¤ ALICE ¤
J'avais complètement abandonné mon âme à lui. C'était si passionel et intense que mon corps était saisi de mini-sursauts. Il me caressait les cheveux en me serrant contre lui, je me sentais protégé et chéri. Nous avions même rit de mon état qui était pittoresque. Les attitudes du corps après un orgasme étaient vraiment surprenant.
J'aimais autant l'après que le reste. Ses doux gestes, ça douce voix... Mon coeur était le prisonnier de cet homme, il l'avait totalement conquis au fils des années. À aucun moment je ne pouvais douter de sa place dans mon corps. Je ne voyais que par lui.- Je tiens à dire qu'il n'y a rien de mieux que ce genre de moments avec toi... ma tendre Alice... avait murmuré mon copain au creux de mon oreille.
- Je suis complètement d'accord, tu es incroyable Ulyss, je t'en prie me laisse jamais.
- Je te promets que jamais je te laisserai, je n'aime que toi et tu le sais. Je ne peux pas sans toi. Si je suis sur pieds c'était avec l'espoir que l'on se retrouve...
- Mais mais... Tu sais cette période a été des plus dures pour moi... Tu étais mon dernier espoir. Je voulais tout abandonner et pourtant, t'imaginer avec moi m'a permis de ne pas succomber.
Il m'avait regardé les yeux bordés de larmes, avait posé ses mains sur mes joues doucement puis m'avait embrassé avec une tendresse sans nom. Je l'aimais si fort que mon coeur tambourinait dans ma poitrine. Cette situation était des plus romantiques. Et j'aimais la sensibilité de mon Ulyss.
- Je ne veux pas t'offrir au cieux, je préfère te garder près de moi et te combler du mieux que je peux. Tu as toujours été la : de la petite enfance à nos jours. Et malgré les intempéries de notre relation...
- On a réussi à s'en remettre... Tu es incroyable, je suis amoureuse de toi, de qui tu es. Je sais que rien ne pourra nous séparer. Peut importe les étapes. avais-je terminé à sa place.
- En plus tu complètes mes phrases mieux que moi même... Je suis fan...
Nous pensions en même temps, une véritable connexion c'était faite. Les années avaient renforcé notre lien. Je pouvais donc profiter dans les bras de celui que j'aimais.
Et même au moments de partir, les adieux furent déchirant. Je ne voulais pas être loin de lui. C'était impensable et pourtant nous étions encore une fois confronté à ça. Je savais que c'était nécessaire que c'était pour le bon rétablissement de mon petit-ami. Mais une fois seule je ne savais plus m'occuper de moi.
Je l'aimais tellement, alors pour lui je comptais faire ses efforts. Il fallait que je réussise l'objectif fixé par Monsieur Duran.
Alors malgré les larmes qui dévalaient mes joues, devant la structure psychiatrique, je savais que c'était pour notre bien. Et que l'issue de cette atroce période était un quotidien paisible.
Qui aurait pu croire que je serais capable de dire ce genre de chose.
De toute manière, c'était soit j'essayer de touner ma vie vers le positif où soit je continuais de sombrer avec la possibilité de décevoir Ulyss. Entre ces deux options mon choix était vite fait.
Dès mon arrivée à l'appartement, avec cette journée qui m'avait remis sur pieds pour quelques temps, j'étais prête à me reprendre en main.
J'avais commencé par ranger, nettoyer, astiquer, dépoussiérer tout ce qui me dégoutait enfin. Et puis j'avais enfin pris le temps de manger un véritable repas, chaud et nourissant : des macaronis au fromage.
Puis j'avais pris soin de moi, comme je le pouvais. Le plus important pour moi actuellement était de reprendre goût à la réalité, pour faire taire mes pensées polluées par la maladie. La douche était une étape que je n'aimais plus alors qu'au final : elle me soulageait ! La fraîcheur de l'eau, les odeurs humides, m'aider à y voir plus clair et il fallait que je retourne au salon le plus vite possible.
Je ne devais plus me laisser abattre et perdre ma force. Avoir retrouver Ulyss, mais également mettre libéré au psychiatre avait créé un véritable espoir. Les mots d'Ulyss se répétaient dans ma tête, et me poussait à tout accomplir.
J'allais revenir plus forte que jamais, prête à affronter tant d'autres épreuves.
Surtout qu'il ne fallait pas que je sois trop "déprimé" pour l'arrivée de mon petit frère. Il avait besoin de moi autant que j'avais besoin de lui alors j'allais accomplir mon devoir de grande soeur au mieux.Les visites s'enchaînaient, mes progrès et ceux d'Ulyss étaient fulgurant on allait se retrouver bientôt je le savais.
Ulyss m'avait même présenté une jeune fille du nom de Natasha qui était adorable. Et dire qu'elle n'avait plus de foyer en dehors de la psychiatrie cela me fendait le coeur. Alors avec Ulyss nous allions nous battre pour cette petite également...
VOUS LISEZ
Viens On S'évade
RomanceDes rêves plein la tête, une amitié teintée de jalousie. Parfois la réalitée nous amène à faire des choix dangereux pour nous, ou pour les autres. On grandit et on apprend. Alice et Ulyss vont finir par le comprendre, une fois seuls contre tous. Tou...