Viens On S'évade

Chapitre 13

¤ ALICE ¤

C'était plus que fou... J'étais toujours ébailli devant l'écran d'ordinateur. Tout comme Ulyss d'ailleurs. Qui aurait parié quand sept jours, les sons de mon copain serais dans les tendances avec plus de un millions de visions à leur actif.
Il avait réussi et il commençait à obtenir des revenus conséquent.

- J'y crois pas, le pire c'est que mon instagram est blindé aussi. lança mon amoureux, toujours perturbé par cette découverte. Et des emotrapeurs me propose des collabs.

- Mais c'est parfait, ton rêve devient réalité. C'est fou mon coeur. J'y crois pas. On a tout quitté et on commence déjà à mieux vivre.

Son empire s'implantait rapidement. Et il ne fallait que quelques semaines avant qu'un premier label intervienne. Ulyss avait refusé, il n'était pas assez professionels à son goût. Il m'avait expliqué qu'il voulait de la stabilité, faire sa carrière musicale dans un seul et même label.

En attendant il commençait à être reconnu. Dans la rue notamment. C'était vraiment bizarre et le pire c'est que les gens étaient fou de notre couple. Moi je ne comprenais vraiment pas le tournant que ma vie prenait. Il y a encore un mois j'étais la bonne de ma mère et serveuse dans un café alors que maintenant j'étais la copine d'un rappeur dont la musiques se propageaient plus côtés que la pestes noirs.

- Alice... J'ai une idées et s'il te plait ne me juge pas. Je vais me faire tatouer.

- Mais pourquoi je te jugerais ? C'est ton choix. Tu n'as pas à me demander la permission. lui répondis gentillement.

Alors le lendemain nous étions dans un salon et il se faisait tatouer. Je le voyais souffrir... Mais bon c'était bientôt terminé. Il racontait au tatoueur tout ses futurs projets.

- Tu vois Hugo, je veux vraiment des tatoos un peu partout. Je trouve ça magnifique puis j'aimerais surtout le prénom de ma fiancée dans la lèvres.

- T'inquiète frèro ! Je vais organiser tout ça.

Mon téléphone se mit à sonner c'était ma mère. Sans raison j'ai fait le choix de décrocher.

- Alice ? C'est toi ? demanda ma mère plutôt énervé.

- Bah c'est le nom qui est noté sur le contact ? lançais-je froidement.

- Tu es où ? Encore chez le gosse de riche ? ria-t-elle.

- Où que je sois cela importe peu, en tout cas je ne reviendra pas.

- Donc tu as décidé de m'abandonner comme à chaques fois ? Tu es bonnes à rien.

Sa voix était faussement tremblante.

- Tu retournes la situation. Je t'ai versé un loyer et je me payais mes affaires seule alors dire que je n'ai rien fait pour toi c'est égoïste.

- Moi je suis égoïste ? Et ton père?

- Pourquoi tu es obligé de tout ramener à lui !

- Parce que il nous a aband...

- Mais si il est en prison c'est parce que tu dépensais l'argent familiale dans de la drogue et qu'il a décidé de blanchir de l'argent pour compenser tes conneries. La coupais-je.

- Tu vois tu es égoïstes tu accuses toujours les autres ! Tu es vraiment une petite conne. Va te faire baiser par ton toutou blindé sale traîné.

J'ai raccroché, elle m'avait énervé et j'ai péter un câble. Devant le salon, je voyais rouge et dans un excès de violence j'ai abattu mon poing contre le mur. Je n'ai rien ressenti, aucune douleur. La haine était plus forte. J'avais envie d'hurler. À cause de ma génitrice, j'étais hors de moi.

Je me suis assise sur les marches, et j'ai pleuré toute les larmes de mon corps. Je voulais supprimer cet appel de ma mémoire. Ma mère m'avait encore une fois blessée. Je m'en voulais d'avoir décrochée. C'était vraiment débile de ma part... Maintenant mon état était plus que déplorable.