Chapitre 34

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¤ ULYSS ¤

Au sol, complètement défoncé, je me rendait compte de la situation désastreuse. J'étais persuadé que j'allais quitter ce monde. Mon coeur ralentissait mais je ne voulais pas céder.

J'avais complètement perdu la notion du temps, mon téléphone n'aillant plus de batterie et le studio ne possédant aucune horloge... J'etais perdu dans le néant des secondes que j'essayais de comptait pour tenter de retrouver l'heure qu'il était. Je perdais la tête...

Mes pensées avaient été bousculé quand j'avais entendu des bruits contre la porte. Ça devait être Gary qui venait prendre de mes nouvelles comme... Il y a quelques heures ? Jours ? Je n'en savais rien.

- Ulyss..? Cette voix mélodieuse n'était pas mon ingénieur du son. C'était celle de la seule personne que j'aimais.

J'avais tenté de me lever, avec beaucoup trop de difficultés. J'avais fait tombé des trucs... Quoi ? Aucunes idées.  Ma vue était trouble, les lumières me paraissaient éclatante. J'étais réellement ailleurs. Je suis arrivée devant la porte par chance et j'ai posé la main sur la poignée.
Je me suis stoppé net.

- Ulyss je t'en prie... Je sais que tu es la... J'entends du bruit... Je ne suis pas folle... Elle semblait impuissante, déboussolé.

Mais... Si ce n'était pas elle.... Si c'était une simple hallucinations. Une pensée illusoire crée par mon cerveau pour m'attirer vers la mort....

- Ulyss dit quelque chose... s'il te plaît.

Si c'était réel elle aurait poussé la poignée pour essayer d'entrer...

- Alice... Ce n'est pas toi... Tu n'es qu'une putain d'invention de mon cerveau ! Avais-je hurlé pris de colère contre moi même.

Mon poing au même moment c'était abattu sur la porte. Je faisais du mal à tout le monde. C'était évident. Elle ne méritait pas ça. Je ne la méritais pas. Un moins que rien avec une précieuse ça n'avait aucun sens.

La poignée avait commencé à bouger dans tout les sens... Des cris se faisaient entendre.

- Ulyss ! C'est moi ouvre la porte ! Je ne suis pas un mirage ! Ulyss je t'en supplie ouvre cette porte !

- Non. Pars. Ne reviens pas. Tu ne doit pas me voir comme ça. Je refuse !

Mon poing c'était abattu une nouvelle fois sur la porte. Mes sanglots et mes reniflements se mélangeaient à mes mots pour laisser transparaître mes maux.

- Tu es seulement dans ma tête ! Rien que dans ma tête ! Tu n'es pas la ! Comment aurais-tu pu venir !

Je tapais entre chaques phrases. Je ne sentais aucune douleur. Comme si la douleur psychique m'empêcher de ressentir les moindres signaux de douleurs physiques. Mais les drogues que j'avais dans le sang ne devaient pas y être pour rien non plus...

- Ulyss c'est moi... Vraiment putain ! Laisse moi entrer ! Tu ne sors pas ! Juste laisse moi entrer !

- Ulyss laisse la entrer... C'est moi qui l'ai amené ici... Ce ton apeuré devait sans aucune hésitation être celui de Gary.

Et sans comprendre j'avais ouvert le verrou et j'avais appuyé sur la poignée en tombant sur le sol avec ma vision brouillé de noir.



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