Chapitre 26

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Et m'y voici donc. Me voilà en colonie de vacances, je viens de débarquer dans le centre. Comme prévu nous sommes une centaine de jeunes, et comme je l'avais imaginé, il y a plusieurs jolies filles, dont une en particulier m'a tapé dans l'œil dès le premier regard. Je l'ai vue dès le jour d'arrivée, à la réunion de présentation. C'est une petite brune comme je les aime, avec un corps très affriolant : elle a un joli petit cul bien rebondi, et plus encore une poitrine absolument magnifique (encore plus que Lisa, c'est dire), très généreuse, tout aussi harmonieuse, et parfaitement mise en valeur par un pull très moulant. Elle a un visage agréable, pas forcément très fin, mais dont les traits ont quelque chose d'excitant. Et elle a un nez un peu coquin, une peau bien mate, quelques mèches blondes, et un petit accent du sud, ce qui ne gâche rien. Elle a l'air très copine avec une blonde plutôt séduisante elle aussi, mais qui souffre de mon point de vue de la comparaison. Rien d'autre à signaler pour cette journée de samedi.

Le lendemain, c'est le test de tennis, qui déterminera, en fonction de mes aptitudes, dans quel groupe j'appartiendrai. Mon niveau tennistique est assez moyen : même si je joue depuis plusieurs années, mon jeu est loin d'être étoffé. Si l'on excepte un coup droit assez dévastateur, mes autres coups, particulièrement le revers, sont plutôt faibles. Bref, comme je m'y attends, j'apprends en fin de test que je me retrouverai dans le groupe intermédiaire, ce qui me va très bien. Et le test a le mérite de me faire faire connaissance avec Édouard, un joueur du même niveau que moi, qui a l'air plutôt cool. Il ne semble pas d'une folle modestie, mais a l'air bien marrant. Au retour au centre, il me demande « tu vois la fille là-bas ? », en indiquant la direction de la belle brune qui m'a tapé dans l'œil.

« - La brune ?

-Non, la blonde, à côté de la brune.

- Eh bien ?

- D'ici demain, elle est à moi. »

Quand je vous disais qu'il se la raconte. En tout cas, c'est parfait : non seulement il ne me fera pas concurrence, puisqu'il ne s'intéresse pas à la même fille, mais en plus, s'il arrive comme il le dit à la séduire, cela facilitera mon contact avec la brunette... que j'admire toujours autant. Son corps me fascine. Quelle poitrine, mes aïeux ! Et le fait qu'elle libère ses épaules la rend encore plus désirable. Je délire peut-être mais il me semble qu'elle a regardé à plusieurs reprises dans ma direction. Peut-être que le « coup de foudre » est réciproque...

Toujours est-il que l'ami Édouard a bien réussi son coup, puisque j'apprends le lendemain qu'il a réussi à pécho Caro (la blonde, donc), la veille au soir. Cool pour moi. Cela me permet de faire connaissance avec la jolie brune. Elle s'appelle Célia. J'aime beaucoup ce nom séduisant et sexy, d'autant qu'il lui va à merveille. Elle est toulousaine, tout comme sa copine Caro, ce qui explique son accent du sud. Et sans me vanter, j'ai l'impression d'avoir une touche. Quand on a déjeuné ensemble, elle riait fréquemment à chacune de mes blagues, ce qui est toujours bon signe. Cela me rappelle d'ailleurs le propos de Lisa, selon lequel une fille qui a cette attitude cherche tout à la fois à camoufler son malaise (dû à la timidité) et à se faire remarquer. Encourageant, a priori. D'autant qu'Édouard vient me voir après le repas :

« - Je rêve, ou elle te plaît, la petite Célia ?

- C'est beaucoup dire. Disons qu'elle ne me déplaît pas. Nuance.

- Grosse nuance en effet. Ça a l'air bien parti en tout cas, j'ai comme l'impression que tu as lui as tapé dans l'œil. Bon ce soir, c'est la « soirée dansante ». Tu sais ce qu'il te reste à faire... »

À vrai dire, je ne compte pas faire grand-chose durant cette soirée, étant donné mon manque d'inspiration sur une piste de danse. Mais le soir venu, regarder les petites nanas se trémousser est tout de même un grand plaisir, en particulier la belle Célia, qui fait preuve d'une réelle dextérité pour remuer son joli petit derrière. Pour la forme je vais quand même un peu sur la piste, où la brune me fait un timide sourire. Et c'est l'heure du slow. Comme dans les booms, me fais-je la réflexion avec amusement. En tout cas, je n'hésite pas et invite la belle, une offre qu'elle ne décline pas. C'est un vrai délice de se trouver serré contre elle, mes mains sur ses hanches, et ses superbes seins contre mon torse. La tentation est grande de balader mes mains dans des contrées plus intimes : je meurs d'envie de les faire glisser sur ses fesses, qui ont l'air d'une infinie douceur, ou plus encore sa poitrine alléchante. Mais évidemment je ne prends pas le risque. Je suis un gentleman, et puis soyons sérieux : ce serait du suicide ! Je résiste donc et décide de jouer la carte du romantisme en lui murmurant à l'oreille : « tu es tellement belle... ». Ce slow s'enchaîne à un autre. Je reste en place, et elle aussi. Du coup, on continue sur notre lancée jusqu'à la fin de la chanson, où on se quitte sur un gentil sourire. L'intuition de mon pote Édouard semblait donc bonne : ça a l'air bien parti avec la petite Célia...

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant