Chapitre 81

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Le lendemain, je suis réveillé par ma belle Italienne. Uniquement vêtue d'une petite culotte et d'un soutif, elle vient dans mon lit, se met derrière moi et aventure sa douce main dans mon caleçon. L'effet est immédiat... Elle me dit : « Nous sommes seuls à la maison. Pour la journée... ». Je lui réponds :

« - Tiens c'est vrai que la mère O'Hara avait dit qu'elle partait tôt aujourd'hui. Et ses filles sont à l'école. Dis donc, on n'est pas censés aller en cours ?
- Tu veux vraiment y aller ?
- Je te taquine, jolie Flavia ! Une main dans le calcif et hop ! Il n'y a plus qu'une seule chose dans mon cerveau !
- Je préfère ça... »

Ma belle Flavia continue de titiller ma queue en feu, en alternant bien ma tige et mes boules. Elle sait y faire ! Puis elle laisse mon engin tranquille et me regarde fixement, tout en se mordillant les lèvres... Qu'est-ce que j'ai envie d'elle ! Je me rue sur ses lèvres et sa langue, que je dévore allégrement. Un pur régal ! Je m'attaque vite à sa poitrine adorée, dont je me délecte avec ma langue avide. Dans le même temps, je caresse les fesses de ma belle, puis enlève sa culotte. Mon Italienne m'enfile une capote, alors que je suis sur le dos, puis vient s'empaler sur moi. Pendant que je la pénètre, je caresse les seins de la belle, en alternant avec son petit cul, parfois elle se penche vers moi pour goûter ma langue... Je suis comme un fou, accélère de plus en plus la cadence, accélère, accélère, accélère, jusqu'au feu d'artifice ! Quel régal ! On reste comme ça quelque temps puis je lui dis :

« - Vous avez quand même une langue bizarre, vous autres Transalpins.
- Bizarre ? Perche ?
- Justement pour ce mot ! Perche perche ! L'italien doit être la seule langue au monde où « pourquoi » et « parce que » se disent de la même façon.
- C'est vrai. Mais les Français aussi sont bizarres.
- Ah, perche ?
- Perche ? Perche dans les livres scolaires, il y a un mot qui revient toujours et que pas un seul Français n'utilise.
- Ah lequel ?
- « Nous ». Vous ne le dites jamais.
- Tiens c'est vrai ça. C'est un mot « d'école » en fait. Dans la vraie vie on utilise le « on ». Mais bon, au fond on n'est pas si opposés, non ? Regarde, notre drapeau a trois couleurs, en foot on joue en bleu et on a un style défensif. On a une histoire très riche et chargée, à tel point qu'on peut se demander si on ne se repose pas sur nos lauriers. Paris et Rome ne sont-elles pas des villes-musées ? Niveau cuisine, on est bons tous les deux. La cuisine française pour les gourmets, la cuisine italienne pour les gourmands...
- Toujours aussi modeste, bello Paolo, mais assez de bêtises. Parle-moi un peu de toi, je vais finir par croire que tu es un garçon mystérieux...
- Tu sais déjà à peu près tout, chère Flavia. C'est-à-dire pas grand-chose.
- Parle-moi de la fille dont tu m'as parlé la dernière fois. Celle que tu aimes.
- Lola ? C'est mon p'tit cœur à moi. Elle me rend fou, cette fille. De même que cette situation. Il y a de quoi, en même temps : ma belle Lola vit en Angleterre, elle a un copain et last but not least, ça fait quand même trois ans qu'on n'est pas sortis ensemble !
- Pourquoi tu t'accroches à elle alors, tu perds peut-être ton temps ?
- Je l'aime. Vraiment. C'est déjà une raison suffisante. Et puis j'ai quelques raisons d'espérer : quand on s'est revus récemment, on a couché ensemble ! Un moment merveilleux, presque irréel. Et puis elle m'a écrit des choses sympas, qui laissent augurer des choses... Et surtout, je sens qu'elle m'aime aussi. Je ne pourrais pas expliquer, mais je le sens. Cette fille, c'est une évidence.
- C'est beau ce que tu dis. J'espère que ça marchera de nouveau entre vous. En tout cas, tu en as de la chance, d'aimer. C'est quelque chose que je ne connais pas...
- T'as jamais été amoureuse ?
- Non jamais. Des petits « flash » mais rien d'autre. Je n'ai connu que des petits flirts sans importance, comme avec mon copain, ou même toi.
- Sympa pour moi, moi qui rêve d'être l'homme idéal de toutes les filles de la planète.
- Contente-toi de ta Lola, Paolo, ce serait déjà pas mal, non ?
- C'est vrai, t'as raison. »

Oui, elle a raison, la petite Flavia, mais encore faut-il que je la reconquière un jour, ma belle Lola... En tout cas, c'est déjà beau d'avoir une jolie brune dans mon lit en ce moment. Alors tâchons d'en profiter...

Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant