Chapitre 14

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¤ ULYSS ¤

J'avais enfin fini ces tatouages de malheurs. Deux bracelet en fils barbelet autour de mes poignets. Tellement significatif... Ils représentent l'enfermement et la solitide dans laquelle j'ai vécu pendant toute mon adolescence.

Mais en tournant la tête de mes poignets, je m'étais rendu compte que Alice n'était pas rentré au salon. Elle était toujours dehors. Le problème c'est que Hugo était en train de poser la crème et le célofanne.
Je vais pas le cacher j'avais un mauvais pressentiment. Et j'étais vraiment pressé... Alors j'ai payé en vitesse et je suis sorti.

Et je n'eu pas une bonne surprise. Elle était là, assise la main en sang, le mascara coulant et ce regard dévasté... C'était horriblement triste à  voir.
Je l'ai pris dans mes bras et j'ai essayé de la calmer. Mais elle tremblait toujours et les larmes etaient elles aussi au rendez vous...
Je l'ai emmené à l'interieur du salon, et j'ai demander des glaçons à Hugo pour mettre sur sa main. Je ne voulais pas que ça empire.

La pression ou bout d'un moments la pression était redescendu. Et ses yeux me suppliait de ne pas la lâcher. Et je l'ai serré plus fort.

Une fois que sa respiration était plus calme et qu'elle se sentais un peu mieux. Nous sommes partis.
Elle m'avait supplié de ne pas l'emmener à l'hopital. Elle était phobique des hopitaux. Je ne pouvais en aucun cas la forcer...
Même si j'avais peur pour sa main et pour elle, j'étais impuissant, surtout que je ne voulais pas la brusquer. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle est ses doigts devenaient de plus en plus bleus, ce n'était pas du tout beau à voir. Il y avait même quelques entailles, je ne savais pas du tout si s'était cassé. Elle ne semblait pas souffrir plus que ça...

Quand nous fûmes arrivé à l'hôtel, j'ai pris soin de désinfecter ses minis plaies. Et j'ai demandé à la direction de nous apporter des boissons fraîches.

En vérité, j'ai commandé ces boissons pour prendre les glaçons et les mettres dans un mouchoir pour que le poing de Alice arrête d'enfler.

- Ulyss ? Je voulais pas réagir comme ça... C'était plus fort que moi... murmura-t-elle.

- Oh mon coeur... mais qu'est ce qui c'est passé ?.. lui repondis-je calmement.

- Ma mère... elle éclata en sanglot.

Je couru vers elle et la pris dans mes bras... Mais elle n'avait pas fini de parler.

- Elle m'a dit que j'etais bonne à rien... Une égoïste... Une traînée... J'en peux plus d'elle même loin elle arrive à me blesser...

- Mon ange, on s'en branle d'elle ! C'est fini t'es loin d'elle maintenant et si elle te blesse trop bloque son numéro... Ça sert à rien de la laisser avoir une emprise sur toi... lui conseillais-je.

- Tu as sûrement raison...

Elle prit sans hésitation son téléphone, quelques que larmes sortirent. Puis je la vis elle bloqua tout les moyens de communication possible avec sa mère. Elle était libre. Du moins pour combien de temps ?

J'en savais rien mais j'étais heureux de savoir qu'elle allait mieux.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant