Chapitre 48

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¤ ULYSS ¤

Enfermé dans mes pensées, mais un bruit me sorti de ma meditation. Ce son, je le connaissais bien, un grincement, puis un claquement, cette belle et vieille porte au hublot de la salle commune. Je m'en fichais pas mal parce que Bastian était responsable de l'accueil à cet heure si. C'était probablement la détestable Pénélope.
J'essayais de retourner dans mes pensées qui était uniquement dédier à Alice depuis l'annonce de mon droit de visite.

- Il est donc là-bas, il est assez pensif depuis qu'on lui a annoncé qu'il allait pouvoir te voir...

J'ai lâché mon stylo en entendant cette phrase au loin. Bastian et...

- Alice !?? M'ecriais-je

Elle s'était mise à courir et j'avais presque jeté ma chaise au sol. Elle était là !
J'ai couru à mon tour, lui laissant le champ libre pour qu'elle saute dans mes bras.
Quand nos corps sont rentrés en collision, un éclair parcoura mon corps, une orde de papillons fut lâché dans mon ventre.
Elle sentait merveilleusement bon... Les notes de violettes typiques de celle que j'aimais. La douceur de ses cheveux qui caressaient doucement mon visage...
Nos coeurs battaient à l'unissons, c'était si agréable... Ce moments venait de tout bousculer, elle était contre moi...
Je ne pu empêcher mes émotions de sortir. Des larmes perlaient sur mes joues, c'était douloureux de pleurer en publique. Mais ces larmes était les plus douces que j'avais ressenti ces derniers temps.
Elle descendit doucement de mes bras. Nos pleurs coordonnées, incapable de bien discerner son visage, j'ai posé délicatement mes mains sur ses joues pour finir par déposer mes lèvres sur les siennes. Laissant nos émotions guider ce baiser des plus passionnés. Peu à peu, il perdit de l'attitude et quelques choses m'interpella. Sa joue avait une texture particulièrement, lisse comme une peau tiré, extrêmement tiré. Je me suis reculé, la regardant, mes mains cachant toujours la partie de son visage qui ne me disait rien de bon. Elle était toujours aussi étincelante, tel une étoile dans un ciel nuageux.

- Ulyss... tu es absolument magnifique... tu m'as manqué... murmura-t elle.

- Alice... tu l'es tout autant...

- Je n'en suis plus si sûre...

Elle baissa légèrement la tête ce qui me fit retirer ma main. Je voulais revoir son visage... Profiter de chaques secondes...
Avec mon pouce, je pris le temps de relever sa tête lentement. Plus je détaillai ses traits, je découvris un tatouage le même que le mien, ce qui me fit sourire. Malheureusement, mon visage s'assombrit aussitot face à une anomalie : sa joue était fendu. Une coupure bien plus que visible s'etait dressé face à moi...

- Alice, c'est quoi ça ? Dis-je complètement fermé.

- C'est rien de grave c'est une chute...

Elle remit ses cheveux en place, de façon à ce que je ne puisse plus avoir mon regard posé sur celle-ci. Je m'étais avancé vers elle et je pris le temps de replacer ses cheveux derrière son oreille.

- Je te connais beaucoup trop bien. Tu mens... Dis moi la vérité. J'ai le droit de savoir.

- Pas maintenant... Pas ici..

Elle se réfugia contre moi mais trop de questions tournaient dans ma tête. Il fallait que je sache. Je commençais bouillir en espérant que personne ne lui avait fait du mal. Je pourrais tuer pour elle sans mauvais jeux de mots. J'étais complètement fou pour elle.

- Tu dois m'expliquer Alice. Je peux pas attendre.

Nous nous étions assis et elle n'osait pas me regarder. Je savais que je n'allais pas digérer ce qui allait suivre. Mais il le fallait.

- Mon tatouage n'a pas plus...

- À qui ?! Il est parfait.

- Et bien... mon père...

Mon point tapa la table ce qui fit sursauter une bonne partie de la salle commune. Mais le calme revint vite...

- Il t'a fait ça ?!

- De base c'était qu'une claque... mais... mais... il a...

- Il t'a baffé en plus ! C'est une blague Alice ? Dis moi que c'est faux.

Je ressentais peu à peu une perte de contrôle. C'était comme si une ombre noir envahissait mon être entier. J'avais si chaud, j'étais en sueur. Mes mains tremblaient si fort.

- Il a voulu me couper le tatouage mais j'ai bougé...

Elle éclata en sanglots et j'étais impassible. Je marinais de l'intérieur comme si j'allais exploser d'une minute à l'autre. De ma faute, elle avait probablement frôler la mort accidentelle.... Je m'en voulais à moi même.
J'avais senti ses doigts gelés tenter entrelacé les miens. Avec ma rage profonde je savais que j'étais capable de lui briser les os et j'ai lâché sa main.
Avant de laisser mon âme faire ce qu'elle hurlait dans un élan incompréhensible. J'avais tout balancé autour de moi. J'hurlais comme un fou. Elle tremblait face à moi et j'ai attrapé ses épaules.

- Si je n'existais pas jamais il ne te serait arrivé ça !! Alice je suis une pourriture !! Tu te rends compte !

Mes paroles étaient rythmé par les perles qui dévalaient son visage.
Puis d'un coup plus rien des bras m'empêcher de bougeait... Je n'entendais presque rien.

- Pourquoi vous avez fait ça !? Non ! Laissez le ! Je vous en prie ! Hurla-t elle déboussolée.

- Désolé mademoiselle, son état est incontrôlable regarder vous... Vous êtes effrayé rentrez chez vous, on a d'autres patients à gérer. Ce sera mieux...

Je reconnaissais la voix de l'équipe médicale... Alice.... Alice...

- Alice je t'aime comme avant !




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