Chapitre 51

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¤ ALICE ¤

" À Bastian :
Ulyss me manque terriblement, j'attends toujours l'appel du psychiatre désespérément. Mon coeur est en miette.
- Alice"

" De Bastian :
Il vient de revenir du rendez-vous du psychiatre, tu lui manques beaucoup, il t'aime plus que tout. Crois moi, j'ai jamais vu un amour aussi enivrant que le votre...
-Bastian"

J'avais souris... Ça me faisait plaisir de lire ce genre de chose. Ça rechauffait mon coeur froid et épineux. J'avais déjà hâte de ressentir ses lèvres sur les miennes... Je payerais des millions rien que pour pouvoir le voir quelques secondes. Car il est le seul qui peut me rendre heureuse.
Soudain, mon téléphone c'était mis à sonner. Le numéro du psychiatre. Cela m'avais surprise. Tout de suite ? Pourquoi ?

- Bonjour Alice, c'est moi Monsieur Duran, je vous appel pour vous dire qu'une solution a été trouvée, ce qui veut dire que vous pouvez revoir Ulyss dans deux jours environ.

Je m'étais mise à pleurer, je n'arrivais plus à m'arrêter. J'étais dans un rêve. Ça semblait si irréel. Mes prières avaient été entendue. Je n'aurais pas du perdre espoir.

- Je sais que cela vous semblez impensable. Mais j'ai vu que votre besoin l'un de l'autre était réellement important pour la guérison d'Ulyss. avait-il ajouté en entendant mes sanglots

- Merci infiniment... Vous imaginez même pas à quel point cette nouvelle me redonne foi en la vie...

- Le plaisir est pour moi, vous avez réfléchi à ma proposition ?

- Oui, je ne sais pas si je suis prête mais je veux plus être dans l'état dans lequel je suis actuellement. Je veux bien de l'aide... avais-je chuchoté  honteuse.

- Vous avez le droit de vouloir être aidé vous savez ? Alors ne vous en faites pas je ne suis pas la pour  juger vos émotions. Je compte faire en sorte que vous puissiez sortir de ce qui vous ronge. C'est mon métier après tout.

- Je ne peux cessez de vous remercier... Alors on commence quand ? avais-je demander timidement.

- Et bien, dans deux jours vous aurez le droit de revoir Ulyss. Donc venez pour seize heure et à dix sept heure je vous laisserez voir Ulyss. Je dois vous laisser je dois rentrer chez moi. Au revoir mademoiselle.

- Oh eh bien c'est d'accord. Rentrez bien alors. Au revoir Monsieur.

Je mettais laissé tombé sur le lit. Je ne réalisais pas que enfin après une période cauchemardesque lentement la dystopie s'estompait. J'allais bien finir par retrouver ma vie d'avant.
Et je venais de réaliser que j'avais complètement délaissé Adam... Mon petit frère. Prise de panique, je l'avais appelé. Je n'attendais pas un réponse après tout ce silence...

- Adam !? Je suis vraiment désolé pour tout... Si tu savais comme je m'en veux. avais-je hurlé prise de panique.

- Alice pourquoi m'avoir ignoré. Je pensais que tu tenais un minimum à moi. J'ai du vivre ma rupture dans notre famille pourri. Avec maman qui trouvait ça drôle de me voir dans cet état. Tu m'as déçu.

Il était si froid et je savais que je n'avais pas rempli mon devoir de grande soeur.

- Je suis désolé rien excuse mon comportement envers toi mais écoute... Il y a eu trop de chosez compliquée ces derniers temps... Si tu me voyais tu comprendrais...

- Je sais qu'Ulyss est en désintox, c'est partout sur les réseaux sociaux. Et je me doutes que tu le vis mal... Je veux bien comprendre... Mais pourquoi avoir ignoré mes messages ? Je voulais t'aider à passer au dessus et toi ? Tu as rejeté mon aide.

- Il s'est passé quelque chose en plus qui a fait que je n'avais plus la force de vivre... Et j'ai ignoré tant de choses... Excuse moi... Vraiment...

J'avais envie d'éclater en sanglot. J'avais si peur qu'il ne me pardonne pas... Je voulais pas le perdre... J'avais déjà perdu mon père....

- Mais bon sang !? Alice qu'est ce qui s'est passé. avait-il soufflé complètement agacé.

- C'est long... Mais... J'ai du recevoir une vingtaine de point de souture. Sur tout le corps. Et un bonne partie sur le visage Adam. Je suis monstrueuse.

- Quoi !? Mais mais... Je suis tellement désolé... Mais qu'est ce qui c'est passé ?! Je t'en prie explique moi... Pardon... pardon...

- Papa. Il est sorti... Encore une fois je voulais te faire la surprise jusqu'à ce que je le revois... Il n'était plus le même... Il était devenu un César numéro deux... Même bien pire que ça... Il m'a tranché la joue pour histoire de tatouage...

Mes phrases étaient coupé par mes pleurs. Cet épisode me faisait trop mal psychologiquement. Des douleurs fantôme refaisaient surface... C'était si dur de vivre avec ça et pourtant... J'allais devoir...

- Tu rigoles j'espère...? Je ne l'attendais pas à ça ... À tout sauf à ça... Alice je veux te voir... Je viens pour les vacances d'octobre.

- Avec plaisir Adam... J'ai besoin de toi... Tu m'avais manqué... Laisse moi me racheter...

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant