Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)

Chapitre 112

Le lendemain, c'est une nouvelle semaine qui commence. Encore une semaine de travail soporifique qui se profile.... Surtout que, en cette période, il y a assez peu de clients, et, pour ne pas me répéter, ce travail de vendeur dans une boutique de vêtements ne me passionne pas outre mesure. Ranger les pantalons par coupe et par taille, honnêtement on a quand même vu plus euphorisant, surtout pour moi qui n'ai pas la moindre sensibilité vestimentaire. Mais cette matinée bien partie pour être interminable offre cependant une surprise de taille lorsque je vois entrer la belle Christelle dans le magasin ! Elle vient d'emblée me parler :

« - Alors Paulo comment va ?

- Mieux depuis que je t'ai vue entrer ! Pour le reste je m'ennuie pas mal. Les vêtements et moi, tu sais...

- Tu plaisantes ? Je suis sûre qu'en quelques minutes je peux arriver à te faire changer d'avis sur les fringues.

- Je demande à voir ! ». Ma belle Christelle fait donc un rapide tour de la boutique, prend quelques vêtements et me propose de l'accompagner jusqu'à l'entrée de la cabine d'essayage, qui se situe au fond du magasin. Elle y entre pour se changer et ressort, vêtue d'une robe noire particulièrement sexy. Elle fait d'abord quelques pas, adoptant une démarche savoureusement féline, puis vient se placer devant le miroir. Je dois avouer que ce spectacle me donne de l'inspiration : je me place derrière elle, et commente ce que je vois en essayant d'adopter un jargon professionnel : « Alliez élégance et sensualité en revêtant cette robe noire qui magnifie votre silhouette. La robe épouse à merveille vos courbes voluptueuses, à commencer par votre taille de guêpe (que j'effleure au passage) et vos fesses divines, qui feront sans doute possible se retourner tous les membres de la gent masculine qui auront le plaisir de croiser votre chemin (là aussi j'en profite pour les lui caresser légèrement).

Quant à votre poitrine diablement alléchante, elle est sublimée par un décolleté qui rendra absolument dingues tous les hommes qui passeront dans le coin ! ». Là encore, je joins le geste à la parole en tentant de m'attaquer à ses seins, mais au moment même de l'atterrissage de mes mains à bon port, la belle se détache avec un sourire coquin qu'elle me lance à travers le miroir. J'avoue que de mon côté, la température est montée d'un cran. Je n'ai envie que d'une chose, là ! Après cette envolée lyrico-lubrique qui m'a demandé un self control dont je ne me pensais pas capable, je commence à avoir du mal à garder mon sang froid, surtout quand je pense que la belle est en train de se choisir une nouvelle tenue. Peut-être est-elle en ce moment en simples sous-vêtements ? L'attente me paraît en tout cas interminable, ce qui décuple mon excitation. Les filles n'ont décidément pas leurs pareilles pour se faire désirer ! L'attente paraît longue donc, mais ça valait le coup d'attendre...