Chapitre 100

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Elle m'adresse un regard qui me pousse à vider mon sac. Je me lance :

« - Eh bien... Pour être tout à fait franc, j'ai peur aussi que tu t'ennuies dans un domaine tout particulier. Au lit, pour dire les choses clairement. Quand je t'imagine avec un autre mec, je me dis forcément que je ne dois pas faire le poids à côté des autres.

- Écoute Paulo, j'ai l'impression que tu n'as toujours pas compris que le sexe, c'est un moment de tendresse et de bonheur à partager. Ce n'est pas une compétition !

- Oui mais si tu vas voir ailleurs, c'est peut-être que je ne te satisfais pas !

- Rien à voir, Paulo ! D'ailleurs, qu'est-ce que je devrais dire, moi ?

- Oui, c'est vrai.

- Si je raisonne comme toi, tu couches avec ta voisine parce que je ne te satisfais pas ?

- C'est vrai que ça n'a rien à voir. Il y a un aspect séduction et distraction en plus. On ne peut rien en conclure.

- Voilà ! Et pour répondre à ta question, Paulo, tu n'es, au lit, ni meilleur ni moins bon qu'un autre.

- Ah ?

- Tu t'attendais peut-être à des commentaires dithyrambiques, cher Paulo ? Voilà ce qui arrive quand on va à la pêche aux compliments ! Je développe mon propos : tu n'es ni meilleur ni moins bon qu'un autre, mais c'est bien mieux avec toi qu'avec les autres.

- Ah ? Pourquoi ?

- Parce que je t'aime, idiot ! Du coup avec toi, il y a une intensité qu'il n'y a pas avec les autres.

- D'accord. Mais tu ne trouves pas que de ce côté-là non plus, je ne suis pas forcément très créatif ?

- Je vais te répondre la même chose, Paulo : tu n'es peut-être pas le plus inventif, mais c'est comme ça que tu me plais. Je n'ai pas envie que tu te dénatures, je veux simplement que tu restes toi-même, que tu t'acceptes et que tu te fasses confiance. Une bonne fois pour toutes !

- Eh bien, voilà une conversation qui me fait chaud au cœur ! T'es quand même une fille incroyable, tu le sais, ça ?

- Je sais surtout que je suis trop gentille. Mais bon, il faut croire c'est plus fort que moi », me dit-elle en m'adressant un de ses merveilleux sourires dont elle a le secret.

Je la serre alors contre moi, on se câline pendant de longues minutes, et je lui embrasse de temps à autre ses beaux cheveux. Puis j'embrasse une de ses joues, avant de m'attaquer à l'autre. Elle me fait un joli sourire. Je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres, puis sur ses lèvres, avant de passer aux choses plus sérieuses : nos langues se caressent dans un baiser de plusieurs minutes, d'une rare intensité. Un baiser plein de fougue pendant lequel mes mains viennent caresser ses joues, ses cheveux, ses bras mais aussi, plus rapidement, ses courbes délicates et enivrantes... J'ai très envie d'elle ! On termine notre baiser par un smack puis un sourire complice, et,comme on est à côté, je lui propose de venir chez moi. Dès qu'on franchit le seuil de la porte, on s'embrasse goulûment.

Je la dirige, ma main sur sa taille, sur le canapé, où on s'embrasse de nouveau à pleine langue. Les caresses se font plus poussées, audacieuses, que ce soit les miennes, qui s'attardent de longues secondes sur ses seins, ou les siennes, quand elle taquine mon engin pour prendre la température de mon désir (qui est particulièrement élevée, faut-il le préciser !). On continue à s'embrasser puis on se regarde de façon à la fois complice et provocante. Je lui embrasse la joue, lui glisse à l'oreille « Tu es tellement merveilleuse », avant de m'attaquer à son haut, que j'enlève avant d'ôter son soutif. Je suis toujours tout ému à la vue de sa si harmonieuse poitrine. Je caresse ses tétons avec mes doigts, avant de les prendre avec ma bouche et ma langue. Je les dévore littéralement. Quel régal ! Puis je promène ma langue entre ses seins, puis à leur naissance, comme pour délimiter les contours de son alléchante poitrine.

À son tour maintenant de me goûter : ma belle enlève mon haut puis mon pantalon. Elle embrasse ma queue à travers le tissu de mon caleçon avant d'enlever celui-ci. Elle regarde avec un désir manifeste mon engin en pleine possession de ses moyens, avant de prendre quelques secondes pour me regarder d'un air coquin, comme pour se faire désirer. Et ça marche, je suis comme un fou ! Après une attente qui me semble infinie, ma Lola embrasse mes boules, les lèche, avant de s'attaquer à mon gland. Elle a maintenant quasiment toute ma queue en bouche, et passe régulièrement de savoureux coups de langue, plus ou moins rapides, tout en me regardant régulièrement, ce qui décuple mon excitation. « J'adore quand tu me suces, bébé », lui dis-je, mes mains sur ses cheveux, comme pour l'encourager à me sucer encore plus profondément. Quel bonheur. Ma belle marque une légère pause puis se penche vers moi pour un baiser particulièrement gourmand. On se bouffe la langue ! « Ma chérie, je crois que j'ai une très grande envie de te donner du plaisir », lui dis-je en la regardant droit dans les yeux – des yeux qui transpirent le désir et l'excitation. J'enlève son pantalon et son string trempé, puis pénètre trois doigts dans son antre pour le moins humide. J'accélère le mouvement de temps à autre, tout en embrassant sensuellement ma belle, avant de visiter sa petite chatte avec ma langue. Je m'y prends avec un mélange de tendresse et de fougue quasi inédits jusque-là, tout en étant particulièrement attentif et à son écoute, m'attardant sur les zones les plus sensibles, comme pour la remercier de m'avoir pardonné. Une telle grandeur d'âme mérite bien une récompense, n'est-il pas ? Et le fait est qu'elle a l'air d'apprécier, à entendre ses gémissements et autres mots doux !

Elle finit par me dire : « J'en peux plus Paulo, prends-moi bébé ! ». Ça ne se refuse pas ! J'embrasse une nouvelle fois ma dulcinée, qui vient ensuite s'empaler contre ma queue, qui n'a pas baissé de régime depuis tout à l'heure. Alors que je commence à la pénétrer, je couvre ma belle de caresses tout en l'embrassant sensuellement. J'adore l'entendre gémir. « Tu es tellement belle, ma chérie », lui dis-je entre deux baisers. Je lui caresse les fesses et m'occupe buccalement de ses tétons tout durs, tout en accélérant la cadence. Lola n'en peut plus. Moi non plus ! Alors je jouis en elle, pour un moment d'extase qui nous touche l'un comme l'autre. On se regarde de manière complice. J'embrasse son joli petit nez que j'aime tant, avant de le caresser avec mon propre nez, pour un baiser esquimau plein de tendresse. Je lui caresse la joue et les cheveux, avant de lui dire :

« - Ah là là, ma petite douceur, mon petit bonheur. Que ferais-je sans toi ? Et que serais-je sans toi ? Sincèrement, J'ai tellement de chance de t'avoir, ma belle. Tu n'as pas idée à quel point je... tiens à toi.

- Ah tu tiens à moi ? Seulement ? (clin d'œil)

- Héhé, tu as très bien compris ce que je veux dire.

- Non, désolée. Pas compris (clin d'œil).

- Moui. Alors je te le dis clairement, Lola : je t'aime de tout mon cœur ! Plus le temps passe, et plus c'est une évidence !

- C'est agréable d'entendre ça. Eh bien mon Paulo, j'ai comme l'impression que la réciproque est vraie aussi.

- Quel bonheur. Et tu crois que ça va durer entre nous ?

- Je crois bien, oui. Je pense qu'on est bien partis pour vivre quelque chose de solide, toi et moi. Enfin, si chacun respecte l'autre comme il se doit, évidemment !

- Évidemment, ma Lola. Je crois que ça s'impose, lorsqu'il est question de la femme de sa vie.

- Contente que tu l'aies bien assimilé, alors. Parce que quand mon âme sœur me parle mal, ça me fait forcément très mal, tu comprends ?

- Oui. Et je comprends aussi que je suis le plus heureux des hommes. Merci pour tout, ma chérie. Et sache que je vais tout faire pour que notre couple soit synonyme de bonheur. Bon, sur ces belles paroles, je crois que je vais dormir un peu, c'est pas que tu m'as épuisé, mais un peu quand même !

- Héhé. Alors bonne nuit, mon bébé.

- Bonne nuit, ma chérie, fais de beaux rêves. »

Et nous tombons tous deux dans les bras de Morphée.

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant