Chapitre 28

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Le lendemain, tennis le matin, et glandouille l'après-midi. Je la passe avec Édouard, toujours amateur de débats philosophiques éternels :

« - Alors, Paulo, fesses ou seins ?

- La réponse me semble évidente : fesses, bien sûr !

- On ne sera donc jamais d'accord, toi et moi. Rien ne vaut des beaux seins, voyons ! Et puis quel hypocrite, tu dis ça alors que tu t'es chopé la fille qui a la plus belle paire du centre !

- C'est vrai que je ne suis pas malheureux sur ce coup-là, mais attention, ce n'est pas parce que je préfère les fesses que je n'adore pas les seins. C'est magnifique les seins, on est d'accord, mais les fesses, je ne pourrais pas expliquer pourquoi, mais ça me rend fou. C'est la plus belle chose au monde, je ne plaisante pas ! Le pire, c'est que je ne pourrais même pas expliquer le pourquoi de cette fascination. C'est tout sauf rationnel. J'adore mater les p'tits culs, en jean, en legging, en pantalon moulant... Quand ils sont bien rebondis (mais pas trop non plus), miam c'est un pur régal pour les yeux.

- Je suis bien d'accord avec toi, même si je préfère les seins. En décolleté ou bien moulés par un petit haut, waw. Et puis les seins, c'est toujours beau, même quand c'est petit. Il suffit que ce soit harmonieux, ça me va très bien. À regarder, c'est superbe, sans parler de tout ce qu'on peut faire avec... Rien que d'y penser... Bon au fait, maintenant que t'as conclu avec Célia, ça doit te démanger de passer à la vitesse supérieure, non ? Si tu veux, je peux demander à Caro de vous laisser la chambre quelques heures. Quant aux deux autres filles de la chambre, elles participent toujours aux animations de la soirée, ce qui vous donne deux petites heures de tranquillité.

- C'est une proposition qu'on ne peut pas refuser, comme dirait l'autre. J'accepte avec plaisir. »

Je retrouve donc ma belle le soir, comme convenu dans sa chambre. Même si je connais ses réticences à aller plus loin, j'espère vraiment pouvoir aller jusqu'au bout. J'embrasse Célia avec passion, un long baiser qu'elle partage tout aussi sensuellement. Dans le même temps, je caresse ses cheveux, ses fesses et surtout ses seins, que je rêve de mettre à nu. Au bout d'un certain temps, je me décide donc à accélérer les choses, en enlevant son haut, puis son soutif. La magnifique poitrine de Célia m'est donc dévoilée, elle est encore plus belle que ce que j'imaginais : ses seins sont de taille imposante et harmonieuse, d'une parfaite rondeur. Je ne tarde pas à les caresser, à palper cette fascinante poitrine, tout en titillant les tétons durcissant et diablement excitants de ma jolie brune.

Je les explore ensuite avec ma langue, ma bouche et mes dents, ce qu'a l'air d'apprécier ma partenaire, même si celle-ci me paraît encore un peu tendue. Je ne résiste pas non plus au fait de plonger ma tête entre ses deux gros seins. Quel pied ! Et pendant que je me remets à l'embrasser sensuellement, je pose la petite main de Célia sur mon entrejambe. J'imagine qu'il n'est pas nécessaire de préciser que je bande comme un âne. N'en pouvant plus, je déboutonne mon jean et baisse mon caleçon en lui demandant : « allez, ma belle, fais-moi plaisir ». Mais elle ne bronche pas, ce qui m'agace au plus haut point : « alors, qu'est-ce que t'attends ! », lui dis-je sur un ton agressif. C'est à ce moment qu'elle éclate en sanglots. Qu'est-ce qui m'a pris, imbécile ! Je la serre dans mes bras, l'embrasse sur la joue avant de lui dire : « Désolé, ma puce, il vaut mieux qu'on se rhabille, tu ne crois pas ? ». On se rhabille, et je la serre une nouvelle fois dans mes bras, pour un câlin de plusieurs minutes. C'est moi qui parle le premier :

« - Écoute bébé, j'ai été con. J'ai envie de toi, mais je ne veux pas te brusquer. Si tu ne te sens pas prête, ne te force pas. Je ne t'imposerai rien, je te manquerais de respect si je le faisais. C'est normal de ne pas être prête quand on n'a jamais fait l'amour.

Elle attend un moment avant de me répondre :

- Je ne suis pas vierge. J'ai déjà couché avec un mec il y a quelques mois. Je n'étais pas prête mais lui en avait envie. Il me disait que ce serait une preuve d'amour si j'acceptais. Comme j'étais amoureuse, je me suis donnée à lui mais comme je l'avais prévu, ça n'a pas été agréable, ça a même été plutôt douloureux... Le pire c'est qu'après cette pénible nuit, je ne l'ai jamais revu... Quand je pense qu'il a osé me parler de preuve d'amour...

- Je suis désolé, bébé. J'ai été nul.

- J'ai une autre question. Mais il faut que tu sois honnête.

- Vas-y ?

- Tu as une copine à Paris ?

J'hésite un peu avant de répondre.

- Oui.

- Bon, laisse-moi maintenant, j'ai besoin d'être seule. »

Je quitte alors la chambre après lui avoir souhaité bonne nuit, sonné et déçu par la tournure des événements, qui ne se sont pas vraiment déroulés comme je le voulais, à tel point que j'appréhende la journée de demain...

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant