Chapitre 15

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¤ ALICE ¤

Pendant qu'Ulyss était au toilette, je n'avais pas pu m'empêcher de regarder les photos de mon père et moi... Il me manquait terriblement.
Et depuis qu'il est en prison je ne lui ai jamais rendu visite. J'ai trop peur qu'il ait changé, que la prison l'ait endurci. Qu'il ne soit plus Charles. Le père aimant et toujours dans l'excellence jusqu'à ses derniers jours de liberté ou il a vrillé.

La chasse d'eau m'avais sortie de mes pensées. J'ai séché mes larmes au plus vites. Il ne fallait pas que mon chéri voit ça. Je détestais parler de mon père en prison. Ça me blessait dans parler. Malheureusement mes yeux était rouge...

- Mon coeur ? Ça va ? demanda-t-il avant de s'assoir à côté de moi.

- Je me demandes si je vais bien.

- Mais pourquoi ?

J'avais peur de dire se que je pensais. Je lui avais parlé qu'une ou deux fois de mon géniteur en cellule. Mais il fallait que je me libère...

- Ulyss, mon père... me manque... avais-je dit d'une voix à peine audible.
C'est dur de me dire qu'aujourd'hui je suis loin de lui. Alors qu'il était la personne de ma famille qui me connait le mieux... La personne de ma famille qui relié nos familles... Nos pères étaient amis. Mais aujourd'hui j'ai perdu ma maison et tout ce que j'avais construit avec lui...

- Tu sais quoi ? Mon père est con et je sais qu'il a perdu un ami en or et depuis qu'il ne l'a plus dans sa vie, il est différent. Puis Demain je te propose qu'on se trouve un appartement. On va reconstruire un cocon. Et quand ton père rentrera on lui trouvera une place chez nous un petit moment. Le temps qui lui faudra pour reprendre une vie normale. Ne t'en fais pas mon ange, tu reussiras à être heureuse.

Ses mots m'avaient profondément touchée. Il était vraiment près à s'installer avec moi... C'était notre rêve d'enfants. On voulait notre endroit. Et on va l'avoir. Une grande cabane, j'étais si pressée.

- Merci mon coeur... murmurais-je.

- C'est normal, rien est trop beau pour rendre heureuse l'amour de ma vie. m'avait-il répondu un grand sourire au lèvres.

Je croyais que j'avais mal-entendu. Mais il l'avait bien dit. Il venait clairement de dire que j'étais l'amour de sa vie. Je n'y croyais pas. Ça me semblait fou. Je l'aimais tellement. Je ne voyais que lui. Je ne voulais aucun autre homme. Ma vie sans lui était impossible. Il faisait partie de moi.

- Ulyss ?

- Oui ?

- Je t'aime.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant