Chapitre 27

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Le lendemain matin, je retrouve Édouard, en train de se fumer une cigarette :

« - Alors Paulo, t'as conclu avec la petite ?

- Pas encore, mais ça en prend le chemin.

- Vous étiez mignons, hier, à la soirée. T'as qu'à tenter ta chance, c'est dans la poche mec. En plus, elle te correspond bien, je trouve. T'as une tête à aimer les brunes, je me trompe ?

- C'est vrai que j'ai une préférence pour elles. Toi, ce serait plutôt les blondes, si je m'en réfère à ta relation avec Caro.

- Yes. Pour moi, y a pas photo. Les blondes, elles claquent ! Je les préfère largement aux brunes. Pareil pour les célébrités : je suis un grand fan de Scarlett Johansson.

- Perso, je trouve les brunes plus jolies, niveau visage, et je leur trouve plus de charme, aussi. Scarlett, justement, elle est sexy, mais de visage, je suis pas fan. Tu vas peut-être me trouver dingo, mais je préfère la brune, dans Match Point. Elle est moins sexy, mais niveau visage, elle est plus fine que Scarlett. Et puis les brunes, quoi ! Monica Bellucci, Catherine Zeta-Jones, ça c'est des nanas ! Il y a aussi Mariella, dans Le destin de Lisa (série par ailleurs soporifique, je dois le reconnaître), Bérénice Bejo et tellement d'autres encore. Dans L'Auberge espagnole, par exemple, la fille qui vient parler à Duris au bar à la fin, elle tue dans cette scène !

- J'avoue, il y a aussi des brunes qui font mal. Bon alors, quand est-ce que tu passes à l'attaque ?

- Très bientôt. Dans la journée, j'espère.

- Il vaut mieux pour toi, perds pas trop de temps, si tu veux un conseil. N'oublie pas qu'elle n'est là qu'une semaine. »

J'essaie de prendre la température au déjeuner, où je m'assieds à ses côtés. Sa proximité me trouble toujours autant. En tout cas, comme d'habitude, elle rit à mes blagues, et je cherche en plus à entrer en contact physique avec elle, notamment en effleurant ses cuisses, geste assez osé, mais qui me permet de confirmer que j'ai une touche avec elle, puisque la belle se laisse faire. L'après-midi, c'est tennis, et au retour, après une bonne douche, on se retrouve dans la chambre des filles, tous les quatre, c'est-à-dire Édouard, Caro, Célia et moi. On discute comme ça un moment, jusqu'à ce qu'Édouard dise à sa copine : « Ah au fait, bébé, il faut que je te parle d'un truc en privé, tu viens ? Bon, on vous laisse, les enfants, faites pas de bêtise », dit-il en m'adressant un rapide clin d'œil. S'ensuit après leur départ un court silence embarrassé d'un côté comme de l'autre. Pour détendre un peu l'atmosphère, je décide de raconter des conneries, ce qui a le don de mettre plus en confiance mon interlocutrice. J'aime son sourire. Je ne peux m'empêcher, de façon que j'espère assez discrète, de contempler son corps, en particulier ses seins qui me tendent les bras, que j'ai tellement envie de caresser, voire de dévorer ! Puis mes yeux se fixent sur un magazine qui est sur son lit. Une revue typiquement féminine et encore plus typiquement ado où l'on voit en couverture des potins sur les stars du moment, mais aussi des conseils sur « comment séduire les beaux mecs » et « comment embrasser ». Je la regarde ironiquement en lui disant :

« - Ah ! là ! là ! C'est pas dans les magazines qu'on apprend à embrasser, tu sais ?

- Hey, me répond-elle en riant, même si j'ai 15 ans, tu imagines bien que j'ai déjà embrassé des garçons. »

Je lui fais un sourire un peu mystérieux, avant de lui répondre : « Belle comme tu es, ça ne m'étonne pas. Mais j'ai quand même un léger doute. Il faut que je vérifie ça tout de suite » et d'approcher mes lèvres des siennes, pour un baiser profond et langoureux, où nos langues s'entremêlent avec une grande intensité. Ce premier baiser avec Célia est un vrai bonheur, d'autant que j'en profite pour m'offrir quelques extras, comme caresser ses hanches et surtout ses seins. Ses fabuleux seins que je désire tant depuis la première seconde où mon regard s'est posé sur eux. Bien sûr je ne veux pas brusquer ma belle Célia, je ne fais donc que les effleurer mais cela n'en demeure pas moins un grand plaisir.

J'en profite aussi, pendant que je continue à l'embrasser sensuellement, pour caresser ses bras et ses cheveux, ou poser ma main sur ses cuisses. Un vrai bonheur. Le tout se termine par un long smack, d'une grande douceur. On reste comme ça pendant un bon moment, jusqu'au moment où je réalise qu'il est déjà l'heure de dîner, et qu'il faut que nous descendions. Célia se lève alors, ce qui me permet d'avoir une magnifique vue de son petit cul, que je ne peux m'empêcher de caresser pour en apprécier la douceur, et même, dans un geste de pur machisme, de lui donner une petite claque. On dîne, et on passe la soirée entre couples, avec Édouard et Caro. Autant dire qu'on passe la plupart de la soirée à s'embrasser langoureusement, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je la raccompagne jusqu'à sa chambre, et lui dis :

« - Il faudra qu'on se cale une heure demain pour passer un moment tranquille, tu crois pas ? Je ne voudrais que tu me prennes pour un mufle, mais je dois t'avouer que j'ai très envie de te connaître plus en détails...

- Je ne sais pas... Ce n'est pas que je ne veux pas, mais disons que je ne me sens pas tout à fait prête.

- D'accord, je comprends. Mais on peut faire quelques trucs sans aller jusqu'au bout, pas vrai ? En tout cas passe une très bonne nuit, ma chérie, fais de beaux rêves », lui dis-je avant de l'embrasser.

« - Bonne nuit, mon amour. »

Je retourne dans ma chambre et me couche, me remémorant tous les moments forts de la journée. Il n'y a eu que du positif, si l'on excepte la petite fausse note due au fait qu'elle ne se sente pas encore prête pour le grand saut. Pourtant de mon côté, je le suis, moi, prêt, et pas qu'un peu...

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant