Des vacances et du sexe (Les aventures de Paulo)

Chapitre 71

Le lendemain, je retourne à la fac, pour une fois avec bonne humeur. Bien sûr j'ai conscience que ce moment magique passé avec Lola n'était qu'une simple parenthèse (elle a quelqu'un dans sa vie, tout comme moi d'ailleurs, mais à un degré moindre), mais ça me fait plaisir de pouvoir la côtoyer. Et puis l'espoir fait vivre, n'est-il pas ? En tout cas, ce moment a vraiment été merveilleux, à se demander même s'il est vraiment arrivé ! L'embrasser, promener mes mains sur chaque courbe de son corps, lui faire l'amour... ça a été tout simplement divin. Je n'ai fait qu'y penser depuis. Ah Lola ! Bref, je n'ai jamais été aussi enthousiaste à l'idée d'aller à la fac. J'aperçois Lola dans l'amphi. Est-ce une idée ou je la trouve de plus en plus belle à chaque fois que je la vois ? J'adore ses cheveux, d'un brun de toute beauté, et ses traits du visage, d'une pureté renversante. Lola est vraiment le symbole de la beauté simple et parfaite. Ce n'est pas une beauté tape-à-l'œil, non, simplement une beauté qui t'obsède à partir du moment où tu prends conscience que c'est une beauté. Et si vous ne comprenez rien à ce que je dis, c'est que mon état de confusion est assez conséquent en ce moment... Si je pouvais, je me mettrais à côté d'elle pour lui prendre la main, l'embrasser sensullement, sans faire attention au monde qui m'entoure, mais dans la mesure où on est en amphi, et qu'en plus la belle est maquée, je vais me contenter de seulement fantasmer sur cette situation. Arrivé à la fin du cours je vais la voir, mais ô tristesse, Lola fait preuve d'une froideur à laquelle je ne m'attendais pas. Elle répond à mes questions par monosyllabes avant de partir pour je ne sais quelle raison. Et c'est comme ça pour toutes les fois que je la vois durant cette journée. Si je m'attendais à ça ! Gros malaise ! Je rentre chez moi, la queue entre les jambes, et réfléchis un peu à la situation. Réflexion vite écourtée par quelqu'un qui sonne à la porte.

C'est Christelle ! Voilà qui va me permettre de me changer les idées ! Elle se présente avec un mini (micro) short incroyablement sexy qui donne envie de la manger toute crue, tout comme son haut, moulant parfaitement ses superbes seins. Je la fais vite entrer pour l'embrasser à pleine langue et la caresser de façon bien osée, avant de lui dire : « T'es sacrément sexy, aujourd'hui, dis donc », puis de l'embrasser une nouvelle fois, toujours plus profondément, en lui caressant son joli ptit cul. Je lui enlève son haut pour dévorer sa poitrine, elle me prend en bouche en me lançant des regards coquins, puis vient s'empaler sur ma queue, pendant que je continue à l'embrasser de plus belle. Puis je jouis en elle ! Quel régal ! On se fait un petit câlin, durant lequel je ne peux m'empêcher de penser à Lola. Bien sûr, j'aime beaucoup Christelle, j'aime son visage, son corps de déesse, sa fougue, j'adore la faire grimper aux rideaux, j'aime l'embrasser, et j'aime aussi sa personnalité, de même que le fait qu'elle soit un peu plus jeune que moi. Pourtant il me manque quelque chose. Tout cela manque d'intensité, de sentiments (du moins de mon point de vue), bref, rien de comparable avec ma belle Lola, avec laquelle tout, du sexe jusqu'aux choses les plus anodines, est différent, singulier, irremplaçable. Et je ne peux m'empêcher de culpabiliser à propos de cette situation : j'ai conscience que ma jolie voisine est amoureuse de moi, et de mon côté je me sers plus ou moins d'elle pour combler un vide et pour satisfaire mes désirs physiques. Je ne peux réprimer un soupir. Réaction de ma belle :

« - C'était quoi ce soupir, Paulo ? C'est bien la première fois que je t'entends soupirer après l'amour...

- Eh ma belle, j'ai quand même le droit de respirer, non ?

- Tu ne me caches rien j'espère ?

- Non pourquoi ?

- Je ne sais pas. Je te trouve un peu différent ces derniers temps. Un peu ailleurs. Et ça ne me dit rien de bon... Tu peux tout me dire, tu sais ?

- T'inquiète pas, ma belle. Tout va bien. » En fait évidemment ça ne va pas tant que ça. Je ne sais pas où je vais avec Lola, et par conséquent je ne sais pas non plus où je vais avec Christelle. Dans l'idéal, j'aimerais bien avoir les deux, mais quelque chose me dit que ça ne va pas être possible. En tout cas j'espère que je vais avoir des explications de Lola, parce que son comportement distant, voire fuyant, à mon égard m'a laissé perplexe. Et m'a fait un peu souffrir aussi. Enfin, heureusement que j'ai ma belle Christelle pour me consoler. Pauvre Christelle, quand même...