

Diane : « - Merci ! Bon, là tu parles sur le plan visuel, mais niveau osmose des corps, comme tu n'as pas encore d'avis, tu n'as qu'à nous tester... », me dit-elle en me caressant la main, et en me lançant un regard troublant.

Moi : « - Maintenant là ? »

Diane : « - Et pourquoi pas ? Je parle de danser, bien sûr, hein. Tu n'as pas compris autre chose au moins (clin d'œil) ? »

Moi : « - Non non, pas du tout, je ne suis pas du tout du genre à avoir l'esprit mal placé ».

C'est Christelle qui « ouvre le bal ». Après m'avoir lancé un regard aussi torride que furtif, elle se met d'emblée dos à moi, n'hésitant pas à frotter son petit cul (plutôt bien moulé lui aussi, d'ailleurs) contre ma queue déjà en feu... Mes mains sur ses hanches, je serre bien la belle contre moi, toujours plus fort... Je dépose un baiser contre sa joue, et ne résiste pas à l'appel de ses seins que j'admire tant, mais au moment où mes mains sont sur le point d'atteindre ses courbes de rêve, Diane arrive et prend la place de Christelle ! Elle me lance un de ses magnifiques sourires dont elle a le secret, sublimé par son regard si caractéristique. Puis elle passe langoureusement sa langue sur ses lèvres en me fixant du regard, et me prend les mains tout en frottant son entrejambe au mien... qui est toujours aussi bouillonnant ! Je suis de plus en plus comme un dingue ! Après avoir laissé plutôt sagement mes mains sur sa taille, je me mets à caresser copieusement les fesses inoubliables de ma belle, et irrémédiablement attiré par son sourire et ses lèvres, tente d'approcher ces dernières, mais alors que je suis sur le point d'embrasser Diane, Christelle arrive pour me dire qu'on n'a pas le droit... Cruel, ce jeu non ? Bon, je me console en me disant que je vais me rattraper tout à l'heure... Diane me demande :

Diane : « - Alors, ton choix ? »

Moi : « - Je reste sur ma première intuition : c'est bien ce que je disais, je vous prends toutes les deux ! »

Christelle : « - Héhé, intéressant, t'en penses quoi Diane ? »

Diane : « - Écoute, il est mignon, why not ! »

Christelle : « - Moi aussi je suis chaude ! Alors c'est parti ! On va chez toi Paulo ? Bon, tu ne m'as pas donné ton prénom mais je le connais (clin d'œil). »

Moi : « Pas de problème Christelle, tu vois, moi aussi je connais ton nom, tout comme celui de Diane d'ailleurs, même si pour toi, chère Diane, ton prénom a été prononcé ! »

On y va donc, moi entre mes deux divines créatures, auxquelles je dépose un petit baiser sur la joue (je ne peux toujours pas plus malheureusement). Et on décolle, chacune de mes mains subtilement posée à la limite entre leur taille et leurs fesses... Ce serait bien dommage de s'en priver, d'autant que ce n'est pas interdit par ce satané règlement ! Les mecs qui voient ça doivent se dire que je suis un sacré veinard ! Ou un bel enfoiré, pour être plus réaliste ! En tout cas, je suis tellement pressé d'être chez moi pour enfin pouvoir m'occuper des deux demoiselles ! On arrive assez vite, car je n'habite heureusement pas très loin du bar. Dans l'ascenseur, il n'y a pas que la cage qui monte... Le désir aussi ! On arrive enfin : dès notre entrée, je me rue sur Diane pour pouvoir l'embrasser comme il se doit, mais la belle se détourne :

« - Mon Paulo, comme on est un peu sadiques, nous t'avons concocté un nouveau programme. »