Chapitre 8

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¤ ULYSS ¤

J'avais si peur qu'elle me lâche un simple : "Non".
J'avais si peur qu'elle se dégonfle.

- Mais bien sûr que je veux te suivre ! s'écria-t elle la voix tremblante.

Elle pleurait, elle était si mignonne. Je détestais la voir sangloter mais cette fois c'était des larmes de joie alors je lui ai volé un baiser.

C'était maintenant à son tour de préparer ses valises. Je savais qu'elle aurait besoin de quatre ou cinq valise. 

- Tu m'aides ? Il faut commencer par mes vêtements, je gères le dressing... Toi, tu vas juste mettre tout ce qu'il y a dans la commode dans une valise, pas besoin de regarder en détails parce que j'ai pas de tris à faire. lança-t elle avant de se toucher la lèvres suite à ce flot incroyable de paroles.

Je me suis donc exécuté, j'ai ouvert le premier tiroir dans lequel il y avait ses innombrables chaussettes, je pense qu'on peut dire que c'est sa marque de fabrique : coloré, à motifs... Elle a tant de choix et peut assortir le tout à toute ses tenues.
Dans le second tiroir, il y avait ses pyjamas... Tous des shorts et des débardeurs à fine bretelles... Dentelles, satin... Elle devait être juste divine la dedans...
Le dernier tiroir, fut le plus surprenant, ses sous-vêtements... Que des ensembles en dentelles, toute les couleurs, toutes les formes... Si nous n'étions pas en fugue, je l'aurais prise maintenant tout de suite pour voir quel était son ensemble aujourd'hui.

- Eh le blondinet, ça va pas se faire tout seul ! rala la jolie Alice.

Elle était si pressée, et moi aussi, sincèrement vivre seul avec elle c'était juste parfait. Tout se qu'un homme amoureux peut rêver.

- Désolé, j'étais distrait... soupirais-je un doux sourire scotché sur mes lèvres.

Je vis son regard descendre sur mes activités et ses joues se colorèrent d'un délicieux rouge cerise.

- Oh je vois que monsieur a des pensées coquine à la vue de mes sous vêtements... dit-elle avant de rire nerveusement.

En même temps, je ne pouvais pas mentir. J'avais un ensemble en dentelle jaune dans les mains et la bosse formé par mon jeans, criait coupable. Après tout, puisque c'est ma copine j'ai le droit... Du moins, de mon côté c'est le cas mais peut-être pas du sien ? J'étais perdu, sauf que pour moi la question était trop risqué.

- Je remplis une autre valise avec mes câbles, mon appareil photo et mes objets perso... Tu peux mettre mes chaussures dans la quatrième quand tu auras fini de fantasmer sur ma lingerie mon ange. ordonna-t elle suivi une nouvelle fois de son tic.

Elle n'avait pas tort ses ensembles était si beau... Mais j'ai accéléré le mouvement parce qu'il fallait finir vite avant que sa mère arrive.

- Il nous reste combien de temps ? la questionnais-je un peu paniqué.

- Moins d'une heure, je vais dans la salle de bain... Je dois préparer ma trousse de toilette, des paquets de Nana puis du maquillage en plus de mes bijoux...

- Tu vas pas manquer de trousse ?

- Tout est déjà classé faut juste que je vérifie qu'il ne manque rien. me répondit-elle.

Puisque j'avais compléter les tâches qu'elle m'avait donné, j'avais décidé de faire son lit et de ranger se qui traîner pour partir serein.

- Oh mais t'étais pas obligé !

Ses bras étaient venu m'enlacer la taille alors que j'étais entrain de faire son lit. Je me suis retourné et je l'ai embrassé avec passion. Je la désirais tellement mais nous manquions de temps.

Nous avions donc rempli le plus vite possible ma voiture, puis nous avions commencer à rouler. Au départ, il n'y avait pas de dialogue. Mais sa voix me manquait trop alors j'ai posé ma main sur sa cuisse.

- Merci.

Je J'avais pas vraiment compris le sens de se "merci". Elle me remerciait sûrement de l'emmener loin ou encore de la rassurer. J'ai préféré éviter de me poser trop de questions aloes j'ai accéléré jusqu'au porte de la ville.

- Bon on y est... Je suis sûre ! Cassons-nous d'ici. claqua la femme de ma vie.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant