¤ ULYSS ¤
Comment pouvait-elle dire ça après la nuit de folie que nous avons passé ? C'est un jeux pour elle ? J'ai besoin d'elle.
Elle me regardait le regard apeuré face au miens qui ne voyait que du noir. J'étais fou de rage. Je la voulais rien que pour moi.
- Tu comprends rien Alice. Vasi rejoins Maxime alors. m'ecriais je.
- Tu te fous de moi j'espère. Je m'en fou de lui putain.
Le ton montait pourquoi on en arrivait là à chaque fois.
- Je suis pas assez bien pour la rouquine.
Elle me regarda les yeux remplis de larmes.
- Ulyss... Arrête ! Tu sais pas s'que je veux !
Elle n'arrivait pas à parler et moi ? Je continuais à m'énerver.
- Tu veux Maxime. Avoue le.
- Mais qu'est ce que t'as avec lui ! Je m'en fou de lui. claqua-t-elle.
Je n'arrivais pas à la croire. Je savais que jamais elle ne voudrais de moi. Mais plus je restais avec elle plus mes sentiments s'élargissaient. Je ne peux plus vivre sans elle.
- Désolé Alice. Je ne te crois pas.
- Putain la ferme.
Elle c'était levé et elle marchait. Elle avait les points fermé prête à frapper n'importe quoi. Elle était peut être timide mais beaucoup trop impulsive.
- Attends je rêve ou tu m'as demandé de la fermer ?
- Ta gueule. T'as très bien entendu. Arrête de faire genre de pas avoir compris.
Même si ses yeux brillaient à cause des larmes, elle parlait froidement et vite. Mon corps ne suivait plus la cadance.
- Justement j'ai très bien compris Alice.
- Alors arrête de jouer au con ?!
Alors là, j'étais partagé entre me barrer ou l'embrasser. Je suis perdu. Nos disputes n'ont pas de sens.
- Mais je joue pas.
- Oh, que si tu joues. Très bien même.
Elle savait ou appuyer. J'avais mal. Mon ego prenait des coups.
- Tu veux vraiment jouer à ce petit jeux combien de temps ? lançais-je la voix rempli de haine.
- Autant de temps que tu veux mon amour.
J'ai envie de tout casser. Elle a ajouté un "mon amour". Elle a pas le droit de briser mon coeur et de le recoller après. Si seulement elle pouvait m'aimer.
- C'est pathétique, ne m'appelle plus comme ça. grognais-je.
La rage prenait le dessus, j'en pouvais plus mon corps ne suivait plus. Alice je t'en supplie reste avec moi.
- Bah je vais appeler Maxime comme ça. Je pense qu'il va apprecier.
Je suis entrain de chuter d'une dizaine d'étage. Mon coeur venait d'être percé par une lame plus que tranchante. Et dire que je me suis donné à elle. Et dire que je suis amoureux d'elle.
- T'as pas le droit Alice. T'as pas le droit.
Je me retenais de fondre en larme. Je priais pour qu'elle ne me voix pas ainsi. Mais les larmes m'aveuglaient.
- Oh que si ! Tu vas pas jeter ta place et la reprendre parce qu'un gars que tu déteste la prend. Ça marche pas comme ça.
- Putain mais tu veux me remplacer.
- Mais c'est pas ça...
- Dégage ! la coupais-je.
- Ulyss...
- Je veux plus te voir ! hurlais-je.
Elle me regarda, ses yeux décrivaient une furieuse tristesse. On ne voyait pas le fond de sa mélancolie. C'était trop dur à regarder mais je ne pouvais détourner le regard. Je voulais voir la dur réalité : je l'ai blessé.
- Je partirais pas.
- Je t'ai demandé de partir ? dis je la voix tremblante.
- Non.
- Vas t'en.
Ma bouche tremblait, je tremblait. Je pleurais, je n'arrivais plus à m'en empêcher. Elle ne comprenais rien. Je suis jaloux. Je pensais qu'on était enfin ensemble... Mais rien du tout.
Alice s'avançait vers moi, de plus en plus. Mon coeur criait son nom mais mon cerveau m'ordonnait de ne pas l'approcher. Que faire quand tes deux organes vitaux se disputent ?
- Je sais très bien que tu ne veux pas être seul.
Le ton qu'elle avait employé était assez empathique. Mais j'étais tellement perdu que je ne savais pas situé ou elle en était.
Elle savait tout de moi. Donc bien-sûr que je voulais qu'elle reste. Mais je voulais pas lui montrer. Malheureusement, mes larmes lui prouvait le contraire.
- Pourquoi tu ne veux pas partir putain ! hurlais-je entre mes sanglots.
- Mais bordel tu comprends rien ! cria-t-elle. C'est pas lui que je veux.
- Et alors ? Je t'ai demandé de partir.
- Ulyss c'est toi que je veux !
VOUS LISEZ
Viens On S'évade
RomanceDes rêves plein la tête, une amitié teintée de jalousie. Parfois la réalitée nous amène à faire des choix dangereux pour nous, ou pour les autres. On grandit et on apprend. Alice et Ulyss vont finir par le comprendre, une fois seuls contre tous. Tou...