¤ ALICE ¤
Tout c'était passé si vite, les sirènes de polices, les lumières rouges et bleues qui clignotait. Je perdais pieds, tout était flou. Chaque phrases des agents résonnait, j'étais au bord de m'écrouler.
- Mademoiselle ? Vous allez bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? Vous voulez vous assoir. Avait rapidement dit le policier.
J'avais chercher de la main le canapé. Je pensais que j'allais tomber mais encore une fois l'officier m'a aider.
- Je comprends que ce qu'il s'est passé soit bouleversant. Et nous prendrons le temps qu'il faudra. Si ça ne va pas nous vous avons donné un ligne d'urgence et nous arriverons. Avait-il lancé le plus calmement possible.
- Merci beaucoup... Je vous avoue je ne me sens plus en sécurité...
J'avais laissé deux larmes couler. J'étais à fleur de peau. Entre les événements récents et les repas manqués, les heures de sommeils gâchés : j'étais ailleurs, à bout. Je savais que j'allais me retrouver complètement seule. Et c'était horriblement difficile à accepter.
- Êtes vous prêtes à expliquer ? Avait-il demandé avec un maximum de bienveillance.
- C'était si rapide... Il était odieux constamment depuis son arrivée... Il avait une rencoeur énorme envers mon compagnon... Il n'était plus le même. Il m'en voulait pour je ne sais quelles raisons. Il lui en voulait aussi sûrement parce que son père était son meilleur ami...
J'avais du mal à respirer mais il fallait que je réussise cette épreuve. Il m'avait détruite... Traumatisé... Je me rappellerais à vie de tout ça.
- Très bien calmez-vous un petit peu, le temps ne presse pas. Je peux rester autant de temps qu'il faut et revenir demain si vous préférez. Je peux comprendre que ça à du être difficile pour vous.
C'était vraiment rassurant de voir quelqu'un de compréhensif dans ce milieu. Je n'avais connu que trop d'ordure lors de la mise en cellule de mon père. Mais la c'était différent.
- Cette fois, il était différent. Je venais de me faire tatouer le visage et je savais que ça ne lui plairait pas. J'ai fait abstraction de cette pensée et je suis simplement rentré... Il m'attendais, un bière à la main. Il avait le visage adouci et j'ai eu de l'espoir...
Les larmes était tombées bien plus nombreuses cette fois. Et je m'étais légèrement recrocvillée sur moi même. J'avais si peur comme si tout recommencer lorsque que je racontais ce qu'il c'était passé ses derniers temps.
- Il allait prendre de ses bras mais à la place... Il m'a violemment attrapé mes joues en m'hurlant dessus... En me disant que j'avais tout gâché. Il m'a... m'a... baffé...
Je m'étais étouffé à la fin de ma phrase et avait commencé à trembler. L'homme c'était levé et avait pris la bouteille d'eau sur le comptoir sous le regard interogatteur de ses collègues, qui analysait l'appartement.
J'avais bu un petit peu et j'avais pu voir qu'il était très patient parce qu'il avait attendu longuement que je finisse par terminer mon explication.- Puis tout à l'heure à mon arrivée, il m'attendait devant la porte a explosé la bouteille de bière à côté de moi... Et... et... Il m'a de nouveau attrapé les joues... A saisi un... un couteau... sur le bar juste à côté... C'était si rapide... Il a tenté de couper le tatouage... Mais je me sur reculé... il m'a quand même.. Taillé la joue... Puis je suis tombé dans les débris de verre en essayant de l'écarter de lui...
Je ne pouvais plus m'arrêter de sangloter... J'avais mal sur ton mon flan douloureux...
- Mais mademoiselle ! Nous devons vous amener de tout urgence dans un centre hospitalier ! Avait-il crié.
J'avais soulevé le plaid dans lequel j'étais emmitouflée puis découvert la mèches de cheveux qui laissa apparaître la gravité de l'entaille.
"À toute les unités, j'emmène la fille au urgence les plus proches !"
Il m'avait aidé à me déplacer avec deux autres femmes. Je ne comprenais toujours pas ce qu'il se passait. J'étais encore sous l'emprise de l'adrénaline. Et donc je ne réalisais pas que mon père m'avait visé... Et était parti sans remords.
- Ne vous en faites pas votre père est localisable grâce au bracelet électronique. Il ne restera pas dehors longtemps. Avais dit une des femmes pour me rassurer.
Le trajet pour aller à l'hôpital était très silencieux, je n'avais pas vraiment envie de m'exprimer sur tout ça une nouvelle fois.
Et une fois, sur le brancart je n'étais pas prête à vivre la douleur qui allait suivre.
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Viens On S'évade
RomanceDes rêves plein la tête, une amitié teintée de jalousie. Parfois la réalitée nous amène à faire des choix dangereux pour nous, ou pour les autres. On grandit et on apprend. Alice et Ulyss vont finir par le comprendre, une fois seuls contre tous. Tou...