Chapitre 35

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¤ ALICE ¤

Je n'avais pas réfléchi. J'avais avancé rapidement, malheureusement pas assez. Je n'avais pas réussi à le rattraper...

L'information avait mis du temps à attendre mon cerveau. Il était par terre... Putain !
Sans hésiter, je l'avais attraper, l'avais mis contre moi. Je le berçais mais... Malgré mes cris implorant les étoiles de le ramener à lui, rien ni faisait.

- Alice... Une Ambulance arrive... avait lâché Gary en touchant mon épaule.

- Je peux pas vivre sans lui...

Je sanglotais entre chaques mots, je n'étais plus énervé contre son abscence. J'avais si peur que son âme abandonne. Sans lui, je perdais tout...
Je n'arrêtais pas une seconde de lui faire des papouilles et de le bercer lentement contre moi.
Le temps d'un instant j'avais analyser la pièce...
L'horreur y résidait... Seringues, briquets, fins de joints, poudres, pillules, tout était réuni pour laisser penser qu'il avait tout fait pour se détruire...
Moi qui penser être sa drogue... Il avait succombé à bien plus fort...

J'attendais tremblante avec le blouson de gary sur les épaules et les pulls de mon copain dans les bras.
Je ne savais même pas ce qu'ils lui faisaient, ils lui enlevaient probablement les substances présentes dans son organisme... Même entrain de le préparer à la cure de désintoxication... Je savais que pour le coup c'était nécessaire... Mais dans mes oreilles cela rimait avec un accès restreint au bras de mon ange et l'obligation d'être constamment seule avec mon père...

De plus, c'était de sa faute, et de la mienne si Ulyss était dans cet hôpital. Si, il était devenu complètement addict. C'était arrivé tellement rapidement,  beaucoup trop rapidement... Un éclair...
Je m'en voulais terriblement, je n'avais rien vu. Je passais si peu de temps près de lui que je n'avais même pas vu les drogues le ronger.
Les seules souvenirs que j'avais de cette période était si peu approprié comparé à la situation dans laquelle je me trouvais...

Je ne voyais que la lumière tamisée, et mes tenues beaucoup trop courte pour qui que se soit d'autres que lui... La chaleur... Et nos souffles.

J'étais un monstre, que du sexe, trop peu de tendresse... Il a craqué...

Une semaine est passé, je ne pouvais toujours pas le voir malheureusement. Il n'avait pas émis un refus loin de là mais le service ne voulait pas que l'état émotionnelle de Monsieur Promethéus ne m'affecte...

C'était déjà trop tard, j'étais devenue un cadavre, mes tremblements m'avaient poussé à stopper le tatouages. Je faisais des cauchemars atroces chaques nuits. J'hurlais dans mon sommeil, à chaques crises mon père était à mon chevet mais chaques matin il était plus odieux que la veille.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant