Chapitre 54

127 13 0
                                    

¤ ULYSS ¤

J'attendais impatiemment Alice, je savais qu'aujourd'hui c'était un jour de visite. Il était l'heure. J'étais complètement excité.
La porte claqua, mes yeux se gluèrent sur sa beauté dès la seconde où je l'aperçu. Je m'étais emporté, j'avais couru comme un déjanté. Sans attendre, je l'avais embrassé. Retrouver ses lèvres étaient le meilleur des remèdes. Je me sentais de nouveaux moi. Ses mains douces sur mon corps me valaient de nouveaux frissons. Son contact était la chose la plus importante  à mes yeux. Je ne voulais qu'elle.

- Bonjour chéri ! avait-elle dit avec le plus grand des sourires.

- Bonjour ma chérie !

Son sourire était contagieux, il faisait ressortir mes faussettes. Je me sentais vivant comme si mon sang commençait seulement à circuler. Je sentais l'air entrer dans mes poumons comme si je venais de respirer pour la première fois de ma vie.
Je l'avais fait touner pour mieux détaillées sa tenue et comme à son habitude elle était divine. Je la trouvais terriblement sexy. Je voulais ne faire qu'une bouchée d'elle.
J'avais connecté nos souffles une nouvelle fois avant de l'assoir.

- Alors qu'à tu fais de beau ma jolie ?

- Eh bien, j'ai eu mon premier rendez-vous avec le psychiatre... Le tiens plus précisément... avait-elle chuchoté.

- Mais je suis fière de toi ! Je sais que c'est à chaque fois atroce pour tout ça ! Mais comment ça mon psychiatre ?

J'étais perturbée, comment était-ce possible ? Comment avait-elle obtenu un rendez-vous ?

- Il me l'a proposé car il avait décelé des comportements étranges me concernant. Finalement, il m'a appelé pour me donner des nouvelles sur ton droit de visite et je lui ai dit que j'acceptais.

- Je comprends mieux, je penses que c'était le mieux à faire mon ange.

Il eut un moment de blanc, un baiser furtif puis quelques paroles :

- Alice tu es sublime, j'en peux plus de t'avoir loin de moi. avais-je lançais tout en prenant soin de détailler son magnifique visage.

- Ulyss, je souhaite que tu sortes d'ici et qu'on se retrouve, comme avant.

Nos regards étaient complètement liés, la chaleur montait. C'était intense, impossible de faire abstraction de la passion qui nous animez.
Son pieds remontait le long de ma jambe sous la table tandis que je carassais sa main avec la plus grande des douceur.
On se voulait c'était bien plus qu'évident mais l'endroit était tout sauf propice. Il fallait être ingénieux et rapidement. Parce que la voir se mordre la lèvre augmenter la pression sanguine en moi. Des milliers de papillons venaient de se loger dans mon estomac.

- Et si je te montrais ma chambre... Bastian surveille la salle commune... Donc je sais qu'il nous laissera....

- Nous évader... m'avait-elle coupé.

Nous étions alors sur la même longueur  d'ondes après cette longue période d'abstinence. J'étais accro à son odeur, à  elle. La sentir contre moi était un moment indescriptible.
Alors tel des criminels nous nous étions volatilisé. En quête de ma chambre.
Le verrou enclenché. Lentement mes doigts avaient dérivés sur ces hanches tandis que nos langues se liait.
Je ne réalisais pas du tout ce qu'il se passait, c'était comme un rêve. Ressentir sa peau, chaque courbes de son corps. Cette femme était tout simplement inoubliable.
Quand ses baisers descendirent lentement vers mon cou, je sentis tout mon corps trembler. Cette partie de moi était étonnamment érogène et cela faisait tant de temps qu'une telle sensation ne m'avait pas parcouru. Ces lèvres descendait dangereusement plus bas et je savais que ça allait être difficile de me contenir. Malgré les années je ne me lassais pas de ces gestes, elle était si doué. Je luttais, je m'accrochais à ce que je pouvais... J'avais l'impression d'imploser. D'être devenu une bombe à retardement. Mais je ne voulais pas terminer maintenant.
Alors je pris le temps de caresser son visage avant de la remonter à ma hauteur. Puis dans un élan de folie, je l'avais poussé sur le lit à la recherche de son intimité.
Je jouait au meilleur des jeux avec ma langue. Il n'y avait plus de frontières,  sa respiration était la plus belle des mélodies. On ne se ressistait pas, nos corps s'appelaient sans cesse. Alors elle m'ordonna de ne plus la faire attendre. Et comme tout bon addict, j'avais exaucé ses prières en entrant en elle.
J'avais pris quelques secondes à commencé, profitant de chaque relief et  lorsqu'elle m'embrassa, une danse endiablé commença. Nos gémissement se sincronysèrent, ses ongles laissèrent des traces de nos ébats sur l'entièreté de mon dos. La lutte était acharné, nos corps aletant perdaient lentement le contrôle. Ses tremblements me poussèrent à ajouter mes doigts sur l'endroit aux multiples terminaisons nerveuses tout en continuant mes aller-retour. Je voulais jouir avec elle, la sentir partir sur le bout de mes doigts. Et c'était le moments, où nos âmes était les plus proches dans un dernier "je t'aime" nos corps c'étaient emporté.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant