Chapitre 6

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¤ ULYSS ¤

Je vois son taxi s'éloigner... J'ai mal de la voir partir, surtout après cette poignante révélation. J'aurais voulu la garder plus longtemps dans mes bras malheureusement elle devait rejoindre son horrible famille. J'aimerais la sortir de son quotidien mais il faudrait d'abord que moi j'arrive à sortir du mien.

Peut être qu'un jour je réussirais à la rendre heureuse.

Et si, on partait ?
Cette idée est vraiment folle, mais j'ai l'impression que finalement, elle a raison, s'évader c'est la seule solution.

Je ne pouvais pas arrêter une seconde de penser à ça. De toute façon, si je reste chez mes parents je vais finir par mettre fin à mes jours.

Ma décision était prise, j'allais tout préparer pour quitter cette ville maudite remplie de discrimination. J'allais emporté avec moi la femme que j'aime. J'étais près à tout laisser derrière moi.
J'ai de quoi vivre : de l'argent. Le plus important c'est que je suis majeur, donc c'est beaucoup plus pratique surtout que mes parents ne pourront pas me couper les vivres ou ils peuvent juste stopper les virements. 

En plus j'économise depuis toujours, mes géniteurs m'ont toujours tout payé donc j'ai jamais eu le besoin de prélevé l'argent de mon propre compte.

J'étais entrain de préparer mes valises, une pour mes affaires pour mixer et composer, deux autres plus grosses avec mes vêtements. J'ai juste laissé les tenues que je déteste dans mon dressing c'est à dire la moitié.

"Mon coeur ? Demain, je passe chez toi ça te dérange pas ? ♡" demandais-je par message à la fille qui devait être ma petite amie.

"Aucun soucis p'tit ange, mais pourquoi chez moi et pas chez toi ? ♡"

"Tu verras demain ;)♡"

"Je déteste les surprises ! :(♡"

Mais cette surprise vaut le coup, elle peut encore attendre. J'espère que Alice sera heureuse de partir... Du moins, qu'elle ne sera pas déçu.

Un peu plus tard dans la soirée, alors que j'étais complètement affalé sur le canapé du grand salon, j'entendis un grand bruit de claquement. Ça ne pouvait être que mon père... Puis j'entendis dans le couloir au sol de marbre, des talons, ma mère était de retour...

- Honey ! s'écria une voix féminine.

Je ne bougeais pas, en vérité cela ne me faisais ni chaud ni froid qu'ils soient rentré.

- Oh Darling ! Tu es là !

Elle passa ses bras autour de mon cou.

- On ne t'a pas trop manqué ? dit-elle sur un ton enthousiaste.

- Pas trop, j'ai l'habitude. répondis-je froidement.

- Jeune homme ! À peine deux minutes que tes pauvres parents sont rentrés de leur épuisant voyage chez les investisseurs de Tokyo et te voilà déjà froid comme la glace. Ce comportement, ne fait partie des valeurs que je t'ai enseigné. rétorqua l'homme gréco-romain qui me sert de père.

- Daddy, je m'en contre fou de t'es investisseurs. rajoutais-je imitant le ton accusateur de mon père.

- My boys, ça ne sert à rien d'entamer un combat ! nous coupa ma mère son accent anglais encore plus présent que d'habitude.

- Ma chérie ne t'en mêle pas, ton fils à un comportement inacceptable. lacha mon père sur un ton menaçant.
Ulyss, si tu continue je t'envoie en maison de redressement. J'en ai assez de devoir subir les crise de ton ego sur dimensionner. Nous sommes tes parents, pas les pauvres délinquants que tu fréquentes.

Il parlait de ma copine, la seule personne que j'ai toujours fréquenté ? Je sent que dans ma tête je suis prêt à le tuer. Il n'a pas le droit de dire ça de la seule fille que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerais. Je le déteste.

- Ne parle plus de ma femme comme ça sinon ça va mal finir. crachais-je.

- Oh, my son you are married ? Hurla ma génitrice.

- No mum, mais bientot.

J'avais vraiment l'intention de la demander en mariage mais plus tard. Je venais de poser une bombe. Dans les yeux de celui qui m'a conçu, je pouvais voir du mépris et de la déception. Il espérait surement que je décide de me fiancé à une bourge comme lui. Mais si ça avait été le cas je pense que je me serrais tiré une balle.

- Bien, nous allons nous coucher. Demain, nous partons en Angleterre voir la famille de ta mère alors tâche de te tenir à carreaux jusque là.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant