Chapitre 25

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¤ ALICE ¤

Son état était vraiment proche de la mort. Il était cadavérique.

Ulyss venait de dévoiler au public pour la première fois César. La chanson qui lui tenait tant à coeur. Voici la raison de son état bien étrange.
Après l'acclamation de son audience en partant, une fois à l'abri des regards : il était tombé de fatigue dans mes bras.

L'équipe avait bien compris que cette chanson n'était pas que fictive et que c'était donc difficile pour lui de tout dévoiler pour la première fois. Avec cette chanson il s'était mis à nu.
Pour lui accordé du repos, il était parti chercher une bière tandis que de mon côté je prenais soin de mon chéri.

- C'était physique... murmura Ulyss.

- J'ai vu ça, tu étais incroyablement fou. lui répondis-je tendrement.

- J'étais dans mon élément. Je veux faire ça toute ma vie...

- Ne t'arrête jamais, sur scène on ne voit que toi, rien que toi.

C'est vrai que sur scène, ses gestes étaient fluides. Tout était parfait. Il hurlait, dansait et moi à côté de lui j'avais peur de faire tâche en dansant seulement.

Après cet épreuve, nous étions face au quai. Mon frère dans mes bras et la voix de la gare annonçant le départ du train qu'Adam devait prendre. Mes larmes ne pouvaient cesser de couler. Mon coeur ne faisait que se briser. Je ne pouvais pas envisager qu'il puisse partir. Mon petit frère devait repartir. C'était horriblement dur à vivre mais nous n'avions pas le choix.

- Au revoir grande soeur...

Je ne voulais pas le lâcher... Mais j'y avais été contrainte.

Quand les portes se sont fermés juste devant, nous séparant l'un de l'autre je ne pu m'empêcher de pleurer. Une vague d'émotions c'était échoué. L'eau salé perlait sur mes joues. Je me sentais atrocement mal.

En guise de réconfort, Ulyss me prit dans ses bras. Il ne parlait pas, et heureusement. Je n'avais plus la force de prononcer un mot.

Après lui c'était à moi de souffrir... Je ne voulais pas le laisser. Il était mon plus gros soutient. Lui et moi étions connecté comme des jumeaux. Il était tout pour moi au près d'Ulyss. Tout les deux me maintenaient en vie.

Car aussi triste que cela soit : je voulais disparaître. Ma situation familiale, mes problèmes.
Mais en quittant ma triste vie tout était réglé, d'ailleurs je ne remercierai jamais assez Ulyss, sauf qu'il manquait Adam.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant