L'âme sœur d'un surnaturel

Chapitre 88

Prenant d'assaut ses lèvres d'un baiser langoureux, le jeune roi ne lui laissa aucune chance de s'y soustraire en maintenant sa crinière châtaine à l'aide de sa main. Chaque fois que sa langue goûtait la sienne, il pouvait la sentir frémir. Ce baiser similaire à celui qu'ils avaient échangé hier matin la rendant toute pantelante, ses jambes semblaient désormais faites de coton tandis que les muscles du surnaturel semblaient faits de pierre, tant ils étaient durs.

La tension était montée d'un cran, laissant les joues de la brune en feu. Ses fins doigts caressant la chevelure du surnaturel lui valurent des grognements qu'elle pu ressentir jusqu'au creux de son estomac, au même endroit que cette chaleur naissante qui ne cessait de la titiller.

Il passa délicatement sa main sous son haut de pyjama, avide de toucher sa peau si douce, tout en mordillant doucement ses lèvres déjà gonflées par ces précédents baisers endiablés. L'immortel caressa son dos, d'une pression aussi légère que celle d'une plume, où il sentit des frissons courir son échine. Son odeur était divine, jamais il ne l'oublierait, ça il pouvait le jurer lorsqu'il nicha sa tête dans son cou.

Traçant sur ce dernier un sillon de baisers délicats, il se nourrit des soupirs d'aise de sa belle qui semblait apprécier sa douceur, les yeux clos. Mais lui il désirait bien plus que des soupirs, il voulait entendre sa voix. Faisant le chemin inverse à l'aide de sa langue, il remonta sa bouche au niveau son oreille.

- Puis-je t'enlever ce haut ? Chuchota-t-il.

Toute tremblante, elle accepta dans un souffle à peine audible. Aussitôt il lui ôta son vêtement, mais pris cependant le temps d'admirer sa poitrine dévoilée.

- Magnifique...

Sa rondeur, sa douceur apparente, ses auréoles rosées et ses tétons dressés étaient un appel à la luxure. Incapable de résister plus longtemps à l'envie de les toucher il saisit l'un de ses tétons qu'il fit rouler entre ses doigts d'un doux rythme, afin de laisser le temps à l'humaine de s'habituer à son toucher.

Comme foudroyée, Shelby ne put retenir une plainte lorsqu'il commença à titiller sa poitrine. Une émotion étrange se diffusa dans son corps, et lorsqu'il vint d'agrémenter le tout d'un baiser sensuel, la mortelle se sentit défaillir. Elle ne tiendrait plus encore longtemps sur ses deux jambes, écrasées par de nouvelles sensations aussi délicieuses les unes que les autres.

Le vampire s'en rendit compte et l'allongea sur le lit sans jamais quitter ses lèvres. Installé entre ses jambes, il reprit possession de sa poitrine ce qui sembla plaire à la brune dont les plaintes et les soupirs aspirés par le surnaturel étaient de moins en moins espacés. Elle y prenait du plaisir, il pouvait le sentir à travers son corps qui vibrait contre lui.

Rompant leur baiser pour laisser le temps à la mortelle de reprendre son souffle, ses yeux trouvèrent aussitôt les siens dans lesquels elle se noya.

- Je me sens flotter chaque fois que je suis dans tes bras, j'ai l'impression de fondre chaque fois que tu m'embrasses. Fit-elle en caressant la joue du mâle d'un revers de la main.

Le jeune roi n'avait jamais rien connu de tel en plus de 300 ans d'existence, rien qui ne ce serait simplement rapproché de ce qu'elle lui faisait éprouver avec un simple regard ou une confession.

- J'ai bien peur de tomber fou avant la fin de la journée.

L'humaine profita de ce mince temps de répit pour enlever à son tour le t-shirt du sang royal. Son corps semblait avoir été sculpté, il était beau et si attrayant qu'elle se perdit à le caresser, glissant sa main le long de son pectoral. Il la stoppa avant avant qu'elle n'aille plus bas que son torse; Le brun était déjà assez excité sans qu'elle n'ait eu besoin de faire quoique ce soit, il est évident qu'il ne saurait se calmer si elle continuait de le toucher ainsi.