Chapitre 31

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¤ ALICE ¤

Je ne reconnaissait plus mon père, je n'arrivais pas à dicerner la moindre onces de joie dans ses yeux. Il semblait vide, un zombie.
Il avait des égratignures... Et je savais que la prison n'avait pas été simple pour lui. Je ne m'attendais pas à ce qu'il change au point de perdre sa bonté d'âme.

Ulyss devait l'avoir remarqué, étant donné le ton de sa voix lorqu'il lui avait adressé la parole. Plus rien n'était comme avant. J'avais perdu mon père c'était indéniable.

Un silence de mort régnait alors que nous étions entrain de manger. Je ne savais que dire, j'avais peur de l'offer.

- Alors Ulyss ? Des cheveux bleus ? Tu défis ton père. Il avait pris un ton sarcastique, et son sourire en coin me rappelait justement celui de l'homme dont-il parlait.

- Je n'ai plus de contact avec cet homme... Donc ce n'est pas réellement une confrontation. Ulyss était tremblant, je le voyais déstabilisé mais je ne pouvais rien faire.

- Si même en prison tes chansons tournent, il a du voir ton accoutrement de délinquants. Il riait de ses piques.

- Papa je le préfère comme ça. Il est vraiment lui même et plus le fils restreint de César.

Ce flot de paroles allait me coûter cher. Surtout en regardant son visage encore plus refermé quelques minutes plus tôt.

- Tu vas baisser d'un ton Alice. Je suis ton père ! Je te laisse déjà sortir avec cet inadapté alors tu ferais bien de la fermer !

Sa voix avait résonner dans tout l'appartement, j'avais lâché mes couverts apeurée. Mes yeux se remplissaient peu à peu d'eau. Je ne voyais plus rien. Mon coeur s'était arrêté quelques instants et mes organes vitaux ne faisait que se resserrer.

- Je vais aller dans ma chambre. La prochaine fois Ulyss évite de cuisiner. C'était infecte.

Il s'était levé et de manière non-chalante, il s'était dirigé vers la chambre que nous lui avions attribué.

Mon petit ami serrer le point, sa mâchoire était contracté et son regard vide. Je ne savais que faire, je savais que moindre mouvements mes larmes allaient parcourir mes joues. J'étais tétanisé et lui avait envie de tout détruire.

- C'est beau de voir l'homme que je considérais comme mon modèle, me rabaisser de la même manière que mon géniteur le faisait avec toi. Son ton était tout sauf joyeux. Comme si la noiceur avait regagner son corps.

- Tout ce passait bien pourquoi...? Il t'aimait bien... Je... je...

J'avais éclaté en sanglot et Ulyss lui me regardait. Il m'avait rapidement pris dans ses bras. Mais j'avais l'impression qu'il n'avait pas envie. J'ai levé les yeux pour le regarder.

- Je suis désolé.. Il n'aurait pas du sortir...

Il m'a regarder à son tour dévasté par la situation.

- Il n'aurait jamais du entré...

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